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Eglise Ste Marie de l'Assomption




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Situation et accès

L'église paroissiale de Ste Marie la mer se trouve en plein centre du village, sur la place de la mairie, qui la jouxtait d'ailleurs jusqu'à ce qu'elle soit transféré à 20m de là, sur un autre côté de la place.


Coordonnées GPS : 42.7272600000 N, 3.0168020000 E.


De quoi s'agit-il ?

L'église Sainte Marie de l'Assomption est l'église paroissiale de Sainte-Marie-la-Mer. Il s'agit d'un édifice de taille moyenne connue pour la qualité de son portail de marbre blanc et son trésor. Mais ce qui étonne vraiment lorsqu'on regarde cette église est son chevet si caractéristique : Il est pentagonal, haut et massif.

Un tel chevet est inhabituel en Roussillon, surtout dans la plaine. Il est pentagonal, ses côtés sont réguliers et particulièrement hauts, ils restent d'une largeur égale jusqu'à la voûte, ce qui donne une sacré impression de grandeur. On se sent écrasé près du choeur, mais la sensation est décuplée si l'on regarde le chevet de l'extérieur : Une venelle fait le tour du chevet, ce qui permet d'en observer la qualité, et comme elle passe au niveau le plus bas de l'église, les hauts murs du chevet impressionnent vraiment. L'aspect général rappelle un peu la bibliothèque dans le film "La nom de la rose", de Jean-Jacques Annaud. (Description dans le livre d'Umberto Eco)

Initialement, le chevet de l'église était entouré d'un chemin de ronde. Des 5 côtés du pentagone, les deux extérieurs sont parallèles à la nef et les 3 autres forment un arc régulier. La tour-clocher est surmontée d'une voûte à 3 pans, et elle a 2 fenêtres parfaitement ouvragées, avec des décors intérieurs et extérieurs de toute beauté. Ces deux fenêtres sont encadrées de 2 colonnes aux chapiteaux décorés de motifs floraux et surmontées d'une archivolte en dents d'engrenage, un motif classique de l'art roman méridional que l'on retrouve dans beaucoup d'autres éléments du département datant de cette époque. Vers le sommet du chevet on voit encore 3 corbeaux qui servaient à supporter la pose d'hours pour obtenir des machicoulis. Tout ceci prouve que cette église a été construite pour participer à la défense de Sainte-Marie, elle en était une pièce défensive d'importance. D'ailleurs le clocher servait aussi de tour de guet inclus dans le réseau des tours de surveillance du Roussillon.

L'église a un plan classique, en croix latine. La nef n'est pas spécialement grande, ni large ni longue, mais elle est plutôt haute, c'est une nécessité pour suivre la hauteur de la nef, antérieure à la construction de l'église actuelle. Deux travées de bancs en bois forme un couloir central, tout à fait classique. Derrière le porche se trouve une tribune assez grande, mais inutilisée de la jours.

Parmi les caractéristiques exceptionnelles de Notre-Dame-de-l'Assomption, citons le magnifique portail en marbre blanc dont la décoration est d'une grande finesse. L'église contient également un trésor, une cuve baptismale romane et une croix en fer forgé du XVIe siècle. Quand au linteau qu'il y avait autrefois dans cette église, un fragment en a été découvert dans le sol lors de travaux faits à la fin du XIXe siècle. Depuis ce temps il est incrusté dans le mur orienté à l'Ouest. Sur ce linteau on voit à droite une rosace primitive alors qu'à gauche il y a un ange à mi-buste portant sur sa poitrine un texte dont il ne reste que quelques lettres encore visibles. A gauche de la sculpture la moitié du corps d'un lion est visible, dressé sur ses pattes arrières. Il est représenté avec une queue au-dessus de son dos. C'est une sculpture du Xe siècle qui peut-être rapprochée du récit du "Char de Dieu", du prophète Ezéchiel.


Photos


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Histoire

En extrapolant l'histoire de l'église paroissiale de Sainte-Marie-la-Mer, on arrive sur une période si éloignée que nous n'avons pas de document. Il est en effet tout à fait possible que les premiers francs venus coloniser le Roussillon aient construits l'église initiale sur ce lieu, bien qu'à l'époque, nous soyons ici dans une zone plutôt marécageuse. Dédié à Ste Marie, le lieu était connu sous le nom de Ste Marie de Pabirans.

Cette église initiale fut remplacée (sans que nous n'en ayons la preuve) par une autre, romane. De cette église il nous reste le chœur pentagonal à l'appareillage si caractéristique, ainsi que ses petites fenêtres. La nef a disparu au XVIIIe siècle lorsque la population est devenue suffisamment importante pour que l'on songe à la détruire et à la remplacer par une plus vaste, celle que nous connaissons aujourd'hui.




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