Port-Vendres

Un ancien village de pêcheurs, dernier à exercer encore cette activité

Si la ville de Bouleternère est agréable à découvrir, c’est surtout son environnement et son patrimoine qui en font un lieu incontournable pour qui veut s’imprégner de l’histoire locale.

Et en plus, c’est l’occasion de faire de belles balades dans le coin !

Si la ville de Bouleternère est agréable à découvrir, c’est surtout son environnement et son patrimoine qui en font un lieu incontournable pour qui veut s’imprégner de l’histoire locale.

Et en plus, c’est l’occasion de faire de belles balades dans le coin !

Facilement accessible depuis la plaine grâce à la Nationale, le village autrefois modeste de Bouleternère connaît une certaine croissance en raison de sa situation géographique privilégiée, à la frontière entre les collines isolées des Aspres et la plaine agricole du Ribéral. Il s'agit d'un village fortifié, à l'image de Baixas, c'est-à-dire qu'il était entouré de remparts et de tours de surveillance, tandis que son église fortifiée faisait office de château. Cet héritage architectural lui confère aujourd'hui tout son charme.

La vie y est plutôt paisible. Toute la partie sud-ouest est composée de collines et reste donc peu peuplée, avec un habitat disséminé. En revanche, la partie nord-est est occupée par des vergers, dont les fruits, exportés à grande échelle, participent à la renommée de la région sous le label "Sud de France". Cette production est rendue possible grâce au canal de Corbère, élément clé de l'irrigation du Ribéral.

La ville elle-même mérite une visite. Il est conseillé de suivre l’itinéraire proposé par la mairie pour découvrir ses principaux sites d’intérêt, tels que les portes fortifiées, l’église et les remparts. À l’extérieur, en empruntant la route menant à Serrabone, on passe à proximité de l'ancien village de Barbadell, plus connu sous le nom de Saint-Nazaire ("Sant Nazari"). Il n’en subsiste aujourd’hui qu’une chapelle bien restaurée, mais autrefois, ce site était le cœur du village, avant que celui-ci ne soit déplacé plus en hauteur pour se protéger des crues du Boulès qui coule à ses pieds.

La vie sociale à Bouleternère est plus dynamique qu'on pourrait le croire au premier abord. La commune dispose de nombreuses associations culturelles, sportives et solidaires, ainsi que d’une activité économique variée, axée sur les services (formation, entretien), le commerce (mécanique automobile, brasserie artisanale) et l’artisanat (production oléicole, électricité). Son intégration dans la communauté de communes lui a ouvert de nouvelles perspectives de développement dont profite la population. De plus, la ville possède son propre bureau de poste.

La population de Bouleternère présente une certaine particularité. Globalement, on peut distinguer deux profils : d'un côté, les habitants de souche, profondément enracinés dans le village ; de l’autre, des résidents venus de Perpignan et de ses environs, attirés par la qualité des infrastructures routières et ferroviaires qui permettent des déplacements rapides. Il est ainsi possible de s’y installer tout en travaillant quotidiennement à Perpignan et ses alentours. En conséquence, Bouleternère compte peu d'habitants originaires des villages voisins.


Patrimoine, curiosités à voir sur place




Le patrimoine de Bouleternère est riche et varié.

D'un point de vue religieux, citons l’église paroissiale Saint-Sulpice, de style gothique (XVIIe siècle), dont le clocher est formé par le donjon du château. Elle contient notamment : des retables du chœur (1690), du Rosaire (1690 également), de Saint Sébastien (XVIIIe), de Saint Antoine (XIXe), deux autres retables datant des XVIIe et XVIIIe siècles, un Christ du XVIIIe, ainsi que de nombreuses statues (XVIIe et XVIIIe, dans la sacristie). Elle abrite aussi un bénitier en marbre (XVIIe) et une armoire du même siècle. Le Saint-Sépulcre est représenté au pinacle du retable du maître-autel ; il est le saint patron actuel de la ville. Le village dispose par ailleurs d’une autre église, que l’on peut désigner comme l’église-donjon : à la fois édifice religieux et château protecteur, c’était l’église initiale du village. D’abord consacrée à Sainte Marie, elle fut ensuite dédiée à Saint Sulpice.

Cette première église a été agrandie au XIIIe siècle. Elle possédait un petit cimetière attenant, situé à l’emplacement de la cour d’où l’on peut voir la croix gothique en marbre rose.

Le territoire de Bouleternère compte également deux autres chapelles : Sainte Anne, dans un verger en bordure de la nationale (XIVe siècle), et la chapelle Saint-Nazaire de Barbadell, à deux kilomètres en contrebas du village, près du Boulès. Cette dernière était l’église d’origine du village, lorsque celui-ci se trouvait encore à cet endroit. On trouve aussi deux oratoires : l’un dédié à Saint Christophe (édifié en 1974 au lieu-dit “Champ de la route”) et l’autre à Saint Marc (un oratoire du début du XXe siècle, détruit par un glissement de terrain puis reconstruit en 1962, situé sur les hauteurs).


D'un point de vue militaire, ce sont surtout les remparts qui caractérisent Bouleternère. Historiquement, les villages catalans étaient qualifiés de “circulades” : leurs rues, étroites, s’enroulaient en cercle autour de l’église. Cette configuration est liée à la “Paix de Toulouges”, un édit pontifical interdisant les violences dans un rayon de trente pas autour de l’église. Nos ancêtres eurent l’idée de construire leurs maisons en cercle à trente mètres de l’édifice, assurant ainsi la protection de tout le village. C’est l’origine de la première enceinte fortifiée, bientôt suivie d’une seconde (car trente mètres, c’était peu) lorsque la population s’agrandit. Résultat : Bouleternère était entourée de deux rangées de remparts percées de portes et hérissées de tours. Il en reste aujourd’hui deux tours et trois portes (XIIe siècle), ainsi qu’un château flanqué de quatre tours.

Le territoire comprenait aussi deux tours construites durant le haut Moyen Âge, situées au lieu-dit “Les Casteillars”.


D’un point de vue civil, d’autres éléments du patrimoine méritent l’attention, comme la “cantonada del mouli”, une chute d’eau qui alimentait deux moulins et une fabrique. L’un des moulins produisait de l’huile, l’autre était destiné aux grains. Quant à la fabrique, elle fut créée en 1876 par Jean Blanc. Elle transformait les racines de bruyère en “ébauchons” expédiés à Saint-Claude (Jura), Marseille, aux États-Unis et en Afrique du Sud, où ils servaient à confectionner divers objets, notamment des pipes. L’activité prit fin en 1970. Près de la chute subsistent deux roues de moulin caractéristiques, témoignage de ce passé.

En limite du village, le promeneur trouvera une fontaine ornée d’un blason, dont l’eau passerait pour avoir un pouvoir de guérison. Sur le territoire communal se trouve également une ancienne carrière de marbre exploitée aux XVIIe et XVIIIe siècles. Enfin, pour les amateurs de balades, Bouleternère possède un dolmen hélas ruiné, au lieu-dit “Castelias” (l’emplacement des deux tours), et un second, à la limite des territoires de Saint-Michel-de-Llotes et Casefabre.


Le dolmen du col de la Llosa

Dolmen du col de la Llosa

Dolmen du col de la Llosa

Le dolmen du col de la Llosa est une structure mégalithique datant du Néolithique. Restauré récemment, il se compose d’un cercle au sol de 10 mètres de diamètre, rempli d’un amoncellement de pierres de schiste, appelé « cairn ». Un chemin rectiligne traverse cet amas de pierres jusqu’à son centre, où se trouve le dolmen proprement dit.

En savoir plus sur le dolmen du col de la Llosa.


La chapelle Ste Anne

La chapelle Ste Anne

La chapelle Ste Anne

La chapelle Sainte-Anne est un curieux petit édifice religieux, aujourd’hui située dans un verger, sur la droite de la route nationale montant vers la Cerdagne. On la connaît aussi sous son nom originel, "Notre Dame del Congost". Elle fut construite à la fin du XIVe siècle, sous le règne des premiers rois de Majorque.

En savoir plus sur la chapelle Ste Anne.


La chapelle St Nazaire de Barbadell

La chapelle St Nazaire de Barbadell

La chapelle St Nazaire de Barbadell

Seul vestige encore debout de Barbadell, l'ancienne église Saint-Nazaire présente un plan typique du IXe siècle. Elle apparaît dans un acte de consécration daté du 25 octobre 1151 en tant que dépendance de Serrabone, sous le nom d’« Ecclesia de Barbadello ». En 1265, elle est mentionnée comme paroisse, ce qui témoigne de l’importance du lieu au XIIIe siècle.

En savoir plus sur la chapelle Saint-Nazaire de Barbadell.


Dolmen des Rières

Le dolmen des Rières

Le dolmen des Rières

Le dolmen des Rières est un monument mégalithique situé sur le territoire de Bouleternère. Il fait partie des nombreux éléments du patrimoine préhistorique des Pyrénées-Orientales.

Il s'agit d'un dolmen simple, datant du chalcolithique (fin du IIIe millénaire). Il est en grande partie ruiné, ses dalles sont détruites et éparpillées au sol. Il reste des traces du tumulus, ce grand cercle entourant le dolmen, fait de cailloux et de terre, destiné à consolider l'ensemble. Ce dolmen avait la même fonction que les autres dolmens du département : celle d'une tombe collective.

En savoir plus sur le dolmen des Rières, à Bouleternère.


Histoire

Le territoire de Bouleternère est riche de vestiges attestant la présence de nos lointains ancêtres préhistoriques. Deux dolmens existent à Bouleternère, le premier à l'est de la ville (dolmen des Rières), l'autre au sud (dolmen du col de la Llosa), à l'intersection entre Bouleternère, Casefabre et Saint-Michel-de-Llotes.

L'histoire proprement dite de ce bourg, monté comme les autres autour d'une église citée en 1142, commence réellement sous les Rois de Majorque (1276-1344). L'église paroissiale était dédiée à Saint Sulpice. D'origine romane, elle fut remplacée par une seconde construite au XVIIe siècle en utilisant un mur de l'église initiale. Elle avait un plan rectangulaire sous voûte en arc brisé.

Le village était protégé par un château qui apparaît au Xe siècle. Il avait été acheté par le bailli du village, Arnaud Buffard, en 1276 (qui resta bailli jusqu'en 1311) à son seigneur, le comte Hugues de Pallars. Un château à l'époque était essentiellement une tour fortifiée qui servit plus tard de clocher d'église. Le bailli revendit le château à Jacques Ier de Majorque, et c'est ainsi que Bouleternère devint une citadelle royale.

Les rois successifs marquèrent le royaume par une foule d'aménagements dans les plus petits villages. Bouleternère vit ainsi se créer une grande route qui le traverse de part en part, sur le modèle d'une antique voie romaine, la Via Confluentana (voir le dossier sur l'Antiquité en Roussillon). Les rues furent redessinées et les routes améliorées. Le village se dota également d'un réseau d'eau grâce à la création d'un canal d'alimentation en pierre, suivant le tracé de l'ancien ruisseau mentionné dès 1052. Les restes de ce canal sont toujours visibles de nos jours.

Jacques Ier de Majorque concéda les droits de haute justice à Pierre de Fenouillet. Lorsque le roi mourut, c'est son fils Sanche Ier qui le récupéra, mais le 28 octobre 1314, il le céda à Pierre de Fenouillet, devenu vicomte de Fenouillet et d'Ille. Bouleternère passa ensuite à son fils Pierre (mort en 1353), puis à André, à Pierre, puis enfin à Galcerand de Pinos.

Plus tard, la ville fut fortifiée, un mur d'enceinte assurant aux villageois la tranquillité. Ce mur était flanqué de sept tours rondes implantées régulièrement, et les poternes étaient défendues par des fortins massifs. Au cœur du village fut construit une cellera, petit donjon capable d'accueillir la population. Le village s'agrandissant, des constructions furent bâties à l'extérieur de l'enceinte. Un hospice fut même créé durant le XIVe siècle, exactement en 1320, dans ce qui est aujourd'hui la rue Prosper Mérimée (cet hôpital sera définitivement détruit en 1950). À cette époque, la ville dépendait de la viguerie du Conflent, dont les seigneurs étaient les mêmes que ceux de la ville d'Ille-sur-Têt, ce qui a uni les deux villes.

En 1359, on comptait 36 feux à Bouleternère (Prades en comptait 32, Castelnou 38 et Ille 143) (1 feu = environ 6 à 7 personnes). Revenons à présent au dernier possesseur de Bouleternère, Galcerand de Pinos. Au XVe siècle, le roi de France Louis XI est maître du Roussillon. Ce dernier propose certaines de ses terres contre celles de Galcerand, mais celui-ci refuse. Il est alors destitué au profit de Gaston de Lyon, sénéchal de Saintonge, qui prendra possession du fief le 24 octobre 1464. Puis Bouleternère passera successivement à Pierre de Rocaberti en 1473 et à Guillaume de Caramany en 1485.

Durant le XVe siècle, la population du village ne cessa d'augmenter, ce qui lui permit d'obtenir l'appellation de "bourg" et donc d'avoir des représentants aux Corts. Peu de temps après, la vicomté de Fenouillet fut récupérée par les descendants de Galcerand de Pinos, Pierre de Castro, et Bouleternère, qui en faisait partie, le fut également. Pierre la transmit à son fils Philippe de Castro, mais celui-ci décéda sans enfant. Sa sœur Marguerite de Castro, qui avait épousé François de Moncada, hérita de la vicomté et lui transmit en dot, mais son mari mourut en 1635. En 1542, un fait historique marqua le village. Alors que le Roussillon était en pleine guerre contre l'armée du dauphin de France, futur Louis XII, la ville opposa une résistance héroïque. Le dauphin parvint tout de même à s'en emparer et saccagea le village, tuant les trois consuls et la plupart des habitants. De retour en Espagne plus tard, Philippe II d'Espagne reconnut à sa juste valeur les mérites de la ville et fit entreprendre sa reconstruction, commençant par les maisons, puis les murailles, et enfin l'église, achevée en 1659.

Sa construction eut lieu grâce à la volonté de la famille Pontich, dont l'un des membres, Francesc, prêtre de Bouleternère, a été anobli par Philippe IV en 1639, mais elle coûta tant au village qu'il fut ruiné, ce fut le début de son déclin. Un emprunt dut même être fait le 4 février 1654. Son fils Guillaume-Raymond devint alors vicomte d'Ille jusqu'en 1642, année où Louis XIII, maître du Roussillon, donna la vicomté à Joseph d'Ardena, comte de Darnius (1642-1659). Guillaume-Raymond put la retrouver en 1659 au traité des Pyrénées, mais à sa mort en 1670, c'est de nouveau Joseph d'Ardena qui en devint possesseur durant la guerre de Hollande (1674-1678). À la fin de la guerre, le fils de Guillaume-Raymond obtint la vicomté et Bouleternère avec, puis son petit-fils qui n'eut qu'une fille, Thérèse. Celle-ci se maria avec Luis de Média-Coéli, qui conserva la vicomté jusqu'à la Révolution.

Il faut noter pour finir que sur le territoire de l'actuel Bouleternère se trouve la chapelle Saint-Nazaire, récemment rénovée, qui était le centre d'un autre village à présent disparu, appelé Barbadell, ainsi qu'une carrière de marbre exploitée aux XVIIe et XVIIIe siècles.



Informations techniques

Nom Bouleternère Nom catalan Bulaternera Code commune 66023
Canton Le Canigou Arrondissement Perpignan EPCI CC Roussillon Conflent
Région Les Aspres Altitude 612 m Coord. GPS 42.649095 Est / 2.587433 Nord
Superficie 11 km2 Population 955 h. Code postal 66130
Gentillé Bouleternérois, Bouleternéroises

Population

Nous n'avons pas de données sur la population de Bouleternère avant le XIXe siècle ; les chiffres commencent avec les recensements officiels.

Années Habitants
1836 943
1901 759
1982 728
1990 625
1999 650

Si l'on note un certain déclin au début du XXe siècle, la suite de l'histoire montre une population relativement stable par rapport à celle d'autres villages.


Etymologie

Bouleternère était autrefois appelée Bula-Teranera, que l'on peut décomposer en quatre parties :

  • "Bul", signifiant 'Torrent',
  • "a", suffixe rappelant un lieu,
  • "Tera", signifiant "Terre",
  • "Nera", à rapprocher du mot "Nègre", "Noir".

Étymologiquement, Bouleternère était un lieu habité près d'un torrent dont la terre était noire (Tera Nigra). Le nom définitif du village apparaît au XIXe siècle. À noter qu'un autre village, Boule-d'Amont, tire son origine du Boulès, la rivière locale qui descend des Aspres. Il y avait donc "Boulès d'Amont", qui a gardé sa forme originelle, et "Boulès d'aval", devenu "Boulès de la terre noire".


Héraldique

Blason Bouleternere

Expression héraldique

D'azur au lion d'argent tenant de sa dextre une fleur de lys d'or.

Description

Ce blason est relativement simple et peut être compris facilement avec quelques connaissances de base en héraldique. "D'azur" fait référence à la couleur bleue, qui est la couleur de fond du blason. Le lion est qualifié "d'argent", un terme qui désigne la couleur blanche en héraldique. La "dextre" du lion, qui désigne sa main gauche (la "senestre" étant la main droite), tient une fleur de lys "d'or", soit jaune.

Explications

Le blason de Bouleternère représente un lion d'argent tenant dans sa patte une fleur de lys, symbole de la possession de la ville par le roi de France. Le fond bleu est probablement un hommage à la royauté française. On peut également observer une grande similitude avec le blason de Canet-en-Roussillon, qui est également bleu et présente un lion.



Situation et accès

Bouleternère est une ville située dans la vallée de la Têt, à la transition entre le Ribéral et le bas-Conflent. Elle se trouve à mi-chemin entre Ille-sur-Têt et Vinça, sur la rive droite de la rivière. Pour s'y rendre, rien de plus simple : au départ de Perpignan, il suffit de suivre la Nationale en direction de Prades/Andorre. Après Ille-sur-Têt, la voie rapide se rétrécit, et c'est à ce moment précis qu'il faut tourner à gauche en direction de Bouleternère.

Une fois à Bouleternère, plusieurs itinéraires s'offrent à vous : une route mène à Corbère-les-Cabanes ou à Saint-Michel-de-Llotes, tandis qu'une autre part plein sud en direction de Casefabre et du prieuré de Serrabone.

Villes Villes ou villages Hameaux Hameaux, autres sites Site militaire Site militaire Edifice religieux Edifice religieux Patrimoine civil Patrimoine civil Site naturel Site naturel Site industriel Site industriel



Rejoignez-nous sur les réseaux sociaux !

Facebook Instagram Bluesky Threads
Facebook Instagram Bluesky Threads
Drapeau catalan Les Pyrénées-Orientales

Copyright 2013 - 2025 - Toute reproduction interdite sans l'autorisation de l'auteur. Ce site Internet est un site privé, non officiel, issu du travail de compilation des oeuvres de différents auteurs. Sauf mention contraire, les photos sont la propriété du webmaster. Toute utilisation des textes, photos ou autres éléments de ce site internet sont interdits sans accord du webmaster.