Ce petit hameau de La Llagonne, situé sur les hauteurs, est bien isolé. S'il n'y a que peu d'activité sur place, c'est un coin magnifique, offrant une vue fantastique sur la vallée du Capcir et sur le Cambre d'Aze !
Un ancien village de pêcheurs, dernier à exercer encore cette activité
Ce petit hameau de La Llagonne, situé sur les hauteurs, est bien isolé. S'il n'y a que peu d'activité sur place, c'est un coin magnifique, offrant une vue fantastique sur la vallée du Capcir et sur le Cambre d'Aze !
Ce petit hameau de La Llagonne, situé sur les hauteurs, est bien isolé. S'il n'y a que peu d'activité sur place, c'est un coin magnifique, offrant une vue fantastique sur la vallée du Capcir et sur le Cambre d'Aze !
Les Cortals est un lieu un peu étrange, très isolé. Il s'agit d'une ancienne commune, brièvement indépendante sur le plan administratif, avant que sa faible démographie ne pousse le législateur à l'intégrer à La Llagonne. Il y a peu à en dire : c’est un petit groupe d’une dizaine de maisons serrées les unes contre les autres, avec un hangar agricole sur les hauteurs. Le hameau se situe le long de la route d’Ayguatébia, une route peu fréquentée mais en bon état, malgré les intempéries fréquentes.
Ce qui surprend le plus, c’est la densité des habitations. Dans un tel isolement, on s’attendrait à voir quelques maisons récentes éparpillées autour du noyau ancien, mais ici ce n’est pas le cas. Le village donne l’impression d’un hameau abandonné… mais il ne l’est pas.
Autre particularité : il est installé à flanc de coteau, au milieu d’une prairie herbeuse, à la lisière de la forêt. On a vraiment l’impression qu’il a été posé là, au milieu de la vallée, sans raison évidente.
Je ne connais pas bien ce hameau — je n’y suis passé qu’une ou deux fois — mais je peux dire que l’air qu’on y respire est d’une pureté rare, et que la vue y est splendide. À 1600 mètres d’altitude, l’hiver doit y être rude. La route n’étant pas un axe prioritaire, elle ne doit pas être déneigée rapidement.
Le mot "cortals", en catalan, désigne des prés clos où l’on élevait autrefois bovins et ovins. Cette zone devait historiquement servir de lieu de pacage pour les habitants de La Llagonne et de Mont-Louis. Aujourd’hui, le village peut faire office de point de départ pour des balades à pied, mais pour être honnête, si j’avais le choix, je partirais d’un autre endroit, avec plus de possibilités.
Tout comme La Llagonne, le territoire des Cortals n’a conservé aucun vestige de l’époque préhistorique : ni du Paléolithique, ni de la période mégalithique (dolmens ou menhirs). Cela ne signifie pas pour autant que nos ancêtres n’y vivaient pas, simplement qu’ils n’y ont laissé aucune trace identifiable. Les différents peuples qui se sont succédé dans la vallée n’ont pas davantage laissé d’empreintes concrètes : les Celtes (vers 500 av. J.-C.), les Romains (à partir de -128), les Wisigoths (408), puis les Sarrasins (739) ont occupé la région, mais de manière presque invisible pour les historiens. Il faut dire que si les Romains ont beaucoup construit, les Sarrasins, eux, se sont surtout contentés d’occuper le terrain.
En 811, Charlemagne conquiert militairement le Roussillon et y introduit le système féodal. C’est à partir de cette époque, marquée par la christianisation, que commence véritablement l’histoire des Cortals.
Le premier témoignage écrit du village remonte à l’an 968, lorsqu’un document du pape Jean XIII mentionne la chapelle « Saint-Valentin de Sponda », située environ un kilomètre au nord de l’actuel village. En 1070, une seconde mention précise que Saint-Valentin de Sponda se trouve « à l’occident d’Ayguatébia ». Un petit village s’est alors formé à proximité de la chapelle, sur un site que l’on nomme aujourd’hui « Les Casals ». Ce village primitif fut déplacé ultérieurement pour une raison restée inconnue.
Initialement sous l’autorité du comte de Cerdagne, le territoire passa ensuite, à la suite d’une donation, à l’abbaye de Saint-Michel de Cuxa, avant de revenir au seigneur de Nyer. Vers la seconde moitié du XVIIe siècle, Les Cortals deviennent une possession de Charles Ier de Banyuls, de la famille de Banyuls de Montferrer. On retrouve enfin le hameau aux mains de la famille Ducup de Saint-Paul, originaire de Perpignan, aux alentours de 1789.
Les Cortals deviennent une commune à part entière en 1802, mais la faiblesse de sa population entraîne leur rattachement à La Llagonne en 1823, sous le nom de « La Llagonne - Les Cortals ». Le village n’eut qu’un seul maire, Isidore Capdet, dont la sépulture était encore visible au milieu du XXe siècle sur le territoire même des Cortals.
Nom | Les Cortals | ||
Région | Haut-Conflent | Coord. GPS | 42.529910 Est / 2.136343 Nord |
"Les Cortals" signifie "Les champs clôturés" en catalan. C'est à cet endroit qu'il y avait les pacages, apparemment.
"Les Cortals" est un hameau de La Llagonne, situé de l'autre côté de la vallée. Il s'agit d'un groupe de maisons isolées le long de la route menant à Ayguatébia, construites à 1600 mètres d'altitude. Pour y accéder, prenez la route de Formiguères, après le village, puis suivez celle des Garrotxes qui part sur la droite.
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