De quoi s'agit-il ?
Notre-Dame de Laval est une chapelle du Fenouillèdes, près de Caudiès-de-Fenouillèdes. Isolée dans la campagne, elle est toutefois bien visible dans toute la région, car elle surplombe légèrement les vignes et autres terres agricoles alentour.
C'est une chapelle plutôt originale. Elle est composée de la chapelle proprement dite, bien sûr, un bâtiment à nef unique terminé par un chœur pentagonal et surmonté d'un clocher octogonal, lui-même se terminant par une flèche très réussie qui s'intègre non seulement à la chapelle, mais aussi à la végétation environnante. Sur le site de la chapelle, il y a aussi une grande fontaine pouvant servir d'abri et un portail d'entrée assez particulier, puisqu'il ressemble un peu à un portique. Notre-Dame-de-Doumo, datant du Xe siècle. Il faut dire que de nos jours, on ne passe pas par là pour aller à la chapelle, on fait plutôt le tour par l’arrière, où une aire de pique-nique a été aménagée.
Cette chapelle a été construite au XVe siècle, sur l'emplacement d'un oratoire mentionné en 1483. Elle contient un autel et son tabernacle en marbre (1781). Le retable du maître-autel est très joliment sculpté (XVe). La chapelle abrite aussi un groupe représentant sainte Anne et la Vierge Marie (XVIe), une statue de la Vierge (XVe), ainsi qu'une inscription (1483) et trois toiles du XVIIe.
L'aire de pique-nique et la restauration de la chapelle
Il faut savoir que cette chapelle n'est pas seulement un lieu de pèlerinage. C'est aussi un site de pique-nique et un point de départ pour des balades à travers la forêt proche. Le site est très agréable pour passer un dimanche en famille. Cette chapelle est restaurée lentement par un bénévole, un habitant de Caudiès-de-Fenouillèdes, retraité, qui consacre une partie de son temps à son entretien. Grâce à lui, la fontaine-abri du parc Jean Jouret a retrouvé sa toiture et ses murs (2003), la voûte et les murs de la fontaine Saint-Gaudérique ont été décapés (2004), la porte de la niche abritant la statue du saint, autrefois invoqué pour faire pleuvoir, a été refaite (2004), et le portail a été restauré (ferronnerie et boiserie, 2005). En 2007, il a fauché la végétation envahissante, puis entretenu les pelouses alentour.
Merci à lui, un bel exemple de sauvegarde bénévole du patrimoine.