Paulilles

Magnifique baie protégée, Paulilles est aussi un haut-lieu de la sauvegarde du patrimoine local

Principale ville du Fenouillèdes, Saint-Paul est un véritable centre urbain qui attire l’activité économique de sa région. Mais Saint-Paul, c’est aussi un riche patrimoine culturel et gastronomique qui contribue à sa renommée.

Une charmante ville à découvrir sans tarder.

Principale ville du Fenouillèdes, Saint-Paul est un véritable centre urbain qui attire l’activité économique de sa région. Mais Saint-Paul, c’est aussi un riche patrimoine culturel et gastronomique qui contribue à sa renommée.

Une charmante ville à découvrir sans tarder.

Saint-Paul-de-Fenouillet est l’une de ces villes typiques du Fenouillèdes, avec ses ruelles étroites, ses places un peu cachées et ses champs baignés de soleil. Mais c’est aussi une ville dynamique, aussi bien sur le plan économique que culturel.

La ville regroupe une bonne partie des commerces de la région. Si sa voisine Caudiès est elle aussi assez bien pourvue à ce niveau, Saint-Paul joue un rôle de centre régional, absorbant une part importante de l’activité économique de la vallée. Elle accueille plusieurs entreprises qui renforcent cette dynamique, sans oublier l’activité agricole et ses nombreuses vignes. C’est également une destination touristique, avec plusieurs atouts : le chapitre, un édifice religieux bien connu dans la région, l’ermitage de Galamus, véritable curiosité, ainsi que les gorges de Galamus, propices aux activités sportives et nautiques. On peut également citer les gorges de la Fou, assez courtes mais toujours impressionnantes.

Saint-Paul bénéficie aussi d’une vie associative importante, notamment dans les domaines culturel et festif. La ville elle-même est plutôt classique, avec de longues ruelles étroites et piétonnes bordées de maisons parfaitement alignées. Rien d’original en soi, mais la commune fait avec ce que l’histoire lui a légué. La présence de la route principale qui traverse le centre-ville pose néanmoins problème, car elle divise la ville en plusieurs quartiers — chose qui ne se produirait pas si le contournement existait. Cela dit, Saint-Paul s’en sort plutôt bien comparée à Maury ou à Caudiès, véritablement coupées en deux par cette même route.

En définitive, la vie semble assez agréable à Saint-Paul : il y fait bon vivre.


Patrimoine, curiosités à voir sur place


Le patrimoine de Saint-Paul-de-Fenouillet est relativement important, la ville fait partie des villes les mieux dotées en la matière.


La collégiale

La collégiale date de 965, elle est donc plus que millénaire. C'était initialement un couvent de moines bénédictins. Elle est mentionnée pour la première fois dans un testament du comte de Cerdagne, Sunifred II, sous le nom de San Pau de Monisat ou Valloles. En 1000, le comte de Besalú en fit don à l'abbaye Saint-Michel de Cuxa. Par la suite, elle passa entre les mains de Pierre II, vicomte de Fenouillet, Bernat II de Besalú, puis de l'abbaye de Moissac et en 1119 de Sainte-Marie d'Alet.

C'est le pape Jean XXII qui érigea le monastère en collégiale en 1318. Une collégiale est l'église du chapitre, une assemblée de chanoines rattachés à un évêché. C'est à cette époque que furent construits les bâtiments de la collégiale de Saint-Paul. L'église fut reconstruite au XVIIe siècle.

Au XVIIIe siècle, le chapitre était prospère : propriétaire de nombreuses terres, les chanoines vivaient surtout de leurs rentes dans de bonnes conditions. La Révolution provoqua sa chute : vendu comme bien public, les bâtiments furent transformés en écuries et fournil. Un particulier acheta le site, condamna le clocher et le chœur, mais la nef fut transformée en appartements.

À l'époque moderne, le chapitre fut racheté par la commune en 1981. Huit ans plus tard, il fut classé aux Monuments Historiques. En 1983, la descendante de la propriétaire vendit les bâtiments à la commune, tout en gardant la jouissance d'un appartement.


L'église paroissiale

L'église paroissiale est consacrée à Saint Pierre et Saint Paul. Elle date du XIVe siècle, mais fut en grande partie reconstruite au XVIIe siècle, comme son architecture le montre. Elle contient un mobilier intéressant : le retable du maître-autel en stuc du XVIIe siècle, quatre panneaux en stuc de la même période, un panneau peint du XVIe siècle, de nombreuses statues et toiles des XVIIe et XVIIIe siècles, ainsi que deux inscriptions datées de 1307 et 1313. Le clocher accueille deux cloches du XVIe et XVIIe siècle.

Autres éléments patrimoniaux

  • Vestiges des anciens remparts.
  • Nombreux éléments architecturaux : arcades, inscriptions, maisons anciennes.
  • Plusieurs croix métalliques en fer forgé.
  • Deux anciens lavoirs.
  • Quelques oratoires.
  • Une source naturelle captée.
  • Dans les environs, vestiges d'un ancien site minier.

L'ermitage de Galamus

L'ermitage de Galamus

L'ermitage de Galamus

L'ermitage Notre-Dame-de-Galamus est un lieu de culte situé dans les gorges de Galamus, au nord de Saint-Paul. C'est un ermitage à flanc de falaise, accessible par un chemin piétonnier étroit. Mis à part le bâtiment lui-même, la chapelle se trouve à l'intérieur d'une grotte à proximité. Par ailleurs, un tunnel creusé dans la roche permet de passer de l'autre côté de la montagne, un chemin utilisé à l'époque où la route n'existait pas. Ce lieu, bien que petit, est assez intéressant à voir, ne serait-ce que pour le point de vue.

En savoir plus sur l'ermitage de Galamus.


Les gorges de la Fou

Les gorges de la Fou

Les gorges de la Fou

Les gorges de la Fou, celles de Saint-Paul, sont un passage relativement étroit à travers une "serra", une colline longue et étroite comme il y en a beaucoup dans les environs. Elles sont impressionnantes par la capacité qu'a eu l'eau à se frayer un chemin au milieu de la roche, cette roche étant étroite et haute. La rivière l'a fendue de façon très nette sur 200 m. La route qui y passe domine légèrement la Fou, et ce qui marque le passage sont les restes d'un pont que l'on dit "romain", et qui permettait autrefois de traverser la rivière.

En savoir plus sur les gorges de la Fou.


Histoire

Saint-Paul-de-Fenouillet était au VIIe siècle une « villa » appelée Mone daria. À cette époque déjà, des religieux avaient élu domicile dans une grotte des abords du futur village, lançant ainsi une tradition d’ermitage. C’est là le point de départ de l’ermitage de Galamus.

Une charte de 870, émise par le roi Charles le Chauve, établit une donation en faveur du comte Bellon portant sur diverses terres, villages et métairies dans le pays de Fenouillet — Saint-Paul en faisait naturellement partie. Bellon, comte de Carcassonne, fut également nommé comte de Roussillon, de Besalú et de Cerdagne dès que ces terres furent reprises aux Sarrasins. Dans le courant du siècle suivant, un prieuré bénédictin fut fondé sous le nom de Saint-Paul de Valolas. Ce monastère bénéficiait des mêmes privilèges que l’abbaye d’Alet. Il fut plus tard le siège d’une ancienne chanoinie et la résidence de l’évêque d’Alet, Nicolas Pavillon.

Après la guerre contre les Cathares, le bourg devint une ville royale, tout en conservant certains droits acquis par la communauté religieuse bénédictine. Lorsque cette dernière fut érigée en chapitre collégial, la ville de Saint-Paul était déjà sous la dépendance du sénéchal de Carcassonne et des gouverneurs de la province. C’est à cette époque que la ville devint la capitale du Fenouillèdes. L’église actuelle de Saint-Paul date du XIVe siècle.

Lorsque les armées anglaises envahirent le Languedoc, le comte d’Armagnac ordonna la fortification des villes de Saint-Paul et de Caudiès. Plus tard, lors de la guerre entre Charles VII et Ferdinand, roi d’Espagne, Saint-Paul disposait de fortifications en bon état. En 1536, les troupes espagnoles parvinrent à s’emparer de la ville et l’incendièrent. En 1543, les remparts furent détruits, mais reconstruits en 1565 sous le règne de Charles IX — preuve que l’on tenait à défendre la ville.

Au XVe siècle, les moines franciscains parcouraient les routes du Languedoc. De passage à Saint-Paul, ils aménagèrent la grotte de Galamus : c’est à partir de ce moment que l’ermitage prit tout son sens religieux. À la Révolution, le chapitre fut saisi et vendu comme bien national à des particuliers, qui le transformèrent en appartements. Il fallut attendre le XXe siècle pour que l’on prenne conscience de l’importance patrimoniale du bâtiment et que l’on entreprenne sa réhabilitation.

Vers 1845, les quatre portes principales de la ville furent détruites, suite logique de la disparition progressive des remparts devenus inutiles après le déplacement de la frontière.



Informations techniques

Nom Saint-Paul-de-Fenouillet Code commune 66187
Canton La Vallée de l'Agly Arrondissement Perpignan EPCI CC Agly-Fenouillèdes
Région Fenouillèdes Altitude 966 m Coord. GPS 42.809603 Est / 2.504988 Nord
Superficie 44 km2 Population 1757 h. Code postal 66220
Gentillé Saint-Paulais, Saint-Paulaises

Etymologie

Le nom chrétien de Saint-Paul provient du nom du prieuré des bénédictins qui s'installèrent sur le village dès le IXe siècle.


Héraldique

Blason StPaulDeFenouillet

Expression héraldique

De gueules à l'épée basse d'argent, garnie d'or.

Description

Le blason de Saint-Paul-de-Fenouillet présente une expression héraldique différente de la représentation actuelle. Il est difficile de dire laquelle est la plus correcte. Néanmoins, la description héraldique signifie : "Rouge (de gueules) avec une épée basse (orientée vers le bas du blason) d'argent (blanche), ornée d'or (avec des éléments jaunes)." Cette épée symbolise la martyrs de Saint Paul.

Explications

Le blason de Saint-Paul-de-Fenouillet est issu de celui du chapitre de Saint-Paul, qui présente des couleurs bleu et blanc avec des motifs en dents de scie verticales. L'épée, symbole du martyr de Saint Paul, a été ajoutée sur fond rouge. Cependant, ma description héraldique ne correspond pas exactement à la représentation communément acceptée, comme l'illustre l'image ci-dessus.



Situation et accès

St Paul-de-Fenouillèdes est une ville de moyenne importance se trouvant au centre de la vallée de l'Agly, à l'endroit où celle-ci arrive du Nord à travers les gorges de Galamus. La ville est a un nœud routier car elle est à la fois sur la départementale reliant Perpignan à Foix et sur la route menant vers le Nord à Galamus et vers le Sud vers Sournia et Ansignan. C'est un peu la porte d'entrée des villages du Fenouillèdes.

Pour aller à St Paul au départ de Perpignan c'est assez simple, il suffit de prendre la route de Foix qui débute à côté de l'aéroport et de la suivre. Vous traverserez Cases-de-Pène, Estagel puis Maury avant d'arriver sur place.

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