Par beau temps, face au Canigou, elle est l'une des plus belles chapelles du département.
La chapelle Saint-Jean de Dossorons se situe au-dessus de Sirach, dans un magnifique environnement verdoyant. Si la chapelle est assez classique, c'est justement son cadre un brin bucolique qui en fait tout le charme.
Et en hiver, par temps maussade, elle révèle un potentiel photographique fantastique !
La chapelle Saint-Jean de Dossorons se situe au-dessus de Sirach, dans un magnifique environnement verdoyant. Si la chapelle est assez classique, c'est justement son cadre un brin bucolique qui en fait tout le charme.
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L'ermitage Saint-Jean de Dossorons est situé à 500 m au sud-ouest de Codalet. Il est cité pour la première fois en 1350 sous le nom d'Ecclesia Sancti Johannis. Probablement déclassée en raison de sa fréquentation limitée – l'église paroissiale de Codalet étant toute proche – elle réapparaît un demi-siècle plus tard, en 1450, sous l'appellation de Capella heremitana, indiquant son usage comme ermitage.
La chapelle, perchée au sommet de la colline et entourée de végétation, présente un style roman monobloc typique de la région. Sa façade en pierres est soignée, avec un portail d'entrée surmonté d'une rosace. Le sommet de la façade est couronné d'un clocheton à arc unique, équipé d'une petite cloche. L'appareillage régulier des pierres de rivière, bien noyées dans le mortier, témoigne de la qualité de sa construction. Le toit est recouvert d'ardoises.
Un autre élément remarquable est l'annexe latérale, semblable à un préau. Sa charpente en bois abrite une grande croix en bois, quelques ustensiles anciens et un chapiteau décoré dont l'origine reste inconnue.
Vers le XVe siècle, les ermites étaient de véritables moines, désireux de s'isoler du monde temporel pour se réfugier dans un univers spirituel. Le site semble assez mal choisi, trop proche d'une ville alors importante, mais il faut considérer que, d'une part, il n'existait pas de chemins praticables pour y accéder — c’est-à-dire que, même physiquement proche du village, l’ermite était difficile à rencontrer — et que, d'autre part, il y avait peu de lieux où un ermite pouvait se retirer, la plupart des bâtiments religieux étant encore en activité.
Ce ne sera plus le cas à la fin du XVIIe siècle, lorsque la multiplication de lieux de culte abandonnés favorise l’essor de l'érémitisme en Roussillon. C’est notamment à cette époque que surgissent les ermites quêteurs, membres de la société catalane vers lesquels la population locale se tourne plus facilement.
St Jean suivra le cours de l'histoire sans événements particuliers. En 1790, la Révolution française et ses lois anti-cléricales entraînent la fermeture des lieux de culte autres que les paroisses et la vente des biens de l’Église. Ces années noires sont rapidement oubliées avec la réouverture au culte en 1802, soit très rapidement. En 1849, un caveau important est aménagé dans la chapelle, et enfin, en 1973, la dernière restauration majeure de cet ermitage est réalisée.
La chapelle Saint-Jean-de-Dossorons est une chapelle située sur le territoire de Codalet, sur les hauteurs de la ville, face à Sirach, que l'on voit de l'autre côté de la vallée. On l'appelle parfois St Jean de Noceras.
Pour s'y rendre il faut, à l'entrée de Codalet, bifurquer à droite pour quitter la rue principale. La route passe sous la voie ferrée, puis au-dessus. Ensuite, elle se met à serpenter en grimpant dans la colline. Une fois en haut vous êtes arrivé à la chapelle. Codalet, c'est au Sud de Prades.
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