Un ancien village de pêcheurs, dernier à exercer encore cette activité
Ville mondialement connue pour avoir été le site de découverte de l’homme le plus ancien d’Europe (bien qu’il ait depuis été détrôné), Tautavel a bénéficié d’un certain afflux touristique. La ville elle-même est agréable, mais son charme reste discret, et les visiteurs se contentent souvent d’un petit tour pour profiter des infrastructures touristiques plutôt que de découvrir pleinement le patrimoine local.
Et c’est bien dommage !
Ville mondialement connue pour avoir été le site de découverte de l’homme le plus ancien d’Europe (bien qu’il ait depuis été détrôné), Tautavel a bénéficié d’un certain afflux touristique. La ville elle-même est agréable, mais son charme reste discret, et les visiteurs se contentent souvent d’un petit tour pour profiter des infrastructures touristiques plutôt que de découvrir pleinement le patrimoine local.
Et c’est bien dommage !
Tautavel est un charmant village. Certes, il bénéficie de la renommée de son musée de la Préhistoire, mais même sans cela, il mérite largement une visite. Niché au fond d’une vallée étroite, son isolement lui confère un cadre paisible et agréable.
Le meilleur moment pour découvrir Tautavel, c’est l’été, quand la chaleur incite à profiter de l’ombre fraîche des platanes. Ce petit village se découvre idéalement avec la visite de ses environs : le musée, bien sûr, mais aussi la cave, le château, et la Torre del Far, surnommée « la sentinelle du Roussillon ». Attention toutefois : pour accéder au château et à la tour, il faut être prêt à grimper un peu !
Tautavel est un village assez compact, peu étendu dans son environnement naturel. La route reliant Estagel à Vingrau traverse le village et le structure : à droite se trouve la vieille ville, à gauche les infrastructures modernes que la commune a pu financer. Cette description reste bien sûr un peu schématique.
La mairie est située au carrefour principal, point de départ pour rejoindre le centre historique, l’église et les petites places. Les rues y sont étroites, et la cellera — ancien noyau castral autour de l’église, généralement entouré de maisons fortifiées — est ici peu visible. Les rues ont été largement ouvertes et modifiées, atténuant ce caractère fortifié. Cela n’enlève rien au charme des ruelles, simples mais agréables. Un atout : la présence régulière de panneaux explicatifs sur la vie d’autrefois, la fonction d’une fontaine ou l’histoire des bâtiments, enrichit la visite.
La plupart des équipements sont alignés le long de la route principale, véritable colonne vertébrale de la vie du village. À l’entrée, côté Vingrau, on trouve la cave coopérative, les services, et l’accès au musée de la Préhistoire, un peu en retrait. Plus au centre : la mairie, plusieurs restaurants, des hébergements dont un hôtel, ainsi qu’un palais des congrès servant principalement de salle polyvalente. Juste derrière s’étend un grand parc avec une aire de jeux pour enfants et des parkings. Tautavel possède également une bibliothèque, rattachée à la maison des jeunes et de la culture, un espace dédié aux loisirs et à l’éveil culturel des enfants. Le village dispose de son propre groupe scolaire.
En comparaison avec l’importance du musée, les infrastructures liées à la vie quotidienne restent modestes : quelques terrains de sport et des activités privées à pratiquer hors du village. Cela s’explique sans doute par la faible population, et l’on remarque un manque certain de parcs publics.
Naturellement, la commune dispose aussi d’un office de tourisme, indispensable dans ce contexte.
La vie à Tautavel semble agréable toute l’année. La taille modeste du village ne laisse pas place à l’ennui. Plusieurs activités sportives sont proposées, et de nombreuses associations, notamment culturelles, profitent de la présence du musée pour organiser des événements liés à la Préhistoire. Il existe aussi des associations d’aide aux personnes âgées, témoignant d’une vie locale dynamique et diversifiée.
Incontournable, le musée de la Préhistoire propose un parcours didactique autour des fouilles menées dans la Caune de l'Arago. On y découvre une reproduction de la grotte et le célèbre crâne vieux de 450 000 ans, mis au jour par Henri de Lumley. À noter qu’un autre musée préhistorique existe dans le département, à Bélesta, plus modeste, présentant des objets néolithiques issus des fouilles d’une grotte locale.
Le musée est situé un peu en hauteur par rapport à la route. On peut y accéder soit par un escalier, soit par une route plus douce, passant à côté du mur de Moretti : une fresque remarquable racontant l’histoire de l’humanité à partir du crâne de Tautavel. Le bâtiment, bien que construit depuis plusieurs années, reste moderne et s’orne d’une statue représentant l’homme qui vivait ici il y a 450 000 ans.
À Tautavel, la cave coopérative se visite également, et les environs sont très agréables. On peut notamment voir la chapelle des Saintes Puelles, à la sortie du village en direction d’Estagel. Pendant une partie de l’été, Tautavel vit au rythme de la Préhistoire : des ateliers initient les enfants à l’art ancestral du feu sans briquet ou à la taille de pierres.
Si le tourisme constitue un pilier de l’économie locale, il n’est pas l’unique activité. Le village compte plusieurs restaurants, chambres d’hôtes, un hôtel et des gîtes. On y trouve aussi quelques artisans : un forgeron vendant des couteaux locaux, un fabricant de bijoux en grenat (la pierre régionale), et une bergerie proposant des fromages, parfaits pour accompagner les vins produits par une vingtaine de vignerons passionnés, reconnus pour la qualité de leurs crus.
Les commerces sont relativement nombreux pour une si petite commune, effet positif du tourisme : boulangerie, épicerie, tabac-presse, salons de coiffure, mais aussi une boutique de création de jeux, plus surprenante dans ce contexte.
Par ailleurs, plusieurs entreprises locales œuvrent dans le bâtiment : maçonnerie, peinture, charpente, ferronnerie, électricité, et un garagiste.
Le patrimoine de Tautavel est, par certains aspects, l'un des plus riches d'Europe, puisque c'est ici qu'a été retrouvé le plus vieil Européen ! Mais réduire le patrimoine de Tautavel à la seule grotte serait une hérésie, tant il y a d'autres lieux à découvrir, parfois inattendus.
La caune de l'Arago
La caune de l'Arago est le nom local de la grotte de Tautavel, où a été retrouvé le plus vieil Européen. Son crâne est exposé dans le musée, en tant que pièce maîtresse.
La grotte se trouve légèrement à l'écart du village. Elle n'est pas ouverte à la visite, mais on peut facilement l'apercevoir de loin. Depuis les gorges de Gouleyrous, il suffit de lever les yeux pour voir, dans la montagne, les installations permettant de s'y rendre à pied.
En savoir plus sur la caune de l'Arago.
La chapelle des Saintes Puelles
La chapelle des Saintes Puelles est une petite chapelle du XIXe siècle située à l'est de la ville, le long de la route d'Estagel. Érigée sur le site d'un ancien prieuré abandonné, elle rappelle le souvenir de deux jeunes filles ayant pris soin du corps de Saint Saturnin, premier évêque de Toulouse.
Aujourd'hui, cette chapelle est un lieu de promenade et de loisir, facilement accessible à quelques centaines de mètres du village.
En savoir plus sur la chapelle des Saintes Puelles.
Le château de Tautavel
Le château de Tautavel est aujourd'hui en ruines, mais ses vestiges se dressent encore sur la falaise, juste au-dessus de la ville. Il s'agissait d'une place forte de première importance, malheureusement détruite volontairement par Vauban.
Le chemin qui part du village et mène à la torre del Far passe à proximité du château. Il permet d'observer ses vestiges, assez nombreux, et de se faire une idée de son apparence à son apogée.
En savoir plus sur le château de Tautavel.
Les gorges du Gouleyrous
Les gorges de Gouleyrous forment un défilé de la vallée du Verdouble, juste avant d'arriver à Vingrau. Étroit et encaissé, ce site impressionne par la couleur grise des rochers et leurs formes parfaitement arrondies, creusées par le courant.
Site de loisir très prisé, les gorges disposent d'un parking payant et d'une buvette. On peut néanmoins profiter des galets pour se détendre et apprécier la fraîcheur de l'eau.
En savoir plus sur les gorges de Gouleyrous.
Le mur de Moretti
Le mur de Moretti est une œuvre monumentale retraçant l'histoire de l'humanité. Elle se présente sous la forme d'une peinture sur des blocs de béton, haute et longue. Initialement exposée dans les sous-sols du Forum des Halles à Paris, elle fut déplacée à Tautavel lors du réaménagement parisien. Le choix de Tautavel est évident : la fresque intègre en début de composition une sculpture de grande taille du crâne de l'homme de Tautavel.
Aujourd'hui, le mur est visible près du musée et difficile à manquer lorsqu'on se rend sur place.
En savoir plus sur le mur de Moretti.
La torre del Far
La torre del Far est le nom donné à la tour cylindrique surplombant Tautavel. On l'appelle également la sentinelle du Roussillon, car elle domine la plaine. Elle est visible de n'importe quel point de la Salanque, sur le premier serrat de la chaîne des Corbières.
En savoir plus sur la torre del Far.
En dehors de ces éléments, le centre-ville de Tautavel possède une église paroissiale consacrée à Saint Genès. Il s'agit d'un bâtiment simple et rectangulaire, massif, construit en galets de rivière avec des angles en pierre de taille. Le portail et les fenêtres sont également bordés de pierre de taille. La façade présente deux œils-de-bœuf et un bas-relief intéressant représentant Noé plantant la vigne.
Dans la ville, on trouve également une fontaine au sommet de la falaise, au-dessus du village, une grande croix en bois appelée la croix Saint Martin, et un lavoir le long du canal traversant le village. Il s'agit plutôt d'un emplacement qu'un bâtiment complet, comme c'est souvent le cas dans d'autres villages. Sur la place de l'Ille, on peut aussi voir un ancien puits.
Tautavel est donc le village dont nous pouvons remonter le plus haut dans l'histoire locale, mais aussi dans celle de l'Europe entière. À cette époque, la vallée du Verdouble était riche en gibier et en arbustes fruitiers, ce qui en faisait un lieu d'habitat de choix pour nos lointains ancêtres. (Voir le dossier sur la préhistoire.) Par la suite, les évolutions de l'homme n'ont pas laissé de traces dans cette région, mais nul doute que durant tout le Paléolithique, puis le Néolithique, cette vallée a été habitée et que des restes nous sont parvenus. Durant le Néolithique, la preuve d'habitat la plus fréquente est l'érection de monuments funéraires, les dolmens, mais nous n'en avons pas trouvé à Tautavel.
Puis les Celtes occupèrent la région vers -500, mais là aussi, il n'existe pas de traces de leur passage. Pourtant, cette vallée semble être un lieu privilégié, plus sûr que la plaine marécageuse. Les Romains colonisèrent la région en -121 et s'y établirent durablement. Ils construisirent de nombreuses villas, à l'origine de plusieurs villages, ainsi qu'un pont particulier connu dans tout le département : le pont-aqueduc d'Ansignan. Mais rien de tout cela à Tautavel. Il faudra attendre leurs successeurs, les Wisigoths, qui récupérèrent les territoires romains lors de leur chute. Quelques tombes wisigothiques ont été retrouvées sur le territoire du village et sont aujourd'hui exposées au musée de la préhistoire.
Par la suite, l'histoire de ce bout de territoire se fait discrète. Les Sarrasins, qui remontèrent en 739 jusque dans le Nord de la France, écrasèrent les Wisigoths, avant d'être eux-mêmes délogés par les Francs, avec Charlemagne à leur tête. Commence alors l'époque carolingienne, qui voit la naissance des villes et villages catalans.
Tautavel apparaît pour la première fois dans un document écrit en 1011 sous le nom de Taltehull. En 1012, le comte Bernat Taillefer donne à son fils Guillem le "Castellum de Taltevull", donation confirmée par le testament du comte en 1020. Le château est cité en 1070, puis disparaît des archives. C'est bien sûr ce château qui donna naissance au village : à cette époque, les maisons étaient agglutinées contre ses murs pour être au plus proche de la protection castrale. La chapelle du château servait également d'église paroissiale. De nos jours, il reste des murs éparpillés de ce village initial, sur le versant est de la colline où fut construit le château.
Par la suite, le lieu de Tautavel désigne uniquement le château. En 1230, on le retrouve aux mains de Pons de Vernet, une famille roussillonnaise connue au Haut Moyen Âge. Cette famille possédait un grand domaine foncier au XIIIe siècle, mais Pons de Vernet décida d'échanger une grande partie de ses biens contre le château de Cadaquès, qui appartenait au comte d'Ampurias, Pons-Hug IV. L'échange eut lieu en 1261, et c'est ainsi que les paroisses de Torreilles, du Vernet, de Millas, de Tautavel (pas le château mais la paroisse), ainsi que des droits sur Salses, Barrès, Céret et Canet furent confiés à Pons-Hug IV, comte d'Ampurias. Il est également question à cette époque d'un certain Guillem de Taltahull, à qui Pons de Vernet inféode un honneur sis sur les territoires de Millas, Corbère et Vallventosa.
Il faut noter que cet échange eut lieu entre la fin de la croisade des Albigeois, qui vit la défaite des Cathares et donc du comte de Barcelone, possesseur du Roussillon, et la signature du traité de Corbeil (1258), qui officialisa la frontière entre le royaume de France et la Catalogne. Le comte Jacques de Barcelone, futur Jacques Ier le Conquérant, avait du mal à fixer une frontière avec son victorieux voisin, et les escarmouches furent nombreuses. C'est justement la signature de ce traité qui permit la construction d'une ligne de défense de part et d'autre de la nouvelle frontière. Le château de Tautavel faisait partie de cette ligne, avec Força Réal, la Salveterra, etc. Paradoxalement, cette frontière fixe et inattaquable permit à Jacques Ier de lancer des conquêtes vers la mer, conquérant les Baléares, puis d'autres îles, ce qui renforça son pouvoir et permit aux villages catalans de se développer sereinement.
En 1293, le roi Jacques II de Majorque, possesseur du royaume du même nom, fit établir les registres terriers de ses possessions. C'est le plus ancien document de recensement que nous ayons sur le village, une pièce rare.
Puis le Roussillon passa dans la tourmente de la conquête du royaume de Majorque par son voisin, le roi d'Aragon, qui finit par l'emporter. Les luttes les plus fortes eurent lieu en Conflent, et il semble que Tautavel n'ait pas été vraiment inquiété par cette guerre.
La suite de l'histoire arrive au début du XVIIe siècle, lorsque le roi de France lança une conquête des terres catalanes au nord des Pyrénées, ce qu'on a appelé "Guerre de Trente Ans". L'invasion fut rapide et lancée le 10 juin 1639. Trois mois plus tard exactement, le château de Tautavel tomba aux mains des Français. Il devait le rester à jamais puisque le traité des Pyrénées fut signé en 1659, et que cette portion du territoire catalan ne fut pas reprise lors de la dernière guerre franco-espagnole de l'histoire, celle de 1793.
En 1658, le château fut détruit à l'explosif. Le village était entre-temps devenu suffisamment important pour n'être plus dépendant de lui. Au XVIIe siècle, l'église romane du village fut déclarée trop petite pour accueillir toute la population. On se lança alors dans la construction d'une nouvelle église, plus vaste, terminée en 1615. Dédiée à Saint Génis, elle est à nef unique, avec un clocher et un portail du XIXe siècle. Elle contient aujourd'hui un retable de la Vierge et des statues de Saint Sébastien et de Saint Gaudérique du XVIIIe siècle, ainsi qu'une statue de Saint Génis du XVIIe siècle, visible dans le retable. Il y a également un groupe de statues du XIXe siècle représentant les Saintes Puelles.
La cave coopérative fut créée le 16 février 1927 par 116 propriétaires pour une somme de 900 900 francs. Elle avait un débit de 13 185 hectolitres. La totalité de la première récolte fut vendue à la société Anthérieu. Et pour finir, un petit détail : le téléphone a été installé à Tautavel en 1933.
Le village de Tautavel est bien différent de celui d'il y a seulement vingt ans. La découverte de l'homme de Tautavel a conduit à la construction du musée de la préhistoire, apportant une manne financière importante. De nombreux lotissements ont vu le jour et la ville s'est dotée d'équipements modernes (gymnase, salle de congrès, etc.). À signaler également le mur de Moretti, une œuvre grandiose d'un artiste qui a mis en valeur le crâne de l'homme de Tautavel à travers une peinture monumentale.
| Nom | Tautavel | Nom catalan | Taltehull | Code commune | 66205 |
| Canton | La Vallée de l'Agly | Arrondissement | Prades | EPCI | Perpignan Méditerranée Métropole |
| Région | Corbières | Altitude | 566 m | Coord. GPS | 42.813511 Est / 2.745698 Nord |
| Superficie | 53 km2 | Population | 877 h. | Code postal | 66720 |
| Gentillé | Tautavellois, Tautavelloises | ||||
Je n'ai pas l'explication étymologique du mot "Tautavel". Tout ce qu'on peut dire, c'est que c'est une francisation du nom catalan "Taltahull".
Expression héraldique
De gueules au pélican avec sa piété d'argent sur son aire d'or, soutenu d'une croisette ancrée du même, au chef cousu d'azur chargé de trois coquilles aussi d'or.
Description
Le blason de Tautavel est intéressant car il intègre diverses notions d'héraldisme. Comme pour tous les blasons non scindés, la description commence par la couleur de fond, ici le "gueules" (rouge). Le pélican, symbolisant la piété, est "d'argent" (blanc) et se trouve sur un "aire d'or", c'est-à-dire qu'il repose sur un fond jaune. La "piété" fait référence au sang qui coule de son cœur, une symbolique très présente dans l'héraldique. Le pélican est "soutenu" (placé au-dessus) d'une "croisette" (petite croix) "du même", ce qui signifie qu'elle est de la même couleur que l'aire, c'est-à-dire dorée. Le "chef" (partie supérieure du blason) est "cousu" (sans séparation) d'azur (bleu). Enfin, les trois coquilles de Saint-Jacques, également d'or, ornent cette partie haute du blason.
Explications
Le blason de Tautavel représente un pélican nourrissant ses petits, un symbole de sacrifice et de dévouement. C'est une image assez inhabituelle pour un village situé dans les Corbières, loin de la mer. En bas, sous le pélican, se trouve une croix d'or, tandis qu'en haut, trois coquilles Saint-Jacques ornent le chef du blason. Bien que ces coquilles soient traditionnellement associées au pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, il est curieux de noter que l'église du village n'est pas dédiée à ce saint et que le chemin de Saint-Jacques ne passe pas par Tautavel. La signification de ces coquilles reste donc un mystère, bien qu'elles puissent symboliser la protection spirituelle ou une ancienne influence religieuse.
Le village de Tautavel est une ville de moyenne importance située dans la vallée du Verdouble, à une demi-heure de Perpignan. Il est mondialement connu pour abriter sur son territoire la Caune de l'Arago, une grotte préhistorique ayant accueilli le plus ancien européen connu, il y a 450 000 ans.
Il se trouve, en pratique, dans les Corbières, une région de collines arides du nord des Pyrénées-Orientales. Pour vous y rendre au départ de Perpignan, il faut suivre la route de Foix, qui démarre à proximité de l'aéroport. Arrivé à Estagel, tournez à droite en direction de Tautavel. La route serpente dans la vallée avant d'arriver dans le village. Vous en avez pour environ 30 minutes. Une fois sur place, vous pouvez revenir par l'autre côté, la route se poursuit vers Vingrau, puis elle redescend par le Pas de l'Escala et termine par Montpins. Les amateurs de cyclotourisme connaissent bien cette route.
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