À la limite de la Salanque, du Conflent et du Fenouillèdes, Calce est niché dans une vallée peu profonde entourée de vignes, de vergers et de pâturages. Si la ville en elle-même est assez petite, son territoire s’étend assez loin vers la plaine.
Petit village entre Salanque et Corbière, aux jolis paysages.
À la limite de la Salanque, du Conflent et du Fenouillèdes, Calce est niché dans une vallée peu profonde entourée de vignes, de vergers et de pâturages. Si la ville en elle-même est assez petite, son territoire s’étend assez loin vers la plaine.
À la limite de la Salanque, du Conflent et du Fenouillèdes, Calce est niché dans une vallée peu profonde entourée de vignes, de vergers et de pâturages. Si la ville en elle-même est assez petite, son territoire s’étend assez loin vers la plaine.
Calce est une ville plutôt tranquille, car elle est isolée et donc peu fréquentée. Toutefois, la vie de village y est dynamique, portée par quelques associations locales très actives.
La commune n’est pas très étendue. Il existe bien quelques lotissements par-ci par-là, mais c’est le cœur de ville qui concentre la majorité des habitants. Ce centre est plutôt charmant, avec ses ruelles étroites, ses maisons restaurées et ses jardins arborés, même s’il ne présente pas un caractère exceptionnel. La mairie et l’église manquent de charme, contrairement au restaurant de la ville, magnifiquement mis en valeur sur la place principale. La tour carrée est originale, sans être particulièrement esthétique. Quant au château, bien qu’assez simple, il faut reconnaître que la municipalité a su le mettre en valeur grâce à un agréable cheminement piéton.
Il faut aussi noter la superbe vue sur les collines environnantes et l’ambiance "nid douillet" qui se dégage du village — chose assez rare dans la région. À 500 mètres à la sortie du bourg, en direction du col de la Dona (vers Estagel), arrêtez-vous pour observer les têtes de puits construites en bordure de vigne : c’est assez original dans le coin. Et jetez un œil aux magnifiques céramiques de M. Calvet, céramiste à Bompas, qui ornent le mur d’une maison près de la tour.
À l’extérieur du village se trouve le hameau de Las Fonts, au sud. Aujourd’hui, il ne reste guère que quelques maisons, plus ou moins à l’abandon, autour d’une ancienne église fortifiée.
L’activité économique de Calce est plutôt faible. Elle repose essentiellement sur les vignerons du village et un point multiservices. Ce dernier, créé à l’initiative de la municipalité pour faire face à la désertification commerciale, est situé place de la République. Il propose des produits de première nécessité (pain, journaux, gaz, épicerie), fait office de distributeur de billets, de bar-restaurant, et propose également des plats à emporter.
Le village compte une petite dizaine de caves coopératives, souvent exploitées par des particuliers ou de petits groupements, qui vinifient eux-mêmes leur production. L’une des curiosités locales est l’oliveraie municipale, autrefois abandonnée et désormais remise en état par la mairie, qui produit sa propre huile d’olive. Cela n’a rien d’étonnant dans une région historiquement propice à la culture de la vigne et de l’olivier, adaptés aux sols arides de Calce.
Il faut également mentionner l’usine de traitement des déchets située au nord de la commune, dans une vallée reculée et masquée par les collines. Elle incinère les déchets du département et du département voisin. Équipée de quatre fours, elle est conçue pour absorber le surplus de déchets généré par l’afflux touristique, en lissant les incinérations sur plusieurs mois. Cela demande une certaine organisation logistique, notamment pour les déchets périssables, mais le système fonctionne.
La commune étant très petite, elle ne dispose pas d’équipements publics majeurs. Les enfants bénéficient de places réservées dans la crèche de Baixas, mais Calce ne possède ni crèche ni école. Côté sport, les habitants ont accès à un terrain de tennis.
Calce est un village assez petit, mais il possède plusieurs éléments patrimoniaux intéressants.
Chapelle St Paul le Vieux
L'église Saint-Paul le Vieux est le nom donné à l'église initiale de Calce. Elle se trouve à l'est du village, à flanc de colline. Aujourd'hui abandonnée, elle est fortement dégradée : sa voûte a disparu depuis longtemps, et ses murs nord et sud sont en partie écroulés. L'église est assez petite et courte, avec un chevet en hémicycle et un fronton plat.
Eglise paroissiale St Paul
L'église paroissiale actuelle est également dédiée à Saint Paul. Elle date du XIVe siècle, a été modifiée au XVIe siècle et restaurée en 1963. Elle contient un enfeu du début du XVe siècle, un retable du début du XVIIe siècle (attribué à Barthélemy Gonsalez), une Vierge à l'Enfant du XVe siècle ainsi que quelques statues des XVIIe et XVIIIe siècles. Son abside a été construite sur l'emplacement d'une ancienne tour du château, démolie pour l'occasion, et les hommes du Moyen Âge ont simplement prolongé cette tour pour créer la nef. L'ensemble est construit avec des moellons grossiers noyés dans le mortier, caractéristique du premier art roman. Saint Paul, cette église, est d'ailleurs citée en 1151, époque où elle a été construite.
Château de Calce
Militairement parlant, c'est bien sûr le fameux château qui prédomine. C'est une large bâtisse, haute et imposante, composée de plusieurs bâtiments entourés de murs épais. À l'intérieur, on trouve tout ce qui était nécessaire pour faire survivre un groupe militaire ou civil pendant plusieurs semaines : une citerne, un puits, une salle d'armes, etc.
En savoir plus sur le château de Calce.
La ville de Calce est également connue pour posséder une intéressante porte-tour datant du XIIe siècle, qui donnait accès au château. Il ne faut pas non plus oublier le clocher civil, un édifice carré, assez étroit et haut, caractéristique du village.
Las Fonts
À l'extérieur du village, plus au sud, se trouve une seconde église du XIIe siècle, située dans un ancien hameau : il s'agit de Sainte Marie de Las Fonts.
Las Fonts (qui signifie "Les fontaines" en catalan) est un hameau de Calce situé à 5 km au sud du village, en pleine campagne. C'était autrefois un village à part entière, mais il a subi une désertification progressive au cours de son histoire.
De nos jours, c'est une sorte de place-forte de grande taille composée de plusieurs bâtiments hauts aux murs épais sur la partie est, et d'un fronton fortifié à l'ouest. L'ensemble délimite une large cour dans laquelle se trouve l'ancienne chapelle. Aujourd'hui, ce lieu est utilisé comme espace de réunion, disponible sur demande pour les habitants de Calce, par exemple pour des réunions de famille, des fêtes privées, etc.
En savoir plus sur le hameau de Las Fonts.
Situé en hauteur par rapport à la plaine, l'isolement de Calce l'a longtemps tenu à l'écart des grands événements de la région, n'étant jamais vraiment situé au cœur des zones stratégiques. Nous ne disposons d’aucune trace du territoire de Calce datant de la préhistoire. Aucun vestige du Paléolithique, ni même du Néolithique, plus récent, ne prouve l’habitat du site par nos lointains ancêtres. Par la suite, ni les Celtes (-500), ni les Romains (-121), ni les Wisigoths (408), ni les Sarrasins (735) n'ont laissé de traces de leur passage ici. Il faudra attendre, comme souvent, l’époque carolingienne pour voir apparaître le village tel que nous le connaissons aujourd’hui.
Petite particularité par rapport aux autres villages : la première mention de Calce ne concerne pas l’église paroissiale, mais le château, preuve que le village était initialement un site de défense du territoire avant de devenir un lieu de regroupement naturel de la population. Ce château était en fait une motte castrale, terme désignant un ensemble comprenant quelques maisons, le logis seigneurial, ainsi que tout le nécessaire pour vivre en autonomie (four à pain, moulin, etc.).
Nom | Calce | Nom catalan | Calce | Code commune | 66030 |
Canton | Le Ribéral | Arrondissement | Prades | EPCI | Perpignan Méditerranée Métropole |
Région | Salanque | Altitude | 330 m | Coord. GPS | 42.758370 Est / 2.754993 Nord |
Superficie | 24 km2 | Population | 220 h. | Code postal | 66600 |
Gentillé | Calçois, Calçoises |
L'étymologie du nom de "Calce" prête à controverse. D'après certains, il s'agirait d'un dérivé de "Cal", désignant un gros rocher. Mais d'autres, et il semble que ce soit l'hypothèse la plus probable, estiment qu'il s'agit d'une déformation du mot français "chaux". Il faut savoir que le village possédait une carrière de pierres à chaux, ce qui explique un peu mieux le nom.
Expression héraldique
Voici l'expression héraldique du blason de Calce : "de gueules au croissant abaissé or."
Description
Ce blason est très simple, reflétant fidèlement son expression héraldique. Lorsqu'il n'y a pas de division dans le blason, la description commence toujours par la couleur dominante. Ici, "de gueules" signifie "rouge". Il est orné d’un croissant dit "abaissé" (orienté vers le bas) et "d’or" (jaune).
Explications
Ce blason est relativement simple, et sa signification nous est inconnue. La municipalité de Calce a choisi de représenter Saint Paul, le patron de la ville, sur les plaques de rue, délaissant cet ancien blason au croissant. Pourtant, il s'agit bien du blason initial de la ville.
Calce est une petite commune située à la croisée du Fenouillèdes, du Roussillon et du Bas-Conflent. Elle se trouve au Nord-Ouest de Perpignan, à 13 km à vol d'oiseau et environ 20 km par la route. Pour s'y rendre, une seule route principale traverse la ville : d'un côté, elle arrive de Baixas ou de Pézilla-la-Rivière, et de l'autre, elle mène à Estagel. Bien qu'il existe quelques routes secondaires, celles-ci sont peu empruntées.
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