Ovansa est aujourd’hui un petit hameau situé juste au-dessous de Mont-Louis. C’est là que se trouvait autrefois le village qui a servi de point de départ à la forteresse de Vauban. Il faut bien dire que ce nom a quasiment disparu de la géographie locale, mais, pour qui s’intéresse à l’histoire de la région, il reste toujours vivant !
Ovança
L'ancien village de Mont-Louis existe toujours, mais partiellement
Ovansa est aujourd’hui un petit hameau situé juste au-dessous de Mont-Louis. C’est là que se trouvait autrefois le village qui a servi de point de départ à la forteresse de Vauban. Il faut bien dire que ce nom a quasiment disparu de la géographie locale, mais, pour qui s’intéresse à l’histoire de la région, il reste toujours vivant !
À quelques encablures de La Cabanasse se trouvait un autre village aujourd’hui disparu : Le Vilar d'Ovansa.
Ce village eut son importance, car c’est sur son territoire que Vauban décida, au XVIIe siècle, de construire la forteresse destinée à verrouiller le carrefour entre la Cerdagne, le Conflent et le Capcir. La forteresse de Mont-Louis fut ainsi édifiée ex-nihilo sur les terres d'Ovansa.
Aujourd’hui, Ovansa n’existe plus, mais on en trouve encore des traces à travers certaines vieilles maisons situées en hauteur, dans le quartier « Les Moulins » à La Cabanasse. Ces maisons conservent parfois des vestiges de cette époque, notamment des linteaux de portes gravés datant d’avant le XVIIe siècle.
Histoire
Une fois construite entre 1679 et 1681, une ville nouvelle se forma naturellement autour de la citadelle. Elle prit le nom de Mont-Louis en hommage à Louis XIV. Cependant, avant même cette construction, Ovansa était déjà presque déserté.
Le Village
Historiquement, le site est mentionné dès 965 sous le nom de « Vilar de la Perche ». Un « vilar » désigne un regroupement de grandes fermes, mais sans paroisse propre, celles-ci étant rattachées à Saint Pierre. Ce lieu n’a pas connu de développement notable au fil des siècles, et les traces documentaires sont rares. Il était cependant surveillé par une tour de garde appelée « la Casteillane ».
En 1540, on trouve la mention d’un moulin appartenant à Barthélémy Blanque, alors sous la seigneurie de Jean de Foix, frère du comte de Foix. Par la suite, en 1686, François de Fortia, marquis de Durban et premier gouverneur de la place, demanda la construction d’un second moulin. Celui-ci fut édifié en 1691 sous le nom de « Moli del Rey » (moulin du Roi). Le lieu-dit prit alors définitivement le nom de « Les Moulins », marquant la fin officielle du village.
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