Quelle jolie et intéressante ville qu’est Thuir !
Son centre commerçant et dynamique, ses infrastructures publiques, ainsi que sa vie économique soutenue par de nombreuses entreprises, en font une commune très agréable à vivre.
Une ville parmi les plus dynamiques des Pyrénées-Orientales !
Quelle jolie et intéressante ville qu’est Thuir !
Son centre commerçant et dynamique, ses infrastructures publiques, ainsi que sa vie économique soutenue par de nombreuses entreprises, en font une commune très agréable à vivre.
Quelle jolie et intéressante ville qu’est Thuir !
Son centre commerçant et dynamique, ses infrastructures publiques, ainsi que sa vie économique soutenue par de nombreuses entreprises, en font une commune très agréable à vivre.
Thuir est une grande ville, mais curieusement différente des autres. Ici, c’est le passé qui a forgé l’urbanisme, pas le présent. Alors que la plupart des grandes villes ont connu leur essor dans les années 80/90 avec la multiplication des zones résidentielles périphériques, Thuir reste centrée sur son cœur de ville. Les rues y sont nombreuses, commerçantes, animées, la ville a une véritable âme. En revanche, on trouve assez peu de lotissements autour. Elle dispose toutefois d’une importante zone commerciale, et en plein centre-ville se trouve encore l’usine Byrrh, célèbre fabricant d’alcool bien connu des habitants.
La ville de Thuir s’organise autour d’un centre-ville assez vaste, héritage de sa riche histoire, complété par de nombreuses maisons construites au XXe siècle. Ces maisons sont de plus en plus vastes et espacées au fil du temps, nécessitant la création de nouvelles avenues. L’ensemble du plan de circulation et des aménagements donne une impression de cohérence. Thuir s’articule autour de plusieurs places, dont la principale fait face à la mairie. Toutefois, la véritable place historique se trouve à côté de la fontaine, au bout de la ruelle qui mène à la porte médiévale.
Il faut distinguer le centre et l’hyper-centre : ce dernier est situé à l’intérieur des anciens remparts, dont quelques vestiges subsistent, notamment la fameuse porte médiévale. Le centre inclut l’hyper-centre mais englobe aussi les rues commerçantes, qui, contrairement à d’autres, ne sont pas piétonnes.
Les aménagements du centre-ville sont exemplaires : trottoirs larges, propres, joliment réalisés, rues agréables, nombreuses décorations, statues d’art moderne et figuratif. Seul bémol, un manque d’espaces verts en plein cœur, et la périphérie est un peu moins bien aménagée.
Autour de la ville, deux zones commerciales ont été créées : une récente, l’autre plus ancienne et beaucoup plus grande. Les services publics y sont également un peu plus présents que dans d’autres villes, avec notamment l’hôpital psychiatrique, une institution bien connue à Thuir.
Ces trois secteurs sont au cœur de l’économie locale. Les commerces se concentrent essentiellement au centre-ville, où ils sont nombreux comparés à d’autres villes de taille similaire. On y trouve une offre variée : habillement, métiers de bouche, services à la personne, professionnels de santé… La vie locale semble ici davantage centrée sur la ville que sur le déplacement à Perpignan, ce qui explique cette diversité commerciale. De nombreux commerces sont également présents dans les deux zones commerciales.
Les entreprises, en revanche, sont moins nombreuses qu’ailleurs. Par exemple, des villes comme Saint-Laurent-de-la-Salanque, Pia ou Elne comptent plus d’entreprises, souvent implantées dans leurs zones commerciales respectives. C’est un point commun entre Thuir et Elne : la présence des entreprises locales dans les zones commerciales destinées au grand public.
Thuir est aussi une ville agricole. Bloquée à l’Ouest par les montagnes des Aspres, elle dispose d’une vaste zone agricole au Nord, couvrant 1260 hectares. On y cultive légumes, vergers (abricots, pêches, nectarines) et, dans une moindre mesure, des vignes ainsi que de l’élevage, bien que ce dernier soit peu développé.
La vie sociale à Thuir est réputée intense et culturelle. De nombreux clubs dans les domaines sportif, culturel, solidaire ou mémoriel animent la ville. La population participe activement aux festivités locales. La ville s’investit aussi pour maintenir les personnes âgées à domicile, avec un service de livraison de repas, des visites régulières et un transport adapté. Par ailleurs, la petite enfance bénéficie elle aussi de dispositifs adaptés.
Dites-donc la mairie, vous ne trouvez pas que vous exagérez un peu ?
Ah, vos panneaux explicatifs sur l’église Notre-Dame-de-la-Victoire et sur l’histoire de la ville sont très jolis. Tiens, il y a même une petite description, et une situation géographique avec coordonnées GPS ? MAIS VOUS AVEZ VOLÉ LE CONTENU DE MON SITE INTERNET ! Après tout le temps que je passe à écrire, un petit crédit, ça ne coûtait rien, non ? En plus, vous avez même repris mes fautes d’orthographe… Vous ne vous relisez jamais, vous ?
Panneau de présentation de Thuir
Panneau de présentation de l'église
Bref.
Il arrive souvent que mes textes soient repris dans des publications, mais on me demande généralement la permission. Même si je mets parfois du temps à répondre, j’essaie de le faire systématiquement, et je refuse rarement. Alors, s’il vous plaît, ne découragez pas ceux qui consacrent leur temps à des travaux bénévoles. (Et rassurez-vous, Thuir n’est pas la seule ville à avoir "emprunté" mon contenu…)
Curieusement, le patrimoine de Thuir n'est pas à la hauteur de l'importance de la ville, tant sur le plan historique que démographique. Ce qui ressort surtout ici, c'est sa très belle église, construite dans un style méditerranéen.
Thuir possède également deux châteaux du XIXe siècle : le château des Rosiers et le château de Saü. Le premier a été construit par une branche dissidente de la famille Violet, à l'origine du célèbre Byrrh. Le second a été réalisé par l'architecte Petersen, à l'origine également des châteaux de Valmy et d'Aubiry, entre autres. De l'ancienne forteresse du XIIIe siècle, il ne reste que deux tours qui encadrent la mairie. Dans celle de gauche a été installé le musée des arts et traditions populaires.
L'église Notre-Dame-de-la-Victoire
L'église Notre-Dame-de-la-Victoire de Thuir est un édifice construit en 1785 sur les bases d'une église romane initialement dédiée à St Pierre, qui se trouvait à l'intérieur des deux remparts de la ville. En 1816, le saint patron changea pour devenir Sainte Marie de la Victoire. De l'église initiale subsistent quelques rares éléments architecturaux, comme une inscription du XIIIe siècle ou les fonds baptismaux de la même époque. L'église possède également une Vierge à l'Enfant réalisée vers la fin du XIIIe siècle, en plomb, ce qui en fait une Vierge noire.
L'édifice contient aussi un bénitier de 1708, deux cloches de 1686 et un grand orgue de 1864. Le retable du maître-autel et les nombreux retables datent du début du XIXe siècle, tout comme la chaire.
L'église se situe en plein centre-ville, dans le premier cercle de maisons qui formaient la ceinture fortifiée initiale de la ville.
L'église Notre-Dame-de-la-Victoire
L'église Notre-Dame-de-la-Victoire
Cet ermitage fut fondé en 1415, et sa construction commença peu après. Les premiers ermites s’y installèrent rapidement. En 1631, l’édifice apparaît sous le vocable de Saint-Sébastien, puis en 1688 sous celui de Hermita de Sant Sébastià. Au XVIIIe siècle, il fut agrandi. Le dernier ermite quitta ses fonctions lors de la Révolution française, lorsque tous les édifices religieux qui n’étaient pas des sièges de paroisses durent fermer. La chapelle fut restaurée en 1976.
La chapelle de la Piéta
La chapelle de la Piéta est une petite chapelle magnifiquement mise en valeur à l’entrée de Thuir, lorsque l’on arrive depuis Perpignan. Datant du XVe siècle, elle est assez simple, mais sa construction fait appel à des techniques sophistiquées, ce qui la rend particulièrement intéressante. Elle a été bâtie en galets de rivière, tandis que les contreforts sont en marbre bleu, probablement extrait des carrières de Thuir situées quelques kilomètres plus au sud.
En savoir plus sur la chapelle de la Piéta.
Thuir est mentionnée dès le Xe siècle dans des documents d'époque. C'était une ancienne villa royale, protégée par une enceinte qui abritait l'église et le cimetière. Cette enceinte, de forme heptagonale irrégulière, était construite en cailloux roulés et complétée par un fossé pour renforcer la défense. Au fil des années, des habitations se sont développées à l'extérieur de cette première enceinte, formant un bourg périphérique. Il fallut alors renforcer les défenses en construisant une seconde enceinte, flanquée de tours et de meurtrières. Les travaux s'étalèrent sur toute l'année 1287. L'enceinte intérieure devint une véritable citadelle, à l'image de la ville de Mont-Louis quelques années plus tard. En 1294, Thuir obtint du roi une charte de consulat.
En 1415 fut construite la chapelle de la Pietat, dans le style gothique, aux frais d'un notaire de Perpignan nommé Pierre Aybri. Elle subit des modifications architecturales au XVIIe siècle et abrite aujourd'hui une statue de la Vierge datant du milieu du XIXe siècle ainsi qu'une croix reliquaire. En 1589, un couvent de Capucins fut fondé à l'ouest de la ville, sous domination espagnole. Lors du retour du Roussillon sous contrôle français, les moines espagnols quittèrent la ville et furent remplacés par des religieux français.
La ville a beaucoup évolué au fil des siècles. La fontaine en marbre date de 1777.
Thuir joua également un rôle lors de la guerre franco-espagnole de 1793. Les Espagnols prirent la ville le 29 juin et la conservèrent jusqu'au 21 septembre, avant de la quitter après un siège mené par les Français. Avant la Révolution, Thuir était un centre commerçant dynamique, avec des activités principales telles que la papeterie, l'imprimerie et la poterie. C’est au XIXe siècle que le village connaît son apogée.
En 1827, Simon et Pallade Viollet, deux frères marchands de tissus originaires de Corsavy, fondèrent à Thuir un chais destiné à élever un vin doux naturel sous le nom de Byrrh. Sa popularité croissante entraîna l’agrandissement de la cave qui, à partir de 1965, embouteillait également d’autres marques telles que Cinzano, Bartissol ou Dubonnet. La demande pour les vins doux diminuant, cette activité ralentit en partie à partir de 1985.
L'origine du nom Byrrh est particulière : les tissus vendus par les frères Viollet étaient répertoriés sous un code de cinq lettres. Le jour de la création du vin, les lettres du dernier tissu reçu étaient B.Y.R.R.H., et c’est ainsi que le vin prit ce nom. La cave possède également une curiosité unique : le plus grand foudre en chêne du monde.
Nom | Thuir | Nom catalan | Tuhir | Code commune | 66210 |
Canton | Les Aspres | Arrondissement | Céret | EPCI | CC des Aspres |
Région | Les Aspres | Altitude | 243 m | Coord. GPS | 42.632570 Est / 2.754506 Nord |
Superficie | 20 km2 | Population | 8173 h. | Code postal | 66300 |
Gentillé | Thuirinois, Thuirinoises |
Expression héraldique
De gueules aux trois tours accolées d'or, maçonnées de sable, celle du milieu plus haute et ouverte aussi de sable.
Description
Le blason de Thuir est assez simple à comprendre. Comme pour de nombreux blasons non scindés, il commence par la description de sa couleur de fond, ici "de gueules", ce qui signifie "rouge" en héraldique. Les trois tours sont "d'or" (jaunes) et sont disposées "accolées", c'est-à-dire côte à côte. Elles sont "maçonnées" de "sable", ce qui signifie que les joints des pierres sont noirs. La tour du milieu, plus haute que les autres, est "ouverte de sable", ce qui indique que son ouverture est de couleur noire, distincte de la tour elle-même.
Explications
Le blason de Thuir représente les fortifications de la ville, symbolisées par les trois tours. Ce motif évoque la structure défensive historique de la ville et son rôle de protection, avec la tour centrale, plus haute, pouvant symboliser la citadelle ou le point le plus stratégique de ces fortifications.
Thuir est une ville d'assez grande importance située au Sud-Ouest de Perpignan, à une quinzaine de kilomètres de la préfecture. Pour vous y rendre, il faut prendre la départementale 612A, qui y mène directement. Arrivé sur place, la route croise une départementale allant d'Elne à Ille-sur-Têt, un peu à l'extérieur de la ville.
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