Perpignan

Perpignan, préfecture des Pyrénées-Orientales, a un certain charme à découvrir

Perpignan, capitale de la Catalogne-Nord et ancienne capitale continentale du royaume de Majorque, possède un charme que l’on retrouve dans la plupart des villes et villages du département, avec en plus une animation commerciale, culturelle et administrative.

Évidemment, il ne faut pas manquer une balade le long des quais, la visite de ses nombreuses curiosités, ni le plaisir de siroter un verre sur la place de la République.

Perpignan, capitale de la Catalogne-Nord et ancienne capitale continentale du royaume de Majorque, possède un charme que l’on retrouve dans la plupart des villes et villages du département, avec en plus une animation commerciale, culturelle et administrative.

Évidemment, il ne faut pas manquer une balade le long des quais, la visite de ses nombreuses curiosités, ni le plaisir de siroter un verre sur la place de la République.

Perpignan, c'est... une ville du Sud, typiquement catalane. Elle ressemble à tous les villages qui l'entourent, avec des ruelles du centre-ville très étroites, des bâtiments en galets de rivière et en cayroux, des places ombragées par des ormes ou des platanes. Elle est juste plus grande que ces villages, et avec l'urbanisation excessive de ses alentours, elle est devenue, comme beaucoup d'autres, tentaculaire. Ses quartiers périphériques ont perdu leur âme, pour peu qu'ils en avaient une, mais le cœur de ville est indéniablement resté authentique.

Perpignan, c'est... une population hétéroclite, faite de différentes cultures, venue pour des raisons variées d'horizons parfois lointains. Au centre-ville, les samedis après-midi, les jeunes de nos villages croisent les familles en promenade, en route pour une administration quelconque ou à la recherche d'un cadeau original dans l'une des boutiques du centre.

Perpignan, c'est... des quartiers bien définis ayant leurs propres âmes, parfois bien loin de leurs voisins. Perpignan se caractérise aussi par une sectorisation géographique correspondant à une origine culturelle particulière. Il y a un faible taux de brassage et le communautarisme est réel. La preuve, ce sont les clichés que l'on attribue facilement à chaque quartier : St Matthieu, le quartier populaire ; St Jacques, le quartier gitan ; le Moulin à Vent, quartier pieds-noirs, etc. Ces clichés ont toutefois tendance à tomber, émiettés par le temps qui passe et les volontés urbanistiques de la ville.

Perpignan, c'est aussi... le cœur de la catalanité française, une identité n'existant qu'ici, dans ce « petit » territoire formant l'essentiel du département des Pyrénées-Orientales et qui n'a de pendant que dans les autres régions de la Catalogne, hispaniques et hispanophones, comme nos voisins du Gérone ou des Valences. La catalanité française est un dérivé de la culture originale de ce territoire, une culture qui s'est forgée au cours des 700 ans d'indépendance de la Catalogne (897-1635), mais qui s'en est détachée depuis l'annexion du Roussillon et de la Cerdagne à la France, lors du traité des Pyrénées, en 1659. Depuis, la langue française a pris le dessus sur le catalan qui s'est peu à peu perdu dans les conversations quotidiennes, mais l'on entend encore régulièrement des expressions ou des mots catalans par ici.


Perpignan, un urbanisme lié à son histoire

L'histoire de Perpignan nous a légué une ville à l'extension épisodique. Ainsi, le cœur de la ville initiale, celle du XIIe siècle, est représenté par l'église Saint Jean le Vieux et les blocs de maisons qui y sont accolés. Il y avait même un ancien château féodal, mais celui-ci a été détruit. Il n'en reste que des souterrains, actuellement sous le cours Maintenon du centre. Puis, plus tard, une première, puis une seconde rangée de remparts sont venus protéger la ville. Au XIVe siècle, un troisième rempart marque une nouvelle extension, lançant encore plus loin l'étendue des habitations. La rue des Remparts témoigne de cette extension.

Puis la ville poursuivit son extension à l'extérieur des remparts, aux XVIIe et XVIIIe siècles, avant qu'au XIXe ils ne soient détruits. Le Castillet en est un vestige. Le XXe siècle verra la construction successive des quartiers périphériques se développant parfois dans des zones géographiquement très éloignées du centre-ville, comme c'est le cas des quartiers de Catalogne ou de la ville nouvelle du Moulin à Vent.

Si le schéma de développement urbanistique de Perpignan n'est pas original, il a pour lui sa précision, car c'est bien quartier par quartier que s'est développée cette ville, au contraire d'autres qui ont vu leur développement se faire par « grignotage » du territoire périphérique. Des cas de grignotage existent bien à Perpignan, mais ils sont terriblement rares.

Depuis la fin du XXe siècle, les constructions se font beaucoup plus rares à Perpignan. Quelques nouveaux quartiers apparaissent, comme celui du Carré d'Or, juste avant le centre commercial de la route de Canet, mais il n'y a plus de grandes réalisations ; ce sont plutôt des ajouts à des blocs urbanistiques existants qui sont réalisés. Ainsi, de nouveaux immeubles apparaissent au Moulin à Vent, un petit quartier d'une vingtaine de maisons s'est même construit juste avant Tecnosud, et sur la route de Toulouges, quelques nouveaux immeubles tout neufs, mais cela reste relativement anecdotique. En fait, ce sont surtout les villages de la plaine du Roussillon qui profitent de l'augmentation rapide de la population des Pyrénées-Orientales : Pia est en train de passer de 8 500 à 13 500 habitants en quelques années, Canet connaît une forte augmentation également, Saleilles, Cabestany, Le Soler sont des villes qui lancent de grandes zones résidentielles régulièrement, etc.


Des quartiers à l'identité forte

Géographiquement, les quartiers de Perpignan sont donc parfaitement définis. Hérités de l'histoire, récente ou plus ancienne, ils se sont développés avec une mentalité propre à ceux qui les ont occupés initialement. Il n'y a pas vraiment de cas de transfert de population d'un quartier à l'autre, sauf dans celui, emblématique, du centre-ville, qui était, depuis le Moyen-Âge et jusqu'au milieu du XXe siècle, une population aisée et qui a laissé la place à une fraction plus populaire, les personnes aisées préférant le confort des villages de la plaine du Roussillon aux immeubles anciens du centre.

Le centre-ville est limité par la Têt au nord et le parcours de l'ancien rempart démoli au XIXe siècle ; il suit les boulevards des Pyrénées, Jean Bourrat, Aristide Briand, etc. Le quartier de la Citadelle a une identité propre car il est plus éloigné du centre, de même que La Réal, Saint-Jacques, Saint-Matthieu, Clémenceau. À l'est, Las Cobas est plutôt populaire avec de grands ensembles d'immeubles, où vit une des populations à forte densité. Encore plus à l'est, il y a le quartier du Clos Banet, résidentiel, bâti dans les années 50, puis le Mas Vermeil, quartier chic de Perpignan aux villas arborées.

Au sud de la ville, on trouve cet étrange ensemble d'immeubles blancs, de grande hauteur mais plutôt étroits : c'est le quartier du Moulin à Vent, un quartier né dans les années 60 pour loger, entre autres, la population pieds-noirs arrivant d'Algérie. Ces jeunes familles ont refait leur vie à Perpignan, apportant une nouvelle source culturelle se mêlant à la population locale, et ont vieilli sur place. De nos jours, ce quartier est toujours largement habité par des personnes âgées, la plupart ayant vécu en Algérie. Il est toutefois mixte avec une population étudiante, car la faculté de Perpignan est toute proche, tout comme le parc des sports d'ailleurs. Le Moulin à Vent est en train de s'agrandir, des nouveaux immeubles se construisent régulièrement au sud sur des terrains inutilisés jusqu'alors, après des décennies sans modification. À noter que c'est un quartier vivant, il représente une sorte de ville dans la ville. Non seulement il a des limites évidentes, mais en plus il est doté de ses propres commerces, promenades, parcs, etc.

En poursuivant le tour de Perpignan, on arrive ensuite aux quartiers de Saint-Martin et Mailloles au sud-ouest. Il s'agit de zones géographiques très variées où les immeubles d'un bon standing côtoient les HLM populaires de Mailloles. Les rues les plus à l'est ne sont pas très différentes de celles du centre. D'ailleurs, la présence des lycées Bon-Secours et Arago en fait un quartier dynamique et jeune. C'est aussi un quartier fortement pollué par la circulation automobile.

À l'ouest de Perpignan, on trouve ensuite le quartier Saint-Assiscle, formé de barres d'HLM à taille humaine et de maisons individuelles aux petits jardins coquets. C'est un quartier calme, pour peu que l'on ne soit pas sur les grands axes de communication ou le long de la voie ferrée. La zone de Saint-Assiscle à forte densité est composée de rues très étroites.

Vient enfin toute la partie nord de Perpignan, c'est Le Vernet. Le Vernet est un ancien village indépendant qui a été phagocyté par Perpignan ; il se divise en trois : le Haut-Vernet, qui longe la Têt, le Moyen-Vernet, qui est le cœur de l'ancien village, et le Bas-Vernet, tout au nord. Le Bas-Vernet jouxte la grande zone industrielle et artisanale de Perpignan, qui est en fait sur le territoire de sa voisine, la ville de Pia.

  • Le Haut-Vernet est essentiellement constitué de maisons du début du XXe siècle. C'est un quartier relativement agréable qui a été désenclavé récemment par la construction d'une passerelle entre ce quartier et le centre-ville. On y trouve de nombreux immeubles résidentiels ainsi que quelques quartiers de pavillons individuels, la plupart du temps accolés. Certaines rues sont très calmes.
  • Le Moyen-Vernet est centré sur le carrefour de la Patte d'Oie, un nom issu de sa forme. C'est là que se trouve l'ancienne église du vieux village du Vernet, ainsi que le monument ayant servi de base à la mesure du mètre-étalon. C'est une bien curieuse histoire à lire ici. Il y a relativement peu d'habitations au Moyen-Vernet par rapport à d'autres quartiers de Perpignan, mais on y trouve plus d'infrastructures : deux collèges, un lycée, un ensemble sportif, l'hôpital de la ville, l'aéroport, etc.
  • Le Bas-Vernet est constitué d'immeubles HLM, avec très peu d'autres types d'habitation. C'est un quartier enclavé qui vit en autarcie. Depuis quelques années, un plan d'action a permis quelques améliorations : des immeubles ont été rénovés, une voie d'accès améliore la circulation, et des infrastructures sportives y ont été créées. D'ailleurs, c'est ici que se trouve le centre de formation de l'USAP, l'équipe de rugby professionnelle de Perpignan.

Les autres quartiers : Il existe bien sûr d'autres quartiers à Perpignan. Cette liste est approximative et tente de couvrir toute la surface urbanisée de la ville, mais elle reste totalement arbitraire. C'est surtout en descendant dans le détail de chaque quartier que l'on découvre des sous-ensembles, dont les plus marquants se trouvent au centre-ville. On a parlé de Saint-Matthieu, Saint-Jacques, mais il y a aussi le quartier Clémenceau, La Réal, le secteur des Platanes (boulevard Wilson), Saint-Jean, le quartier de la Citadelle, etc. Plus au sud, il y a les quartiers de Catalogne et Tecnosud, à l'ouest Orle et sa vaste zone industrielle pour les transporteurs, etc.


Les quartiers les plus pauvres sont à coup sûr ceux de Saint-Assiscle, Saint-Jacques, Saint-Matthieu, du Haut-Vernet et les HLM Diaz du Moyen-Vernet. À l'inverse, les quartiers les plus chics sont le Mas Vermeil, les quartiers Wilson et Clémenceau du centre, ainsi que certaines zones de Saint-Martin. Mais l'on trouve du bon et du moins bon partout.





Ses infrastructures

Gare TGV et aéroport

Les infrastructures de Perpignan semblent être à la hauteur de la population. Il y a probablement de nombreuses choses à critiquer, mais globalement la ville ne semble pas sous-équipée. Les principaux manques concernent des prestations qui ne dépendent pas de la ville : l'arrivée du TGV en vitesse rapide est attendue pour l'année prochaine, c'est-à-dire toujours plus tard. On a arrêté de compter le nombre de reports du projet de construction de la liaison à grande vitesse entre Nîmes et la frontière espagnole depuis des années. Pourtant, la gare SNCF de Perpignan a bel et bien été construite, avec des commerces et des services qui ont rapidement ouvert, puis fermé illico presto. Il faut dire que la gare SNCF est constamment vide, alors forcément, l'idée d'en faire un nouveau pôle commercial a été vouée à l'échec. Depuis sa construction, la gare SNCF est le rendez-vous de tous les courants d'air de la ville, mais c'est à peu près tout.

L'autre prestation manquée concerne les liaisons aériennes. L'aéroport de Perpignan (qui est réellement situé à Rivesaltes) a été rénové récemment, c'est un bel outil pour améliorer les communications avec les autres régions. Il est effectivement très utilisé par les flots de touristes venant dans la région l'été, ce qui est très appréciable. Mais le manque de liaisons et la concurrence d'autres aéroports régionaux lui portent préjudice. Là aussi, ce n'est pas la faute de la ville de Perpignan, qui dispose d'un bel aéroport, mais plutôt de sa situation géographique, très éloignée sur le territoire métropolitain.


Collèges, lycées, universités

En ce qui concerne l'éducation des enfants, la ville est dotée de plusieurs collèges aux situations variées. De toute façon, ils sont tous relativement saturés, donc ce n'est pas la taille de la population qui fait leur différence, mais plutôt leur situation géographique. Il en va de même pour les lycées, avec un lycée du centre-ville plutôt bien côté (Lycée Arago), un autre ayant perdu son âme (Le Clos Banet, devenu entre-temps le lycée Picasso), et quelques autres aux situations diverses. En fait, concernant les lycées, la côte dépend surtout de la filière, car au sein même d'un lycée, il peut y avoir des réussites complètement différentes.

L'université de Perpignan est située au sud de la ville, face au quartier du Moulin à Vent. Le campus est assez vaste et plutôt agréable, avec de larges espaces verts. Il s'est étendu ces dernières années sur la partie ouest de la ville, et une partie des cours se fait désormais au centre-ville, donc au cas où vous souhaitez y suivre des cours, regardez bien où ils sont donnés. L'université possède un « pôle recherche » qui est partiellement déporté à Tecnosud (la zone de haute technologie de Perpignan) et – je crois – au four solaire d'Odeillo, près de Font-Romeu.

Collèges

Albert Camus (Public)

Jeanne d'Arc (Privé)

Joseph Sébastien Pons (Public)

Madame de Sévigné (Public)

Jean Macé (Public)

La Garrigole (Public)

St Louis de Gonzague (Privé)

Jean Moulin (Public)

St Exupéry (Public)

Marcel Pagnol (Public)

Maintenon (Privé)

St Jean (Privé)

Lycées

Ecole Pigier (Privée, technique)

Ecole Rive gauche (Privée, technique)

Charles Blanc (Public, professionnel)

Jean Lurçat (Public, polyvalent et technologique)

Aristide Maillols (Public, polyvalent et technologique)

Pablo Picasso (Public, polyvalent et technologique)

François Arago (Public, polyvalent et technologique)

St Louis de Gonzague (Privé, polyvalent)

Léon Blum (Public, professionnel et technologique)

Moulin à vent (Public, technologique)

Bon-Secours (Privé, général et technologique)

Ecole Maso (Privé, professionnel et technologique)

Marrillac (Privé, technologique)

Université

Arts, Lettres, Langues

Droit, Économie, Gestion

Sciences Humaines et Sociales

Sciences, Technologies, Santé


Équipements sportifs

En revanche, dans le domaine des équipements sportifs, on constate certaines disparités. En effet, si la ville s'est dotée tôt d'un magnifique parc des sports, ce dernier n'a pas été régulièrement amélioré, ce qui le rend aujourd'hui utilisable, mais peu pratique. Les deux gymnases étaient devenus vétustes et les terrains de sport extérieurs nécessitaient de grandes rénovations, qui ont été réalisées relativement récemment. Aujourd'hui, ce parc des sports est en bon état, mais il n'est pas utilisé à 100 %. Pour s'en convaincre, il suffit de s'y promener en journée pour constater qu'aucun terrain n'est vraiment occupé. Situé au sud de la ville, juste à côté de l'université, ce parc constitue un bel outil, mais reste peu exploité.

Par ailleurs, il existe de nombreux autres lieux à Perpignan pour pratiquer le sport. Plusieurs quartiers disposent d'un city-park, notamment dans les quartiers sensibles, et il existe plusieurs terrains de football ou de rugby : deux au Haut-Vernet, un au Moyen-Vernet, un au parc Sant Vicens, un à la porte d'Espagne, un à Mailloles, sans compter ceux des lycées, collèges et du parc des sports, ainsi que celui du Moulin à Vent, qui en possède également un. Enfin, il faut mentionner les deux stades des équipes professionnelles de Perpignan : le stade Aimé Giral, qui accueille l'USAP (rugby), et le stade Gilbert Brutus, domicile des Dragons Catalans (rugby à XIII). Sans oublier le terrain de football historique de la ville, situé à Mailloles.

Les piscines sont assez nombreuses. La principale se trouve près du parc des sports : c’est le grand complexe aqua-ludique de Perpignan. On trouve également une piscine importante et récente au Vernet, celle de Gilbert Brutus, ainsi qu’une autre à la Garrigole.

L'athlétisme se pratique au parc des sports, où se trouve une belle piste ainsi que tous les équipements associés à cette discipline. C’est une réalisation récente qui semble bien utilisée par le club local, avec des compétitions régulièrement organisées. Par ailleurs, à Bompas, un très beau gymnase d’athlétisme est également disponible.


Patrimoine, curiosités à voir sur place


Le Castillet

Castillet

Castillet

Le Castillet est le symbole emblématique de Perpignan. Ce fortin en brique rouge est l'un des derniers vestiges des remparts détruits au début du XXe siècle. Magnifiquement mis en valeur sur la place de la Victoire, il accueille de nombreux événements catalans et abrite un petit musée permettant de découvrir l'histoire locale et l'intérieur du monument.

En savoir plus sur le Castillet.


La Loge de Mer

Loge de mer

Loge de mer

La Loge de Mer est l'un des bâtiments historiques majeurs de Perpignan. Située sur la place qui porte son nom, elle servait autrefois de marché pour les métiers de la mer et accueillait le siège des principaux armateurs de la ville. Aujourd'hui, elle abrite l'office de tourisme de Perpignan, tout en conservant son charme historique.

En savoir plus sur la Loge de Mer.


La cathédrale

La cathédrale

La cathédrale

La cathédrale de Perpignan est le principal édifice religieux de la ville. Construite au XIVe siècle à proximité de l'ancienne église Saint Jean, elle est dédiée à Saint Jean-Baptiste. Cet édifice gothique est réalisé en galets de rivière, complétés de pierres de taille pour le clocher, et possède une nef unique de grande dimension.

En savoir plus sur la cathédrale de Perpignan.


Le Théâtre de l'Archipel

Théâtre de l'Archipel

Théâtre de l'Archipel

Le Théâtre de l'Archipel est la principale scène culturelle de Perpignan. Ce bâtiment moderne est composé de plusieurs volumes reliés par des espaces végétalisés. Son grenat, de forme oblongue, est d'un rouge vif rappelant la pierre précieuse typique du pays catalan. Inauguré dans les années 2010, il accueille une large programmation artistique et culturelle.

En savoir plus sur le Théâtre de l'Archipel.


Le Palais des Rois de Majorque

Le Palais des Rois de Majorque

Le Palais des Rois de Majorque

Le palais des Rois de Majorque est le principal palais de Perpignan. Plus qu'un château du XIVe siècle, c'est un véritable palais qui fut construit à cette époque de scission de la Catalogne. Rappelons qu'au début du XIVe siècle, la Catalogne fut scindée en deux avec la création d'un éphémère royaume, le royaume de Majorque, dont la capitale continentale était Perpignan. Il était normal d'y construire un palais royal, c'est l'origine du palais.

En pratique, il est né de la volonté de Jacques II qui désirait une demeure dans sa capitale continentale. En effet, depuis 1276, le royaume de Majorque fut créé sur une partie du royaume d'Aragon, en incluant les îles Baléares, la ville de Montpellier, le Roussillon et la Cerdagne.

En savoir plus sur le palais des Rois de Majorque.


La chapelle du Dévot-Christ

Chapelle du Dévot-Christ

Chapelle du Dévot-Christ

La chapelle du Dévot-Christ est un petit édifice religieux accolé à la cathédrale de Perpignan, également accolé au fameux Campo-Santo. Elle n'a été construite que dans un but : abriter le dévôt-Christ, une sculpture en bois représentant le Christ en croix. Cette sculpture est particulièrement impressionnante par son réalisme. Très connue dans la région, cette œuvre d'art fait l'objet d'une grande dévotion de la part d'une partie de la population.

En savoir plus sur la chapelle du Dévot-Christ.


Le square Bir-Hakeim

Square Bir-Hakeim

Square Bir-Hakeim

Le square Bir-Hakeim représente le poumon vert de la ville de Perpignan, c'est le grand parc public en plein centre-ville. Composé essentiellement de grandes zones gazonnées parsemées de nombreux platanes centenaires, il a été aménagé de façon à ce qu'il s'y dégage une impression de douceur, de calme et de sérénité. C'est un lieu idéal pour se promener calmement ou faire jouer les enfants, mais ce n'est pas l'endroit idéal pour rechercher l'animation : pour cela, il faut aller au centre-ville, à deux pas.

En savoir plus sur le square Bir-Hakeim.


La Funeraria

Funeraria

Funeraria

La Funeraria est une petite chapelle du centre-ville de Perpignan. C'est celle à laquelle on accède par le Campo-Santo. Elle est ouverte uniquement lors d'événements particuliers. Elle est remarquable par la qualité de ses vitraux, récents.

En savoir plus sur la Funeraria.


Le Campo-Santo

Campo-Santo

Campo-Santo

Le Campo-Santo, en français "le champ saint", est un ancien cloître-cimetière situé juste à côté de la Cathédrale de Perpignan. Il est composé de 4 travées parsemées d'arcades, certaines ayant encore de nos jours les pierres gravées aux noms des familles qui possédaient cet emplacement. Un ossuaire était en activité autrefois au centre. De nos jours, c'est un magnifique lieu consacré au spectacle et qui est en accès libre.

En savoir plus sur le Campo-Santo.


Le cinéma 'Le Castillet'

Cinéma 'Le Castillet'

Cinéma 'Le Castillet'

Le cinéma 'Le Castillet' est le plus ancien de la ville. C'est une véritable institution perpignanaise qui faisait la joie des habitants à une époque où les télévisions n'existaient pas. Et même après, avant l'ère des multiplexes, le 'Castillet' était le principal cinéma de la ville. Le bâtiment qui l'héberge a ceci de particulier qu'il est dans un style art-déco qui a traversé les époques sans grosses transformations, le livrant de nos jours tel qu'il était autrefois.

En savoir plus sur le cinéma 'le Castillet'.


L'église St Jean le Vieux

Eglise St Jean le Vieux

Eglise St Jean le Vieux

L'église St Jean le Vieux est l'église initiale de Perpignan, construite durant le Xe siècle. Toujours debout de nos jours, elle a été très abîmée au XXe siècle, période au cours de laquelle une usine électrique y fut installée. Elle est juste à côté de la cathédrale.

En savoir plus sur l'église St Jean le Vieux.


Le château de Perpignan

Château de Perpignan

Château de Perpignan

Le château de Perpignan est la place-forte initiale de la ville, construite avant l'an mil et détruite au fil des siècles. Situé à proximité immédiate de l'église St Jean le Vieux, il en reste des vestiges aujourd'hui, malheureusement recouverts par le béton de la ville.

Les fouilles archéologiques de 2022 ont permis de le faire réapparaître temporairement.

En savoir plus sur le château de Perpignan.


Les Dames de France

Les Dames de France

Les Dames de France

Les Dames de France est une ancienne chaîne de magasins spécialisée dans l'équipement de la maison et de la personne. Apparue au tout début du XXe siècle, la chaîne a prospéré jusque dans les années 1970 avant de décliner. Le magasin, étant un magnifique bâtiment d'époque, est resté tel quel dans l'un des sites les plus fréquentés de Perpignan. Il fait régulièrement l'objet de reprises commerciales et d'aménagements.

En savoir plus sur les Dames de France.


Le couvent des Minimes

Couvent des Minimes

Couvent des Minimes

Le couvent des Minimes est une construction du XVIe siècle. C'est un grand couvent construit près des remparts, dont la structure interne est très simple : une église, un cloître et des bâtiments conventuels sur chaque côté du cloître. De nos jours, c'est un lieu d'exposition régulièrement utilisé pour les principales expositions de Visa pour l'Image, le festival de photo-reportages de Perpignan.

En savoir plus sur le couvent des Minimes.


La chapelle du Tiers-Ordre

Chapelle du Tiers-Ordre

Chapelle du Tiers-Ordre

La chapelle du Tiers-Ordre est une ancienne chapelle militaire dans laquelle, entre autres, s'est déroulé le procès des Trabuycaïres. Elle est aujourd'hui accessible librement et présente de très jolis décors peints des XVIIIe, XIXe et XXe siècles.

En savoir plus sur la chapelle du Tiers-Ordre.


L'ancienne université

Ancienne université

Ancienne université

Aujourd'hui siège des archives municipales de Perpignan, ce bâtiment ancien fut construit pour héberger l'université de Perpignan. Évidemment bien plus petite que les universités modernes, celle-ci présente un aspect similaire aux bâtiments des XVIIe et XVIIIe siècles qui l'entourent, avec en plus une cour centrale fermée par une grille et un fronton décoré.

En savoir plus sur l'ancienne université.


L'Hôtel de ville

Hôtel de ville

Hôtel de ville

La mairie de Perpignan est un magnifique bâtiment du XIVe siècle, situé en plein centre-ville, jouxtant la Loge de Mer, place de la Loge. Il possède une très jolie salle des mariages de style baroque ainsi qu'un patio au centre duquel trône une statue de Maillol.

En savoir plus sur l'hôtel de ville.


La Place Arago

La Place Arago

La Place Arago

La place Arago est l'une des places les plus animées de Perpignan. Avec de nombreux restaurants réputés et légèrement huppés, cette place relativement petite et centrale est particulièrement agréable et constitue un lieu de convivialité important.

En savoir plus sur la place Arago.


La Place de la République

La Place de la République

La Place de la République

La place de la République est une vaste place rectangulaire de l'hypercentre, connue pour son cadre agréable, son marché et ses magasins. On s'y déplace essentiellement à pied, bien qu'un parking souterrain soit disponible. C'est un lieu de promenade important, animé le soir, surtout en été.

En savoir plus sur la place de la République.


Monument aux Morts

Monument aux Morts

Monument aux Morts

Le monument aux morts de Perpignan est une œuvre grandiloquente de l'artiste Gustave Violet. Inauguré en 1924, il se situe promenade des Platanes, dite officiellement promenade Torcatis, à l'entrée du square Bir Hakeim. Il représente une succession de scènes symboliques, parfois empreintes de religiosité.

En savoir plus sur le monument aux morts de Perpignan.


Muséum de Perpignan

Muséum de Perpignan

Muséum de Perpignan

Le Muséum de Perpignan, musée d'histoire naturelle, est un établissement datant du XIXe siècle et très peu modernisé. C'est un musée à l'ancienne, avec des vitrines et des textes explicatifs plutôt que des installations interactives ou technologiques. Cependant, la forme vieillotte ne diminue en rien l'intérêt du fonds : le muséum renferme de belles pièces présentées de manière traditionnelle.

En savoir plus sur le Muséum de Perpignan.


Le couvent des Repenties

Le couvent des Repenties

Le couvent des Repenties

Le couvent des Repenties était un ordre religieux disparu au XVIe siècle, composé d'anciennes prostituées repenties, d'où son nom original. Elles furent toutefois chassées par les Augustins, et ce couvent devint finalement celui des Augustins.

En savoir plus sur le couvent des Repenties.


Hôtel Pams

Hôtel Pams

Hôtel Pams

L'Hôtel Pams est un hôtel particulier du centre-ville de Perpignan, situé rue Rigaud face à la médiathèque. Il était l'un des plus riches hôtels particuliers de la ville au XIXe siècle et est aujourd'hui ouvert au public gratuitement, offrant un lieu de grande qualité encore peu fréquenté.

En savoir plus sur l'Hôtel Pams.


Palais des Corts

Palais des Corts

Palais des Corts

Le Palais des Corts représentait la population catalane à l'époque où le mot « Nation » commençait à prendre son sens moderne. Il ne s'agissait pas d'une représentation nationale, mais d'un équivalent local. Selon le droit médiéval, les Corts se réunissaient dans ce palais pour prendre des décisions concernant les pays catalans. D'autres Corts se tenaient dans d'autres villes, notamment à Barcelone.

Le palais de Perpignan est une bâtisse solide située rue de l'Argenterie, près d'une petite place. La Croix-Rouge y possède un local.

En savoir plus sur le Palais des Corts.


Couvent des Franciscains

Couvent des Franciscains

Couvent des Franciscains

Le couvent des Franciscains était situé à la place de l'ancien hôpital militaire, derrière la dalle Arago, à Perpignan. Dans le quartier Saint-Mathieu, il était déjà là avant les maisons qui ont constitué ce quartier, un siècle plus tôt. C'était un grand couvent à trois églises, avec un cloître à quatre côtés et de nombreux bâtiments conventuels.

De nos jours, il n'en reste que très peu : juste quelques arcades aveugles sur les murs des bâtiments appartenant au Conseil départemental, et de nombreux vestiges sont exposés avec des panneaux explicatifs derrière la chapelle Notre-Dame des Anges, qui était l'une des trois églises du couvent.

En savoir plus sur le couvent des Franciscains.


Église St Jacques

Église St Jacques

Église St Jacques

L'église St Jacques est un très bel édifice du XIIIe siècle, construit lors de l'extension de la ville sous Jacques Ier. Elle est particulièrement connue à Perpignan car elle est le siège de la confrérie de la Sanch, une organisation religieuse dont l'activité la plus visible est l'organisation annuelle de la procession de la Sanch, le Vendredi Saint.

Cette église est assez particulière : la chapelle de la Sanch a été construite adossée à la façade de l'église. Plus tard, le mur de séparation ayant été abattu, l'intérieur de St Jacques présente une église à deux nefs et deux chœurs se faisant face, une originalité dans la région.

En savoir plus sur l'église St Jacques.


Église St Matthieu

Église St Matthieu

Église St Matthieu

L'église St Matthieu, à Perpignan, est l'une des plus centrales de la ville. C'est une magnifique église par son contenu, le bâtiment lui-même étant assez ordinaire. Elle fut détruite puis reconstruite un peu plus bas afin de ne pas gêner la ligne de tir de la citadelle.

Cette église possède en son sein la chapelle des Saintes Épines, qui possède une histoire singulière.

En savoir plus sur l'église St Matthieu.


Les remparts de Perpignan

Remparts de Perpignan

Remparts de Perpignan

Les remparts de Perpignan sont des vestiges historiques de l'époque médiévale, certains ayant été volontairement détruits pour aérer la ville et permettre la construction de boulevards. Une partie a toutefois été conservée et se situe en bordure de l'église St Jacques, où ils sont les mieux préservés.

Ces remparts, qui longent St Jacques, appartiennent à la 3e enceinte, la plus récente. Elle a été commencée en 1277. On les voit du côté de l'escalier Molière, qui permet de monter du square Bir Hakeim à St Jacques. Ils ont été construits essentiellement en briques rouges sur des bases en galets de rivière.

En savoir plus sur les remparts de Perpignan.


Le couvent des Dominicains

Le couvent des Dominicains

Le couvent des Dominicains

Le couvent des Dominicains de Perpignan est un édifice massif situé aux abords du quartier Saint-Jacques. C'est l'un des couvents les plus connus de la ville, notamment pour son église gothique de très grande taille, rivalisant avec la cathédrale. Très sobre et dépourvue de tout ameublement, cette église donne l'impression d'être tout petit. Le cloître existe toujours et, lorsqu'on le longe depuis la poudrière par un couloir intérieur, on peut admirer quelques colonnes de marbre sculptées.

En savoir plus sur le couvent des Dominicains.


Le serrat d'En Vaquer

Le serrat d'En Vaquer

Le serrat d'En Vaquer

Le serrat d'En Vaquer est un site situé au sud de Perpignan, connu pour plusieurs raisons. C'est avant tout un site archéologique où de nombreux fossiles du Paléolithique ont été découverts, dont une variété de tortues jusqu'alors inconnue, baptisée du nom de Perpignan. Mais le site n'est pas exploité, et le serrat est également célèbre pour un fort enterré occupant la partie supérieure de la colline. Les casemates, bien que fermées depuis longtemps, sont encore visibles. Enfin, le site est un parc public, avec quelques parcours de promenade et des tables de pique-nique. Un lieu relativement isolé, il faut le reconnaître.

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La maison de retraite Jugan

La maison de retraite Jugan

La maison de retraite Jugan

La maison de retraite Jeanne Jugan est un grand et imposant édifice accueillant les personnes âgées. Elle est particulière par son histoire, issue de la tradition chrétienne d’aide aux plus démunis. Fondée en 1842 sous l'appellation d'asile de vieillards, elle a survécu aux vicissitudes de l’histoire pour nous parvenir sous la forme de ce bâtiment actuel.

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La gare TGV

La gare TGV

La gare TGV

La gare TGV de Perpignan est un ensemble moderne et coloré qui embellit le quartier un peu triste de Saint-Assiscle. Construite dans les années 2010 pour accueillir les voyageurs venant de toute la France et d’Espagne, elle comprend un hôtel, de nombreux magasins et divers services. Cependant, sa fréquentation est restée faible et l’espace paraît souvent vide, bien que récemment la vie y soit revenue.

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Le lycée Arago

Le lycée Arago

Le lycée Arago

Le lycée Arago est le plus ancien lycée de Perpignan et l'héritier du collège royal de Perpignan créé à la fin du XVIIe siècle. Grand bâtiment en briques rouges, il se compose aujourd'hui de trois cours intérieures, séparant les élèves de seconde, première et terminale. Autrefois, un internat occupait les locaux de l'école des Beaux-Arts, le long de la dalle Arago, ainsi qu'un bâtiment faisant face, aujourd'hui disparu.

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Le couvent des Augustins

Le couvent des Augustins

Le couvent des Augustins

Le couvent des Augustins est situé rue des Augustins à Perpignan. Ce vaste ensemble comportait autrefois une église et un cloître, à l'intérieur des remparts en plein centre-ville. Datant du XIVe siècle, il a été partiellement intégré dans des bâtiments modernes. Il reste heureusement quelques éléments architecturaux, notamment une portion de l'église et certaines arches visibles dans quelques appartements.

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Le couvent des Carmes

Le couvent des Carmes

Le couvent des Carmes

Le couvent des Carmes est un vaste édifice religieux du centre-ville, près de la citadelle. Seule l'église subsiste aujourd'hui, sans sa charpente. Cette belle église gothique de style catalan, construite en galets roulés et briques rouges, a malheureusement beaucoup souffert, notamment lors de l'explosion de 1944 provoquée par les Allemands avant leur départ de la ville.

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Le couvent Ste Claire

Le couvent Ste Claire

Le couvent Ste Claire

Le couvent Sainte Claire, également appelé couvent des Clarisses, est situé dans le quartier de la Réal, près de l'église du même nom. Cet ancien couvent, aujourd'hui intégré dans les bâtiments de la vieille ville, a servi autrefois de prison. Il est en rénovation depuis longtemps mais conserve sa structure originale : cloître, église, cellules des sœurs et bâtiments conventuels restent visibles.

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Le collège Jean Moulin

Le collège Jean Moulin

Le collège Jean Moulin

Le collège Jean Moulin est l'un des établissements les plus connus de Perpignan. C'est un grand édifice situé dans le quartier de La Réal, richement décoré. Il a accueilli de nombreuses personnalités locales au fil des années.

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L'église La Réal

L'église La Réal

L'église La Réal

L'église La Réal se situe dans le quartier du même nom, au-dessus de Saint-Mathieu. Quartier populaire aux petites rues étroites et aux voies montantes vers la citadelle, cette église présente un style massif. Elle est reconnaissable de loin grâce à son clocher carré, assez bas. Son mobilier mérite largement le détour.

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Hôpital St Jean

Hôpital St Jean

Hôpital St Jean

L'hôpital St Jean peut sembler, à première vue, peu emblématique du patrimoine. Cependant, il s'agissait à l'origine d'un établissement de soins destiné aux populations les plus pauvres à l'époque médiévale. Initialement situé à côté du château de Perpignan, sur le site de l'actuelle école Maintenon, il fut déplacé au XIXe siècle au Vernet, où il existe encore aujourd'hui.

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Couvent des Jésuites

Couvent des Jésuites

Couvent des Jésuites

Le couvent des Jésuites était un établissement religieux de Perpignan, aujourd'hui disparu. Il se trouvait sur l'emplacement de l'actuel théâtre municipal, place de la République, et jouxtait le palais des Corts, rue de l'Argenterie. Ce couvent, relativement récent, eut une existence éphémère.

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La casa Xanxo

La casa Xanxo

La casa Xanxo

La Casa Xanxo est une vieille maison du centre-ville de Perpignan, datant du XVe siècle et ayant traversé le temps telle qu'elle est aujourd'hui, ce qui en fait un témoin important du passé. Propriété de la ville de Perpignan, elle est ouverte à la visite gratuitement. La Casa Xanxo se distingue par sa magnifique frise sculptée en haut-relief, représentant de nombreux animaux symbolisant les péchés que réprouvait l'Église catholique.

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Le parc Sant Vicens

Le parc Sant Vicens

Le parc Sant Vicens

Le parc Sant Vicens est un parc public de Perpignan, aménagé au XIXe siècle et inscrit au patrimoine de la ville. Il est célèbre pour ses allées ombragées, ses jardins paysagers et son belvédère offrant une vue sur la ville. C’est un lieu prisé pour les promenades et les événements culturels en plein air.

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Negabous

Negabous

Negabous

Negabous est un site protohistorique situé à l'ouest de Perpignan. Aujourd'hui partiellement enseveli sous la voie rapide menant de Narbonne à Saint-Charles, il a été une source précieuse pour les archéologues, qui y ont découvert une nécropole ainsi que de nombreux vestiges funéraires anciens.

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Le château Ducup de Saint Paul

Château Ducup de Saint Paul

Château Ducup de Saint Paul

Le château Ducup de Saint Paul est un vaste édifice du XIXe siècle conçu par l'architecte danois Petersen. C'est l'un des trois châteaux historiquement liés à la famille Bardou, créatrice de l'entreprise JOB. Il accueille aujourd'hui le siège de l'évêché de Perpignan et sert notamment de lieu d'accueil pour les jeunes catholiques.

En savoir plus sur le château Ducup de Saint Paul.


Orle

Orle

Orle

Orle est un quartier de l'ouest de Perpignan, en direction du Soler. Aujourd'hui, c'est une zone commerçante qui propose à la fois des produits et services pour les professionnels et les particuliers. Si le site n'offre pas de points touristiques majeurs, il présente un intérêt historique certain.

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Ruscino

Ruscino

Ruscino

Ruscino est le site où Perpignan a pris naissance. Il abritait d'abord un habitat protohistorique, puis une splendide ville romaine richement dotée. De nombreux vestiges de cet illustre passé continuent d'être découverts régulièrement.

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Le village disparu de Vilarnau

Vilarnau

Vilarnau

Vilarnau est le nom d'un ancien village médiéval aujourd'hui disparu. Il se situait entre Canet-en-Roussillon et Perpignan, sur les terres de l'actuel mas Miraflor. De nos jours, il n'en reste presque rien, mais des fouilles entreprises dans les années 2000 ont permis de mettre au jour des vestiges intéressants, notamment ceux de l'église.

En savoir plus sur Vilarnau.


Château-Roussillon

Le hameau de Château-Roussillon

Le hameau de Château-Roussillon

Château-Roussillon est un hameau de Perpignan, situé à l'est en direction de Canet. Il se trouve sur une petite colline qui accueillait autrefois l'opidum de Ruscino, mais c'était également un ancien village indépendant qui n'a jamais suffisamment prospéré pour devenir autonome par rapport à Perpignan.

Aujourd'hui, on pourrait presque le considérer comme indépendant. Le hameau est centré autour d'une église et d'une petite place, avec des maisons regroupées tout autour et quelques rues qui s'en échappent.

En savoir plus sur le hameau de Château-Roussillon.


Informations diverses sur le patrimoine perpignanais

Ce n'est pas tout ! De nombreux éléments du patrimoine de Perpignan n'ont pas encore été mentionnés.

Par exemple, place Bardou-Job, se trouve une fontaine aux trois cariatides. C'est une petite place ronde, située entre le Palmarium et la place de Catalogne, sur la droite. La fontaine est soutenue par trois cariatides, tandis que deux autres, sur un immeuble voisin, leur font face. Elle a été offerte à la ville par le baron Desprès, chevalier de l'Ordre royal de la Légion d'honneur, ancien magistrat et maire de Perpignan de 1819 à 1827. Cette fontaine avait été initialement installée, à ses frais, place de la République.

Devant la poste centrale de Perpignan, un pont traverse la Basse, la rivière locale. Il est construit avec des pavés provenant de la carrière de Rodès. Le petit bastion sur le côté du pont est le bastion Saint-François. Le Palais consulaire, situé juste à côté de la poste centrale, date de 1830.

Le boxeur Marcel Cerdan, né en 1916 à Sidi-Bel-Abbès, en Algérie, est enterré à Perpignan, au cimetière Sud. Marcel Cerdan avait choisi la boxe pour fuir le climat familial. Il disputa 136 combats professionnels et obtint le titre de champion du monde en 1948. Son corps fut rapatrié et il fut inhumé à Perpignan le 29 octobre 1995.

Les établissements Vergès sont, pour de nombreux Perpignanais, une véritable institution. Ce magasin du centre-ville, initialement une quincaillerie, a été créé en 1884 par Joseph Vergès, originaire de Rivesaltes, qui achète un local rue Jean Payra et fait prospérer son affaire. En 1904, Joseph décède, et c'est sa femme qui fait construire peu après le magasin bien connu de la place de la Résistance, alors que les remparts de Perpignan sont en cours de démolition, offrant de nouvelles perspectives aux commerces. Le magasin s'agrandit et le fils d'André, avec son beau-frère Marcel Ducassy, en prend la direction. Ensemble, ils acquièrent un terrain sur ce qui deviendra St Charles pour le commerce de gros. En 1964, Bernard Vergès, fils d'André, intègre l'entreprise. En 1973, un incendie ravage l'entrepôt de gros, qui est déplacé au Polygone Nord. En 1996, Vincent, le fils d'André, dirige le magasin du centre-ville, tandis qu'en 1998, son frère Benoît se consacre à la vente aux professionnels au Polygone Nord. Cette dernière activité fonctionne encore aujourd'hui, le magasin du centre-ville étant désormais fermé. La maison-mère des établissements Vergès a fermé en 2009.

Le musée Hyacinthe Rigaud se situe dans un hôtel particulier du centre-ville datant du XVIIe siècle. Il possède un escalier à la française donnant sur une cour intérieure, accessible par une porte cochère.


Histoire

Préhistoire et Antiquité

L’histoire de Perpignan ne commence véritablement qu’au Xe siècle. En réalité, la plaine du Roussillon est constituée d’une terre acide, peu propice à la conservation des vestiges humains préhistoriques. Seuls quelques restes d’animaux ont été retrouvés, notamment sur le site du Serrat d’En Vaquer, au sud de la ville. Par la suite, les Celtes s’installèrent sur le territoire de l’actuel Roussillon (vers -500), avant que les Romains ne le conquièrent en -121. Leur objectif n’était pas tant une conquête militaire qu’un contrôle des ressources naturelles de la région, en particulier le fer du Canigou. Les Celtes finirent par se fondre dans la population romaine.

À cette époque, Perpignan en tant que ville n’existait pas encore, mais on doit mentionner l’oppidum de Ruscino, situé à l’est de l’actuelle cité, qui constituait le centre administratif romain de la région. On peut donc considérer Ruscino comme la capitale de la région, qui sera plus tard nommée "Roussillon" en référence à cette ville.

Au fil des siècles, Ruscino disputa son rôle de capitale à la ville d’Elne (Illibéris), jusqu’à la chute de l’Empire romain et l’arrivée pacifique (dans un premier temps) des Wisigoths en 412. Nous n’avons que peu de traces de leur passage à Perpignan, mais il faut noter que, chrétiens, ils sont à l’origine de la création de l’évêché d’Elne, redonnant ainsi une importance politique et religieuse à cette ville. Ruscino fut peu à peu abandonnée, et Perpignan n’existait toujours pas.

En 711, les Sarrasins envahirent la péninsule Ibérique, puis franchirent les Pyrénées pour conquérir une grande partie de ce qui est aujourd’hui le sud de la France, avant d’être arrêtés à Poitiers par Charles Martel en 732, comme le rappelle l’histoire. Cette invasion entraîna la fuite des Wisigoths, qui se mêlèrent progressivement aux Francs avant de disparaître. La région fut alors presque désertée. Pépin le Bref, puis Charlemagne, tentèrent de la reconquérir, ce qu’ils réussirent définitivement en 811. Commence alors l’ère carolingienne, avec l’apparition des premiers villages tels que nous les connaissons aujourd’hui – notamment Perpignan.


Perpignan aux premiers temps

La première mention de Perpignan date de 927 : il s’agit de l’acte de vente d’un terrain par un certain Aton à l’évêque d’Elne, Wadale :

     ...de, alio latere in ipso termino de la villa Cabestagnio et tertio latere in ipso termino de villa Perpignano...

En 929, Guisandus et son épouse Genta vendent à Sisegutus et à son épouse Arcedonia une vigne située sur le territoire de Villa-Gothorum ou Malleoles (aujourd’hui Mailloles, au sud-ouest de la ville). Elle se trouvait sur le chemin reliant le village de Villa Perpiniani à Orle. Enfin, en 961, le testament de Raymond, comte de Rouergue et marquis de Gothie, mentionne l’alleu de Perpignan :

     ...illo alode de Perpiniani...

qu’il lègue par tiers à l’abbaye de Saint-Pierre de Rodes (aujourd’hui située en Espagne) ainsi qu’aux cathédrales de Gérone et d’Elne. C’est en 961 également que Guilabert Ier reçoit le comté de Roussillon en héritage de son père, tandis que son frère hérite du comté d’Ampurias (Ampurdan, aujourd’hui en Espagne). En 991, Guilabert s’installe à Perpignan, transformant la ville en capitale locale. Il faut savoir qu’à cette époque, le Roussillon ne comprenait que la bande littorale et une petite partie de la plaine ; le reste appartenait à des comtés plus importants : Bésalu, Cerdagne, etc.

Au début du XIe siècle, Perpignan prend de l’importance et sa population s’accroît. On y construit le château comtal, une église et un hôpital, tous trois dédiés à Saint Jean. Aujourd’hui, l’église est appelée Saint-Jean-le-Vieux ; elle se trouve à côté de la cathédrale. L’hôpital a changé d’emplacement, mais il a retrouvé son nom d’origine (Hôpital Saint Jean, anciennement Hôpital Joffre). Quant au château, il n’en subsiste que quelques salles souterraines, actuellement situées sous le cours Maintenon. La consécration de Saint-Jean-le-Vieux eut lieu le 16 mai 1025, en présence de l’évêque d’Elne, Bérenger, et du comte Gausfred II, fils de Guilabert Ier. Il semble que cette église n’ait pas été la plus ancienne : près du château, une autre église, connue sous le nom de Notre-Dame du Correc, a été localisée.


Octroi de la charte communale

Un événement important dans la vie des habitants de Perpignan eut lieu en février 1197, lors du passage du comte de Barcelone Pierre II, également roi d’Aragon : l’octroi de la charte communale. Il s’agissait d’un document reconnaissant le droit de citoyenneté aux habitants de la ville. Concrètement, le comte conservait l’autorité d’un batlle, sorte de préfet local, mais reconnaissait le pouvoir décisionnaire d’une assemblée d’élus, dont le rôle principal était de garder, défendre, maintenir et administrer le peuple de la ville, ses biens meubles et immeubles, ainsi que les droits du comte.

Pour la première fois, cinq consuls furent nommés : Ermengau Cros, Estève de Vilarasa, Bernat de Solatge, Vidal de Narbona et Jaume Andreu. Par la suite, ils furent élus chaque année aux Calendes de mars. Le fait que le comte les ait désignés au moment de l’octroi tend à prouver qu’un droit « de fait » existait déjà, exercé par ces personnes, reconnues par les habitants comme leurs représentants. En échange des droits accordés, le comte exigeait que le peuple défende fidèlement ses intérêts et ceux de ses héritiers, de bonne foi et sans tromperie. Les consuls devaient en faire serment sur les quatre Saints Évangiles, au nom des Perpignanais. Ce droit était cependant limité : la "chevauchée à main armée" (appelée en Catalogne mà armada) restait une prérogative exclusive du batlle royal.

Il convient de noter que la charte de Perpignan fut accordée sans contrepartie financière : le roi cherchait probablement davantage à fidéliser ses sujets qu’à récupérer des fonds. Quelques décennies plus tard, après la défaite de la croisade des Albigeois et la succession de Pierre II par Jacques Ier le Conquérant, ce dernier modifia la charte. À cette époque, Perpignan était en plein essor : l’industrie drapière y générait d’importants revenus et de nombreuses fortunes. La population augmentait, et les différences sociales se creusaient. Les consuls ne pouvaient plus représenter équitablement les différents corps de métier.

Cette modification intervint en 1262. Elle institua une division de la population en trois « mains », correspondant à trois classes sociales distinctes :

  • La Mà Major (« Main majeure ») représentait les citoyens honorés et ceux qui vivaient de leurs rentes : bourgeois, négociants aisés, banquiers. Cette main fournissait les deux premiers consuls.
  • La Mà Mitjana (« Main moyenne ») regroupait les marchands importants, drapiers, tisserands, légistes, notaires et écrivains publics. Deux consuls, les 3e et 4e, en étaient issus.
  • La Mà Menor (« Main mineure ») comprenait les professionnels d’arts mécaniques : artisans, jardiniers, petits propriétaires exploitants, maîtres ouvriers. Le 5e consul en était le représentant.

Lorsque vous passerez devant la mairie de Perpignan, levez les yeux : juste au-dessus du portail en fer forgé, au niveau des drapeaux, trois mains sortent du mur. Vous en connaissez désormais la signification.

Mis à part cette répartition en mains, il n’y eut pas d’autres changements majeurs. Les consuls furent aidés par un personnel administratif plus important, et les élections furent déplacées à la fin juin. Mais leur mandat restait d’un an, renouvelable. Bien entendu, les luttes de classes existaient déjà. Ainsi, chaque corporation tentait de convaincre le comte de Barcelone de modifier la charte afin d’accéder à une main supérieure — et parfois, le comte décidait le contraire pour rééquilibrer les forces. Ainsi, le 18 août 1449, les Mercaders (les entrepreneurs) passèrent dans la main moyenne, tandis que les Parayres (drapiers) descendirent dans la main mineure — preuve du déclin de l’industrie textile perpignanaise au milieu du XVe siècle.

En 1389, Jean Ier tenta à son tour de modifier la charte, sans succès. Il souhaitait mieux équilibrer les trois mains en en créant une quatrième, représentant le peuple encore exclu de toute représentation — comme les ouvriers. Cette réforme fut toutefois abandonnée grâce à l’intervention du docteur Jaume Costa, qui convainquit le roi de renoncer au projet.


Le Moyen Âge

Comme de nombreux villages de la région, Perpignan n’était pas fortifiée à l’origine. Ces fortifications, typiquement catalanes, n’apparurent qu’au XIIIe siècle. Durant le Haut Moyen Âge, l’organisation de la région reposait sur les comtés. Peu à peu, l’actuel département des Pyrénées-Orientales (Cerdagne, Capcir, Conflent, Fenouillèdes, Haut-Roussillon et Vallespir) relevait de la maison de Cerdagne-Besalù, issue de la même lignée que les comtes de Barcelone.

Ces derniers, ayant hérité dès 1111 et 1117 des possessions de leurs parents, et ayant acquis le royaume d’Aragon par mariage en 1150, reçurent enfin le comté de Roussillon en 1172, par le testament du comte Gérard II. Cette transmission finalisa l’unification des territoires de la Catalogne naissante. Il faut noter que le titre de comte de Barcelone était déjà devenu héréditaire, et que près de 250 ans s’étaient écoulés depuis l’origine de cette lignée. Perpignan passa ainsi d’un petit comté, celui du Roussillon, à un ensemble bien plus puissant : celui de Barcelone.

Un événement majeur eut lieu pour les habitants de Perpignan en 1197 : l’octroi de la charte communale, par Pierre II.

En 1258, le traité de Corbeil fut signé entre Jacques Ier le Conquérant et saint Louis. Il officialisa la frontière entre la France et la Catalogne, consacrant définitivement l’appartenance de Perpignan à la maison de Barcelone. Ne pouvant étendre son influence vers le nord, Jacques Ier se tourna vers l’est et lança des conquêtes maritimes, poursuivies ensuite par ses descendants. Le comté devint prospère, et Perpignan gagna en importance.

La ville connut son apogée durant les 68 années (1276–1344) où elle fut la capitale continentale du royaume de Majorque, nouvel État créé par Jacques Ier pour son fils cadet, l’infant Jacques. Ce royaume comprenait les îles Baléares, le Roussillon, la Cerdagne et la seigneurie de Montpellier.

Durant cette période, Perpignan connut un véritable essor industriel et commercial, comparable à celui des républiques urbaines italiennes. Ce dynamisme s’appuyait sur son rôle politique, sa structure consulaire et corporative, et une population active composée de parayres (pareurs de draps), teinturiers, tanneurs, brodeurs, mais aussi d’orfèvres, de peintres et de sculpteurs.

Occupée par Louis XI en 1463, Perpignan se souleva contre les Français en 1473, mais fut reprise en 1474 après un siège terrible. En récompense de sa résistance, elle reçut des rois d’Aragon le titre de « Fidelissime Ville ». La répression fut néanmoins sévère. En 1493, Charles VIII, désireux d’avoir les mains libres pour intervenir en Italie, restitua le Roussillon et la Cerdagne aux Rois Catholiques. Ces derniers, par leur mariage, réunirent les couronnes d’Aragon et de Castille, et réalisèrent l’unité de l’Espagne avec la conquête de Grenade.

Cependant, la rivalité franco-espagnole et les conflits qui suivirent entraînèrent le déclin économique de Perpignan, malgré les puissantes fortifications dont la dota Philippe II.


La Renaissance

À la suite de la révolte catalane de 1640, au cours de laquelle les Catalans, insurgés contre le gouvernement de Madrid, proclamèrent Louis XIII comte de Barcelone, Perpignan, alors défendue par une garnison italo-castillane, connut un nouveau siège mémorable. Louis XIII et le cardinal de Richelieu y participèrent en personne.

Le 9 septembre 1642, les Français et leurs alliés catalans entrèrent dans Perpignan, accueillis avec soulagement par une population affamée et majoritairement hostile à ses maîtres castillans. Cependant, le traité des Pyrénées, conclu en 1659, annexa à la France le Roussillon et une partie de la Cerdagne, tout en abandonnant la Catalogne. Ce traité, qui consacrait l’échec de la révolte barcelonaise, fut durement ressenti par les Catalans.


Époque moderne

Les gigantesques travaux de Vauban devaient faire de Perpignan une cité imprenable. Pourtant, il ne subsiste que peu de choses de son œuvre. Les nécessités d’expansion urbaine entraînèrent la destruction progressive de la ceinture de remparts, qui fut en grande partie démantelée vers 1900.

Depuis, la ville neuve s’est considérablement agrandie et présente une succession de belles places et d’avenues ombragées de platanes, de mimosas et de palmiers. Elle conserve néanmoins une ambiance typiquement méridionale, qui lui donne l’aspect d’une cité de plaisance agréable et animée.


Organisation consulaire

Le premier maire de Perpignan prit ses fonctions le 19 février 1790. Il s’agissait du marquis d’Aguilar. Depuis cette date, 55 personnes différentes se sont succédé à la tête de la mairie. Les Perpignanais gardent en mémoire certains noms devenus emblématiques, comme ceux de Jean Payra, Victor Dalbiez ou Félix Mercader, dont une rue, une avenue ou un boulevard portent aujourd’hui le nom.

Périodes Maires
19 février 1790 – 4 décembre 1790 Marquis d’Aguilar
2 janvier 1791 – 16 septembre 1792 Joseph Guiter
16 septembre 1792 – 3 décembre 1792 François Xavier Llucia
3 décembre 1792 – 27 octobre 1793 Bonaventure Vaquer
27 octobre 1793 – 25 janvier 1794 Valérius Parizot
25 janvier 1794 – 7 juillet 1795 Pons–Cantagrill
7 juillet 1795 – 21 octobre 1795 François Roger
21 octobre 1795 – 10 décembre 1804 Jean-Baptiste Duchalmeau
10 décembre 1804 – 29 septembre 1806 François Joseph
29 septembre 1806 – 4 mai 1807 Jean Amanrich
4 mai 1807 – 8 mai 1809 François Joseph
8 mai 1809 – 6 septembre 1809 Jean Amanrich
6 septembre 1809 – 10 juillet 1813 Bernard Arnaud
27 mai 1813 – 4 août 1815 Jean Delhom-Ripoll
4 août 1815 – 28 décembre 1819 Jean Méric
28 décembre 1819 – 28 août 1827 Joseph Baron Després
28 août 1827 – 31 août 1830 André Grosset
31 août 1830 – 7 mars 1831 Eugène Boudon Lacombe de Saint-Michel
8 mars 1831 – 16 novembre 1831 Pancou-Lavigne, Justin Durand, Théodore Guiter, Henri Delcros (maires "concurremment")
16 novembre 1831 – 3 juillet 1835 Alexis Sèbe
3 juillet 1835 – 25 août 1837 Laurent Astruc
25 août 1837 – 20 février 1841 Augustin Pons
20 juin 1841 – 4 septembre 1846 Raymond Guiraud de Saint-Marsal
4 septembre 1846 – 6 mars 1848 André Ribeill
6 mars 1848 – 2 mai 1848 Hippolyte Picas
22 août 1848 – 4 août 1852 Auguste Lloubes
4 août 1852 – 26 juin 1855 Joseph Aragon
26 juin 1855 – 26 février 1862 Étienne Jouy d’Arnaud
26 février 1862 – 6 août 1863 Justin Durand
6 août 1863 – 7 novembre 1868 François Passama
7 novembre 1868 - 11 septembre 1870 Joseph Tournal (fonction de maire)
11 septembre 1870 – 30 janvier 1874 Lazare Escarguel
30 janvier 1874 – 7 juillet 1876 Joseph Tournal
7 juillet 1876 – 16 janvier 1881 Paulin Testory
16 janvier 1881 – 29 décembre 1882 Jean Mercadier
29 décembre 1882 – 20 mai 1888 Alphonse Simon
20 mai 1888 – 9 juillet 1888 César Drogart
19 août 1888 – 17 janvier 1890 Thomas Amadis
16 février 1890 – 15 mai 1892 Elie Delcros
15 mai 1892 – 10 mars 1894 Joseph Galté
28 avril 1894 – 17 mai 1896 Eugène Bardou
17 mai 1896 – 1er mai 1904 Louis Caulas
1er mai 1904 – 13 mai 1907 Eugène Sauvy
25 octobre 1907 – 25 juillet 1910 Edouard Tarrène
25 juillet 1910 – 17 mai 1911 Edmond Benoit
17 mai 1911 – 19 mai 1912 Léon Nérel
19 mai 1912 – 19 mai 1929 Joseph Denis
19 mai 1929 – 19 mai 1935 Victor Dalbiez
19 mai 1935 – 29 mai 1937 Jean Payra
30 juin 1937 – 1er décembre 1940 Laurent Baudru
1er décembre 1940 – 4 mars 1941 Antoine Castillon
4 mars 1941 – 19 août 1944 Ferdinand Coudray
19 août 1944 – 11 mars 1949 Félix Mercader
15 avril 1949 – 20 mars 1959 Félix Depardon
20 mars 1959 – 31 mars 1993 Paul Alduy
16 juin 1993 - 22 octobre 2009 Jean-Paul Alduy
Depuis le 22 octobre 2009 Jean-Marc Pujol
Depuis le 22 mars 2020 Louis Aliot


Informations techniques

Nom Perpignan Nom catalan Perpinyà Code commune 66136
Arrondissement Prades EPCI Perpignan Méditerranée Métropole
Région Plaine du Roussillon Altitude 95 m Coord. GPS 42.699908 Est / 2.894903 Nord
Superficie 68 km2 Population 119656 h. Code postal 66000
Gentillé Perpignanais, Perpignanaises

Etymologie

L'étymologie de Perpignan est expliquée dans la première partie de son histoire.


Héraldique

Blason Perpignan

Expression héraldique

D'or aux quatre pals de gueules à l'écusson en bannière d'azur brochant sur le tout, chargé de Saint Jean Baptiste debout de carnation, auréolé d'or, vêtu d'une tunique en poils de chameau serrée à la taille d'une ceinture de cuir, le tout au naturel, et d'un manteau de pourpre doublé de sinople, tenant de sa dextre une croix haute d'or et sur son bras senestre un agnelet d'argent.

Description

L'expression héraldique du blason de Perpignan est très précise, ce qui explique sa longueur, mais elle reste assez compréhensible. Décomposons-la. Le blason est "d'or aux quatre pals de gueules", c'est-à-dire un fond jaune avec quatre bandes verticales rouges. Au centre, on trouve un écusson "en bannière d'azur", ce qui signifie qu'il est représenté sous forme de bannière bleue. Cet écusson est "chargé" de Saint Jean-Baptiste, "de carnation", c'est-à-dire représenté dans sa sainteté, et "auréolé d'or", ce qui signifie qu'il porte une auréole jaune autour de la tête. Le manteau de pourpre doublé de sinople se traduit par un manteau violet doublé de vert. "Dextre" fait référence à la main gauche de Saint Jean-Baptiste, tandis que "senestre" désigne la droite. Enfin, "l'argent" est la couleur blanche.

Explications

Le blason de Perpignan représente Saint Jean-Baptiste, le saint patron de la ville, une figure fréquemment retrouvée sur les blasons d'autres villes de la région. Ici, il est représenté au naturel, c'est-à-dire dans ses attributs traditionnels, avec une croix et un agneau. Le dessin ci-dessus diffère légèrement du blason officiel de Perpignan : Saint Jean-Baptiste devrait se trouver sur un losange bleu, lequel est placé sur les couleurs catalanes (jaune et rouge). De plus, la description héraldique omet une représentation de l'eau en bas du blason, qui fait pourtant partie de l'armoirie réelle.


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Situation et accès

Perpignan, préfecture du département des Pyrénées-Orientales, est une ville de 110 000 habitants située au centre de la plaine du Roussillon. Elle se trouve à 10 km de la mer, et bien sûr les principaux axes de communication de la région passent par la ville : Nationales, Autoroute, chemins de fer, aéroport, etc. Bientôt, le TGV la liera à ses consœurs Barcelone et Montpellier.



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Drapeau catalan Les Pyrénées-Orientales

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