Rivesaltes

Une ville internationalement connu pour son bon vin

Ah, Rivesaltes ! Quelle belle surprise que de découvrir de nos jours cette ville agréable, ensoleillée, vivante, alors qu'elle paraissait si terne, si triste il y a quelques décennies.

Quand on évoque Rivesaltes, on pense soit à un vin doux internationalement connu, le fameux "muscat de Rivesaltes", soit à un personnage illustre, le Maréchal Joffre, natif d'ici. Autant ces deux images sont culturellement éloignées, autant elles se mêlent dans la ville. La statue du Maréchal trône au début de l'esplanade principale, parfaitement mise en valeur au centre de la ville, sur un site très passant. Les bords de cette esplanade sont parsemés de représentants en vins, vendeurs et autres cavistes qui proposent des vins locaux dont le fameux muscat, évidemment. Les deux symboles de la ville se répondent constamment à Rivesaltes. Ainsi, on trouve des affiches anciennes dans les rues, souvent des plaques émaillées vantant les mérites du muscat, jusque dans la rue de la maison natale du Maréchal, maison transformée en musée.

Lorsqu'on se balade à Rivesaltes, on peut donc facilement trouver les deux activités les plus évidentes : la découverte du vin doux, et celle du Maréchal, à travers les musées et caves. De quoi bien s'occuper, le temps de découvrir que la ville n'est qu'un ensemble de rues très agréables, de petites places cachées, des ponts typiques, et des monuments dont les visites, ou du moins le fait de les relier, permettent de découvrir une ville typique de Catalogne. Vos pas vous conduiront inévitablement de l'esplanade à la tour-horloge, puis à l'église Saint-André (une merveille d'art baroque). De là, vous pourrez flâner le long des remparts et des quais de l'Agly, puis rejoindre la chapelle Saint-André, celle qui est à côté du square dont la petitesse rivalise avec la beauté. Sans oublier la mairie, un superbe bâtiment du XIXe siècle. Ici, les rues sont belles, bien entretenues, les places sont ombragées grâce aux magnifiques platanes. Prendre un verre à l'un des bars de la ville est un vrai plaisir l'été.


Vie économique et commerciale

En nombre d'habitants, Rivesaltes ne fait pas partie des plus grandes villes des Pyrénées-Orientales, mais curieusement elle est très équipée en commerces. C'est son histoire qui veut cela : elle a longtemps été la grande ville au nord de Perpignan, celle qui agglomérait les activités commerciales du bassin de population de l'ouest de la Salanque. Les commerces s'y sont naturellement développés, et lorsqu'à partir des années 1970 les autres villages ont grossi, la nouvelle population était équipée pour se rendre non plus dans le village où elle vivait mais à Perpignan, la grande ville qui proposait bien plus de possibilités. Mais les villes qui avaient déjà des commerces bien établis les ont gardés, Rivesaltes, Thuir comme Saint-Laurent-de-la-Salanque en sont des exemples. De nos jours, les commerces sont essentiellement regroupés dans la rue principale, où l'on trouve un peu de tout : de l'alimentaire comme du service, des banques, un tabac-presse et des professions médicales, etc. Il y a plusieurs supermarchés à Rivesaltes, de plusieurs tailles. La supérette de l'hyper-centre ne fait pas d'ombre à la moyenne surface de la périphérie, qui ne fait pas d'ombre à l'hypermarché que l'on trouve au nord de la ville (car le centre commercial Salanca est à cheval sur les territoires de Claira et de Rivesaltes).

Mais si Rivesaltes dispose de nombreux commerces, c'est aussi une plate-forme industrielle, avec toute une zone au nord de la ville consacrée aux entreprises. Il y en a de toutes sortes, de toutes tailles. Les plus visibles affichent de gros bâtiments de stockage, mais la zone est vraiment grande, elle propose un grand nombre d'emplois dans la région. Cette zone est reliée au réseau de chemin de fer. Il y a aussi une autre zone, au mas de la Garrigue (un ancien prieuré) dont le sud a vu s'implanter quelques entreprises et le nord des hôtels et locaux de loisir. Il faut dire que cette autre zone est juste à la sortie de l'autoroute, au péage Perpignan-Nord.


Services et équipements

Rivesaltes est richement doté en ce qui concerne les services. Concernant la petite enfance, il y a un RAM (Relais d'assistantes maternelles) et une crèche, justement appelée "Les Petits Babaus". Les enfants sont accueillis dans deux écoles maternelles et deux groupes scolaires primaires. Pour les plus grands, il y a un lycée professionnel, situé sur la route de Pia, avant la gare. Les jeunes Rivesaltais disposent d'un centre aéré et d'un club de loisirs.

La ville dispose de nombreux équipements : une piscine aux dômes, où il y a aussi une grande salle de spectacles, une médiathèque, un conservatoire de musique et diverses salles de réception. Une ligne SNCF passe par Rivesaltes qui a sa gare, la première après Perpignan en direction de Narbonne. Et en plus, l'aéroport de Perpignan, étant sur le territoire de Rivesaltes, est forcément très proche, mais il ne génère pas de nuisances, les pistes n'étant pas orientées face à la ville. Mis à part cela, la ville possède son propre office de tourisme.


Associations

La vie associative est également très présente. On compte près d'une centaine d'associations ici, réparties entre associations culturelles, patriotiques, sportives, solidaires ou de loisirs. Citons au hasard : un club de Scrabble, un de modélisme, le tennis club et le SCAR (le fameux club de rugby qui a produit plusieurs internationaux français), l'association "Mets tes baskets", les "Amis des animaux", le billard club et l'association cyclo de Rivesaltes, la confédération des Français musulmans rapatriés d'Algérie, le photo club, la pétanque, etc. La liste est longue, elle est disponible sur le site Internet de la ville.

En y regardant de plus près, les associations sportives, de loisirs et solidaires se partagent la plupart des habitants, les autres étant un peu moins représentées, mais évidemment toutes sont intéressantes.


La légende du Babau

C'est une fête très populaire qui a lieu chaque année à Rivesaltes, la fête du Babau. Le Babau, c'est un monstre sanguinaire apparu mystérieusement des rives de l'Agly que les Rivesaltais font revivre chaque année au cours d'une fête en août, et qui prend ses sources dans une légende bien connue par ici : la légende du Babau. De nos jours, l'Office du Tourisme de Rivesaltes conserve encore une côte de l'affreuse bête qui dévasta les habitants de la ville au Moyen-Âge. (Bon, en fait, c'est une côte de baleine, mais ne le dites pas !)


Patrimoine, curiosités à voir sur place


Le patrimoine de Rivesaltes est riche et particulièrement varié. Sur le plan religieux, il se compose essentiellement de son église paroissiale St André et de la chapelle, également dédiée à St André. Mais il faut aussi mentionner le célèbre prieuré Ste Marie de la Garrigue, situé près du péage autoroutier Nord.


L'église St André

Eglise St André

Eglise St André

L'église paroissiale de Rivesaltes date du XVIIe siècle, avec un clocher du début du XVIIIe. C'est une assez grande église de plan classique, offrant une atmosphère agréable et une impression d'espace. Elle se distingue également par la qualité de son mobilier et de ses peintures.

En savoir plus sur l'église paroissiale St André.


La chapelle St André

Chapelle St André

Chapelle St André

La chapelle St André se trouve dans l'un des deux cimetières de Rivesaltes, le plus ancien. De style roman, elle est bien conservée, sobre et harmonieuse, tant du point de vue architectural que décoratif.

En savoir plus sur la chapelle St André.


Le prieuré Ste Marie de la Garrigue

Prieuré Ste Marie de la Garrigue

Prieuré Ste Marie de la Garrigue

Le prieuré de la Garrigue est aujourd'hui très ruiné. La chapelle, en revanche, est toujours debout et visible depuis la Nationale en direction de Narbonne, au niveau du péage autoroutier.

Son histoire reste assez obscure. On sait seulement qu'il a été donné à une congrégation de moines bénédictins avant de devenir une possession de l'abbaye cistercienne de Villelongue.

En savoir plus sur le prieuré Ste Marie de la Garrigue.


Le Maréchal Joffre, figure historique de Rivesaltes

Rivesaltes est la ville natale du Maréchal Joffre, héros de la Première Guerre mondiale. De nombreuses structures de la ville portent son nom, à commencer par la statue du Maréchal Joffre, qui trône au bout de l'esplanade principale. Magnifique élément en bronze, son socle est orné de nombreuses inscriptions. Dans les petites rues de Rivesaltes se trouve également sa maison familiale, aujourd'hui transformée en musée et ouverte à la visite.

Statue du Maréchal Joffre

Statue du Maréchal Joffre

Le musée Joffre de Rivesaltes

Le musée Joffre de Rivesaltes


Camp Joffre

Camp Joffre

Camp Joffre

À propos du maréchal Joffre, il faut mentionner que le camp militaire de Rivesaltes porte son nom. Ce camp n'était pas seulement militaire : c'est un lieu historique important en France. Il a servi, hélas, de camp de rétention pour les républicains espagnols fuyant la dictature de Franco, de camp d'internement pendant la Seconde Guerre mondiale, et a également été utilisé pour l'isolement et la préparation à la vie française des harkis.

Plusieurs stèles commémorent ces événements tragiques, mais aucune ne le fait avec autant de force que le mémorial dédié aux personnes internées, véritable musée en souvenir de ces populations.

En savoir plus sur le camp Joffre.


Mémorial du camp Joffre

Mémorial du camp Joffre

Mémorial du camp Joffre

Le mémorial du camp Joffre est un musée consacré au souvenir des personnes internées de force dans le camp. Il évoque notamment les harkis après la guerre d'Algérie, les Juifs et autres déportés de la Seconde Guerre mondiale, ainsi que les républicains espagnols ayant fui le régime de Franco.

Le bâtiment, moderne et semi-enterré, est sobre et conçu comme une piste d'envol vers l’avenir. Il présente de manière simple et poignante la vie dans le camp.

En savoir plus sur le mémorial du camp Joffre.


Les autres sites intéressants

Outre les éléments du patrimoine précédemment cités, Rivesaltes possède également le Portail-Neuf, un portail en briques rouges de belle facture qui permettait autrefois d’entrer dans la ville. La ville conserve aussi une partie de ses remparts médiévaux, situés au nord de la vieille ville le long de l’Agly, sur environ une centaine de mètres. Construits en galets de rivière, ils ne sont pas très hauts et datent de la fin du XIIe siècle. L’abbé de Lagrasse, seigneur de Rivesaltes, reçut l’autorisation de les élever le 23 octobre 1172. Bien que la chronologie exacte de leur construction reste inconnue, la fortification était complète en 1375, englobant l’église Ste Marie (future église paroissiale St André) et la plupart des maisons. Les remparts furent en grande partie détruits en 1496 lors de la prise de la ville par Charles VIII.

Il faut aussi mentionner la très jolie mairie, bâtiment du XIXe siècle situé au bout de l’esplanade, ainsi que sa fontaine en pierre, imposante et placée juste devant.


Le vieux moulin

Rivesaltes conserve un vieux moulin qui a donné son nom à la rue où il est installé. Il se trouve sur la partie basse de la rue, du côté du pont. C'est le plus ancien de la ville, et d'ailleurs le seul conservé. Il y avait plusieurs moulins à Rivesaltes (à huile d'olives et à blé). Bien que sa date de construction exacte ne soit pas connue, sa présence est attestée au XIVe siècle. Rivesaltes s'étant créé vers le XIIe siècle, il est probable que le moulin ait été érigé peu après la fondation de la ville. Il est bâti en cayrons, y compris sa voûte, avec un appareillage en arêtes de poissons. Il conserve toujours une énorme meule en granit à l'intérieur, avec une partie du système de poulies en bois. Ce moulin a subi plusieurs transformations au fil des siècles, mais il demeure un témoin remarquable du patrimoine local.


La tour de l'horloge

La tour de l'horloge

La tour de l'horloge

La tour de l'horloge est une ancienne porte de la ville appelée à l'époque "Rastillou", ce qui signifie, en catalan, la herse. Elle fut construite en 1102 et démolie puis reconstruite en 1755 dans un but défensif. En 1827, un campanile lui fut ajouté, des travaux d'amélioration furent réalisés et on y installa la cloche actuelle.


La ferme éolienne

La ferme éolienne

La ferme éolienne

Le territoire de Rivesaltes possède sur sa partie nord de vastes terrains industriels où est implantée une ferme de 8 éoliennes, 4 grandes et 4 plus petites, capable d'alimenter environ 1 200 foyers par an.

Ces éoliennes sont les plus visibles en Salanque et se distinguent dans le paysage. Elles ne se visitent pas, mais il est possible de les observer de près, même si l'accès peut être réglementé.

En savoir plus sur la ferme éolienne de Rivesaltes.


L'aéroport de Perpignan-Rivesaltes

L'aéroport de Perpignan-Rivesaltes

L'aéroport de Perpignan-Rivesaltes

Ce site n'est pas vraiment un élément patrimonial à visiter, mais il offre un aperçu de l'histoire de l'aérodrome de Perpignan avant son expansion récente.

En savoir plus sur l'aéroport de Perpignan-Rivesaltes.


Le village disparu de Tura

Le village disparu de Tura

Le village disparu de Tura

Le village de Tura a aujourd'hui disparu. Il faisait partie des nombreux villages de la plaine du Roussillon, mais l'histoire l'a progressivement effacé au profit de ses voisins. Situé au nord de Rivesaltes, derrière le centre équestre, il ne reste aujourd'hui plus aucune trace visible.

Au cours de son histoire, Tura a été transformé en ermitage avant de disparaître définitivement.

En savoir plus sur le village disparu de Tura.


Histoire

Préhistoire

Situé non loin des Corbières, le site de Rivesaltes n'a pas vraiment eu d'occupants au temps préhistorique. Néanmoins, c'est non loin de là qu'ont été retrouvées des pierres taillées datant de -500 000 ans (sur les terrasses de la Llabanère, entre Pia et Rivesaltes).


Histoire

Le village de Rivesaltes n'a pas un passé historique à la hauteur de ce que la taille actuelle de la ville lui donne. L'église initiale du village est attestée en 923 dans un document recensant les possessions de l'abbaye de Lagrasse, une abbaye toute-puissante du Languedoc.

En 1173, Arnaud de Lévis, régisseur de cette abbaye, demande l'autorisation à Alphonse II, roi d'Aragon, de construire une enceinte fortifiée, ce qu'il accorda. Ainsi fut construite la première enceinte de la ville, dont subsiste aujourd'hui l'ancienne porte médiévale. Beaucoup plus tard, elle sera rehaussée, puis on y construira la fameuse tour-horloge, celle-là même qui donne l'heure aux Rivesaltais encore aujourd'hui.

Un peu plus tard, l'événement majeur pour les habitants du village fut la possibilité d'accroître les cultures grâce à l'arrivée massive d'eau détournée de l'Agly. C'est en effet à partir de Case-de-Pène, plus au nord donc, qu'en 1312 fut achevé le creusement d'un canal d'alimentation en eau du village.

Rivesaltes était toujours une possession religieuse de Lagrasse en 1499. Cette année-là, Honoré d'Oms, membre de la célèbre famille d'Oms, est nommé camérier de Lagrasse. On retrouve alors Rivesaltes comme étant l'une de ses possessions. Il faudra attendre le 12 août 1639 pour retrouver Rivesaltes en plein conflit, celui opposant Français et Catalans. La ville, alors aux mains des Français, subit l'escalade de 1 500 Catalans, qui finalement s'emparèrent de la ville malgré des échelles un peu courtes.

En 1793, les Espagnols, qui venaient de s'établir près de Peyrestortes suite à leur offensive, occupèrent Rivesaltes qui, agrandie en dehors des remparts, était un peu une ville ouverte. Ils entrèrent dans la ville par quatre points différents, obligeant les Français à se replier sur Salses. Le cartulaire de Rivesaltes nous apprend comment l'arbre de la liberté, planté en 1790, fut détruit : le 8 septembre 1793, les troupes du général Ricardos pénètrent dans Rivesaltes et saccagent le village. Arrivés sur la place, ils commencèrent à exercer leur rage sur l'arbre de la liberté qu'ils abattirent au milieu des cris des plus forcenés. Il faut savoir qu'à la fin de la guerre, les Rivesaltais réclamèrent un autre arbre de la liberté, et le 13 février 1836, la Préfecture des Pyrénées-Orientales informa le maire qu'elle tenait à sa disposition l'arbre demandé pour être planté sur la place publique. Je vous invite à le faire prendre le plus tôt possible. Ce qui fut fait le 19 février 1836. Cet arbre est toujours visible de nos jours, il a bientôt 200 ans !

Rivesaltes est aussi la ville natale d'un illustre personnage dont la statue trône au bout de l'esplanade principale : Joseph Joffre, né en 1852 d'une modeste famille de tonnelier. Quelques années plus tard, il deviendra maréchal de France et participera activement à la Première Guerre mondiale. Il faut noter que cette statue a la particularité d'être une représentation équestre dont le cheval a les quatre sabots au sol, dans une position d'attente : c'est la marque des grands hommes n'étant pas morts au combat. Pour finir avec cet illustre personnage, sachez qu'il a donné son nom à un camp militaire construit au XXe siècle.

L'épisode suivant date de 1918. C'est la fin de la guerre que l'on ne nommait pas encore Première Guerre mondiale. Le 11 novembre, jour de la signature de la capitulation allemande, une foule de 2 000 personnes se masse devant la maison du maréchal Joffre. Sa maison est décorée de fleurs de papier, des musiciens jouent la Marseillaise et les hymnes alliés. "L'Illustration", un grand hebdomadaire de l'époque, du 16 au 23 novembre 1918, écrit ceci :

Rivesaltes, le 11 novembre.

Aux appels sonores du clairon de ville éclatant parmi le bourdonnement joyeux de la vieille tour de l'horloge, les Rivesaltais sortirent dans les rues.

L'appariteur, François Capillaire, escorté d'un clairon et précédé d'un poilu agitant un drapeau tricolore, se dirigeait de la mairie vers la ruelle des Orangers pour s'arrêter devant la modeste maison où, voilà bientôt soixante-sept ans, naquit Joseph Jacques Césaire Joffre. Heureuse pensée que de venir lire, d'abord sur le seuil de la maison natale du glorieux vainqueur de la Marne, la dépêche annonçant que l'Allemand avait capitulé. D'une voix de stentor, après quelques vigoureux coups de langue du clairon, l'appariteur lut le petit papier qu'il tenait. Puis, agitant sa casquette, il ponctua son allocution par un vibrant "Vive la République" auquel répondirent comme un écho les voix des braves Catalans "Biba lou nostre Joffre". Tandis que, par toute la ville, l'appariteur continuait sa triomphale promenade, une dépêche rédigée en toute hâte, était adressée au Maréchal Joffre.



Informations techniques

Nom Rivesaltes Nom catalan Ribesaltes Code commune 66164
Canton La Vallée de l'Agly Arrondissement Prades EPCI Perpignan Méditerranée Métropole
Région Salanque Altitude 70 m Coord. GPS 42.768172 Est / 2.874483 Nord
Superficie 29 km2 Population 9099 h. Code postal 66600
Gentillé Rivesaltais, Rivesaltaises

Etymologie

Le mot "Rivesaltes" vient de l'expression catalane "Rives Altas", les rives hautes. C'est vrai que l'Agly passe en contrebas du village, même de nos jours.


Héraldique

Blason Rivesaltes
Description du blason de Rivesaltes

Expression héraldique

d'or au sautoir de sinople, à Saint André de carnation, nimbé de gueules, vêtu d'azur et d'argent, brochant sur le tout.

Description

Le blason de Rivesaltes est assez classique et se décrit facilement. "Or" en héraldisme signifie jaune, donc le blason est censé être jaune. Il comporte un "sautoir de sinople", une croix en forme de X, de couleur verte. Saint André est représenté "en carnation", c'est-à-dire dans ses attributs de saint, et est "nimbé de gueules", ce qui signifie qu'il porte une auréole rouge. Il est vêtu "d'azur et d'argent" (bleu et blanc). Enfin, la description précise que Saint André est "brochant sur le tout", c'est-à-dire qu'il se superpose à l'ensemble du blason, en l'occurrence, à la croix verte.

Explications

Le blason de Rivesaltes représente son Saint Patron, Saint André, avec sa symbolique : une croix en forme de X. Dans ce blason, Saint André est vêtu de bleu et blanc, avec une auréole rouge sur une croix verte. Cette représentation apparaît dans une fresque murale de la ville de Rivesaltes, mettant en scène le "babau", un personnage traditionnel de la région.



Situation et accès

Rivesaltes est un chef-lieu de canton de taille moyenne situé en Salanque, à une petite dizaine de kilomètres au nord de Perpignan. Pour s'y rendre, rien de plus simple. Au départ de Perpignan, il suffit de prendre la route de Narbonne et de sortir à "Pia / Rivesaltes", bien indiquée, peu après l'aéroport. En arrivant de l'autoroute, c'est encore plus facile, car la sortie Perpignan-Nord mène directement à Rivesaltes.

La ville est également à deux pas de l'aéroport, et grâce à la nouvelle voie rapide, il est possible d'atteindre la gare en quelques minutes. Une situation donc très pratique.



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Drapeau catalan Les Pyrénées-Orientales

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