Camp Joffre

Principal centre de rétention du Sud de la France, ce camp militaire a vu passer de nombreuses populations en souffrance.

Le camp militaire de Rivesaltes, nommé "Camp Joffre", est un camp d'entraînement militaire qui fut, à partir de 1938, le théâtre d'événements dramatiques pour de nombreuses populations. Il a tour à tour servi de centre de rétention pour les Républicains espagnols fuyant le régime de Franco, de centre de regroupement des populations indésirables, notamment les Juifs, sous le régime de Vichy, puis de centre pénitentiaire durant la guerre d'Algérie. Il fut également le lieu où les Harkis, fuyant l'Algérie, furent temporairement regroupés.

Au fil des années, on y a entendu parler français, espagnol, allemand, autrichien, hongrois, russe, italien, arabe, et même guinéen et vietnamien. Mais si chaque population qui est passée par ce camp a connu des conditions de vie différentes, presque toutes s'y trouvaient sous la contrainte.

Le camp militaire de Rivesaltes, nommé "Camp Joffre", est un camp d'entraînement militaire qui fut, à partir de 1938, le théâtre d'événements dramatiques pour de nombreuses populations. Il a tour à tour servi de centre de rétention pour les Républicains espagnols fuyant le régime de Franco, de centre de regroupement des populations indésirables, notamment les Juifs, sous le régime de Vichy, puis de centre pénitentiaire durant la guerre d'Algérie. Il fut également le lieu où les Harkis, fuyant l'Algérie, furent temporairement regroupés.

Au fil des années, on y a entendu parler français, espagnol, allemand, autrichien, hongrois, russe, italien, arabe, et même guinéen et vietnamien. Mais si chaque population qui est passée par ce camp a connu des conditions de vie différentes, presque toutes s'y trouvaient sous la contrainte.


De quoi s'agit-il ?

Lorsqu'on passe au nord de Rivesaltes, sur la route d'Opoul, on peut être intrigué par les ruines militaires qui jalonnent la région. Il s'agit du camp Joffre, créé en 1938, qui a essentiellement servi de site de rétention pour de nombreuses populations considérées comme indésirables sur le territoire français. Son histoire est à la fois passionnante et tragique.

Le camp Joffre est avant tout un lieu chargé d’histoires. L’état actuel des baraques ne permet que de deviner ce qu’était la vie sur ces terres arides, froides et balayées par la tramontane. Plus qu’une simple description des bâtiments, c’est l’histoire du camp qui révèle son véritable sens.

Pour le situer, le camp s’étend sur un vaste terrain en friche, structuré en plusieurs îlots regroupant des baraques et les équipements nécessaires à l’internement. Le terme « prisonnier » n’est pas toujours exact : selon les périodes, les occupants étaient des internés, des prisonniers ou des personnes retenues contre leur gré. Chaque îlot était identifié par une lettre. L’îlot J est particulier : il a été acheté par le Conseil Général des Pyrénées-Orientales pour y construire un musée en mémoire des internés du camp Joffre, dont la vocation est de faire connaître cette histoire. Par ailleurs, le camp conserve sa fonction militaire : on y trouve des infrastructures adaptées à cette activité, comme l’imposant stand de tir à l’angle nord-ouest, quelques bâtiments administratifs et un parcours du combattant, aujourd’hui partiellement en ruine.

En tant que zone militaire, l’accès au camp est strictement interdit. Il ne faut surtout pas s’y aventurer, car la curiosité peut se heurter à des chars ou à des gardes armés chargés de protéger le site. Cependant, en s’approchant des limites autorisées, on peut observer les vestiges des baraques : de longs bâtiments uniformes ayant accueilli de nombreuses familles dans des conditions spartiates, parfois insalubres selon les époques. Sur place subsistent également des colonnes soutenant d’anciens portails, des grillages isolant les îlots, certains miradors encore debout et des pièces métalliques dont l’usage exact échappe aujourd’hui, mais qui étaient probablement liées à la surveillance des internés.


Histoire

Durant son histoire, le camp a traversé trois guerres : la guerre d'Espagne, la Seconde Guerre mondiale et la guerre d'Algérie. Alors qu'il était encore en construction, il reçoit sa première affectation : servir de site d'hébergement temporaire pour des indigènes issus des colonies. Ces derniers n'y restent que brièvement, car ils sont rapidement affectés ailleurs. Le véritable point de départ dans l'histoire du camp est indirectement lié au général Franco.


1939-1940 : Internement des Républicains espagnols

1938 n'est pas une année anodine. Cela fait déjà deux ans que la guerre civile fait rage en Espagne. Les partisans du dictateur Franco repoussent les républicains de plus en plus loin. Le 26 janvier 1939, Barcelone tombe, et les anti-nationalistes sont contraints de fuir précipitamment le pays. C'est ce que l'on a appelé la "Retirada" ("Retraite" en espagnol). Face à l'afflux massif de migrants à ses frontières, l'État français décide de regrouper cette population vaillante mais miséreuse dans des camps de fortune établis en urgence sur les plages d'Argelès-sur-Mer, de Saint-Cyprien et du Barcarès, mais aussi dans les montagnes de Prats-de-Mollo. De l'autre côté des Pyrénées, la ville de Gurs construit également un camp de fortune.

Mais face à un afflux toujours plus important au cours des semaines suivantes, le ministère de la Guerre (nom donné à l'époque au ministère en charge des armées) cède une partie du camp de Rivesaltes au ministère de l'Intérieur afin de désengorger les camps sommaires. Nous sommes alors à l'automne 1940. Une décision gouvernementale avait ouvert cette possibilité l'année précédente : le 12 novembre 1938, un décret autorisait "l'internement des étrangers indésirables". Ce décret visait à maintenir légalement en rétention les Allemands transitant par la France et dont les intentions suscitaient des doutes.

Les conditions de vie dans le camp étaient désastreuses, comparables à celles des camps de plage. La tramontane soufflant sur la plaine de la Salanque accentuait le froid mordant de l'hiver, beaucoup plus rigoureux qu'aujourd'hui. La nourriture était rationnée, et les vêtements précieux. Il faut garder à l'esprit que les Espagnols internés contre leur gré étaient des patriotes attachés à la République de leur pays, qui s'étaient battus pour elle et espéraient, au moins, trouver un minimum d'aide en France. À la place, ils faisaient face à des internements forcés dans des camps neufs mais peu pratiques et inadaptés.


1940-1948 : La Seconde Guerre mondiale

Presque en parallèle, en 1939, commence la Seconde Guerre mondiale. À cette époque, le camp se compose de seize îlots désignés par une lettre de l'alphabet, dont seuls neuf sont complètement aménagés. Le camp sert alors de lieu de transit pour les militaires du département en attente d'affectation. Après la défaite de l'armée française, il passe sous la direction du gouvernement de Vichy. Le 14 janvier 1941, il est officiellement inauguré sous l'appellation de "Centre d'hébergement de Rivesaltes". C'est à partir de cette période que commence son histoire la plus sombre.

Progressivement, le camp devient un centre de regroupement familial : Tziganes, Espagnols ayant fui Franco et Juifs y sont internés. La capacité du camp est de 18 000 personnes, mais en pratique, les familles sont souvent séparées. Les conditions de vie se dégradent rapidement avec l'afflux massif de populations. Pour tenter de maintenir une vie acceptable, des associations caritatives obtiennent l'autorisation de s'occuper des internés.

Pour dégager de la place, certains internés sont encouragés à s'engager dans des structures militaires adaptées aux étrangers. C'est ainsi que naissent les "Régiments de Marche de Volontaires Étrangers", avec un camp créé sur la plage du Barcarès, dont le Monument aux Engagés Volontaires rappelle le souvenir. On y regroupe des Sénégalais, des Indochinois, ainsi que des Espagnols.

C'est également durant cette période qu'un petit groupe de femmes s'évertue à faire sortir des femmes enceintes du camp pour les faire accoucher à la Maternité d'Elne. Cet établissement devient un véritable havre de paix pour les internés, d'autant plus qu'ils sont souvent mis en contact avec des résistants.

Mais les heures du camp Joffre s'assombrissent encore en août 1942. À la demande des Allemands, les îlots K et F sont transformés en centre de triage et de transit des Juifs, formant officiellement le "Centre National de Rassemblement des Israélites". Environ 2 700 Juifs sont destinés à Drancy, tandis que plus de 2 200 réussissent à échapper à la déportation grâce aux efforts conjugués des œuvres humanitaires et du représentant du préfet Paul Corazzi, qui s'efforce de sauver le maximum de personnes. Au total, près de 17 500 personnes passent par ces deux îlots : un peu plus de la moitié sont des Espagnols, un peu moins de la moitié des Juifs étrangers, et le reste des Tziganes français.

En novembre de la même année, les Allemands envahissent la zone Sud et prennent le contrôle direct des infrastructures militaires, rendant le camp exclusivement militaire.

Repris par le ministère de la Défense à la fin de la guerre, il devient un "Centre de séjour surveillé de Rivesaltes", puis le "Dépôt n°162 de prisonniers de guerre de l'Axe". Son rôle est de maintenir en rétention des personnes étrangères soupçonnées d'être des ennemis de la France. À cette époque, on entend parler hongrois, allemand, autrichien, italien, russe et espagnol, les Républicains espagnols ayant, entre-temps, réussi à s'intégrer à la population française, et plus particulièrement locale.


1948-1962 : Un camp qui redevient militaire

En 1948, le camp retrouve sa vocation militaire. Il sert de camp d'entraînement pour l'armée de Terre jusqu'en 1963, sans événements marquants à signaler.


1962-1965 : La guerre d'Algérie

En 1962, la guerre d'Algérie bat son plein. Plusieurs membres du FLN arrêtés sont rapatriés en métropole. Le camp Joffre doit s'adapter et devient, au premier semestre 1962, un centre pénitentiaire (et non plus un centre de rétention).

En septembre 1962, arrivent les Harkis, anciens supplétifs de l’armée française en Algérie, considérés comme des traîtres par l’Algérie et souvent vus comme « Arabes » par la France. Après avoir transité par des camps de fortune, ces familles arrivent au camp de Rivesaltes, alors renommé "Centre d’accueil des Français de souche nord-africaine". Elles y trouvent des bâtiments délabrés, des conditions de vie rudimentaires et peu d'espoir de s’intégrer à la population locale. Jusqu’en décembre 1964, 21 000 Harkis passent par le camp. Progressivement, ils sont formés à des métiers dans l'industrie, les mines ou le forestage, et reçoivent des emplois. Ils sont invités à vivre dans les barres d’immeubles nouvellement créées, notamment dans la cité du Réart à Rivesaltes, et finissent par s’intégrer à la population française.


Depuis 1965 : Récupération par l'armée

Le camp Joffre est ensuite confié au 24e RiMA de Perpignan (Régiment d'Infanterie de Marine). De 1964 à 1966, il sert d'hébergement à des familles guinéennes dont un membre s'était engagé auprès de l'armée française, puis accueille plus tard des militaires nord-vietnamiens.

Entre 1986 et 2007, l’un des îlots du camp est aménagé pour servir de centre de rétention administrative pour les étrangers en situation d’expulsabilité. Après son transfert en novembre 2007, plus aucune activité de rétention n’a lieu sur le camp.

Depuis le départ du régiment, le camp Joffre est largement laissé à l'abandon. Certaines installations militaires restent utilisées, comme le champ de tir, mais la plupart des anciens îlots ayant servi à l’accueil des Juifs, Tziganes, Harkis, prisonniers allemands et républicains espagnols sont en grande partie détruits. Il n'en reste que des vestiges : pans de murs, toits effondrés, dalles fissurées.

À la place de l'îlot F se dresse désormais le Mémorial de Rivesaltes, qui rappelle l'histoire et les conditions de vie de toutes les populations ayant vécu au camp Joffre au cours de son histoire.


Les gardiens du camp : un point de vue différent

Suite à la lecture de ce texte, Bernard, un internaute, m'a envoyé son avis concernant la situation des gardiens du camp par rapport aux conditions de vie des Harkis internés. Son témoignage apporte un éclairage sur une réalité souvent méconnue.


Bonjour,

J'ai effectué mon service militaire au camp Joffre de septembre 1962 à septembre 1963 et je ne peux accepter l'idée que les Harkis étaient « internés » au camp. Au départ, nous étions 32 appelés pour encadrer les milliers de Harkis, comme vous le dites. Si eux couchaient sur des lits, nous n'avions que le sol pour matelas, sans table ni armoire pour ranger nos quelques affaires.

Nous avions reçu une formation pédagogique, soit à Issoire, soit à Fontenay-le-Comte, pour pouvoir dispenser un minimum de formation aux Harkis avant leur intégration à la vie en métropole. Avant cela, il nous a fallu remettre en état le camp qui servait de centre de formation, en rénovant les salles de classe, les ateliers, etc. Les Harkis étaient dispensés de tout travail, étant les hôtes de la France. Je tenais à apporter ces précisions.


Honneurs et Commémorations

Avant la construction du mémorial quatre stèles ont été poqées pour commémorer les heures sombres de l'histoire du camp Joffre.

Stèle aux Juifs

Stèle aux Juifs

La première est dédiée aux juifs internés à Rivesaltes, et plus précisément à ceux qui en sont morts, qu'ils aient été déporté ou qu'ils soient morts sur place. Le texte est le suivant :

Des milliers de juifs étrangers qui s'étaient réfugiés en France furent arrêtés et internés en 1940 dans le Camp de Rivesaltes, en zone libre. D'août à octobre 1942, plus de 2250 d'entre eux, dont 110 enfants, furent livrés aux nazis en zone occupée par l'autorité de fait, dite "Gouvernement de l'Etat Français". Déportés dans le camp d'extermination d'Auschwitz, presque tous y furent assassinés parce qu'ils étaient nés juifs. N'oublions jamais ces victimes de la haine raciale et xénophobe.

     Zakhor

     Les fils et filles des déportés juifs de France, le 16 janvier 1994

     - Première commémoration officielle au Camp Joffre de Rivesaltes

Cette stèle fut profanée en 2002. Elle fut remise en état et deux autres l'accompagne depuis ce jour. La première indique ceci :

     Cette nouvelle stèle en hommage aux victimes de la Shoah dans les Pyrénées-Orientales a été inaugurée le Dimanche 22 juin 2003 suite à sa profanation une nuit d'octobre 2002.

     Sous la présidence de Christian Bourquin, Président du Conseil Général des Pyrénées-Orientales.

     Sous l'égide de Me Serge Klarsfled, Président national des fils et filles des déportés juifs de France, membre du bureau exécutif du Conseil représentatif des institutions juives de France, Président des lieux de mémoire pour la fondation de la mémoire de la Shoah.

     Avec le concours de Philippe Benguigui, délégué régional des fils et filles des déportés juifs de France, Président de l'association Zokhor pour la mémoire.

Et la seconde :

     Lors de cette journée de recueillement le 22 juin 2003 le Président du Conseil Général a soutenu rendre officiellement hommage à toutes les victimes de la barbarie nazie en confirmant la création du futur Mémorial-Historial du Camp de Rivesaltes sur l'emplacement même de cette tragédie.


Stèle aux Espagnols

Stèle aux Espagnols

La seconde stèle est dédiée aux républicains espagnols

     In Memoriam

     Ici ont été internés, des enfants, des femmes, des hommes civils et militaires, lors de "la retirada" espagnole de février 1939.

     L'AACVGRE

     "Vivez, la vie continue, les morts meurent et les ombres passent, emporte qui laisse et vit qui a vécu...". Antonio Machado, poète républicain espagnol (1875-1939)


Stèle aux Harkis

Stèle aux Harkis

La troisième, elle, est consacrée à la mémoire des harkis internés à Rivesaltes.

     Honneur aux harkis

     25 septembre 2001

     Journée d'hommage national aux harkis

     La République Française témoigne sa reconnaissance envers les rapatriés anciens membres des formations supplétives et assimilés ou victimes de la captivité en Algérie pour les sacrifices qu'ils ont consentis.

     Loi du 11 juin 1994, art. 1er

     La stèle rendant hommage aux harkis »

Elle est accompagnée d'une plaque plus modeste dont le texte est le suivant.

     Stèle commémorative à la mémoire des soldats réguliers et supplétifs issus de l'armée d'Afrique

     En hommage à la communauté harkie qui, fidèle au drapeau et aux valeurs de la République s'honore de tous ses combattants morts pour la France au cours des différents conflits qu'elle a connus.

     En souvenir de ceux qui de 1962 à 1972 ont vécu en ce camp et qui par loyalisme ont consenti tant de sacrifices.

     Rivesaltes, le 2 décembre 1995.


Stèle aux Allemands

Stèle aux Allemands

La quatrième stèles est consacrée à la mémoire des prisonniers allemands morts dans le camp de Rivesaltes, entre 1945 et 1946. Cette plaque rappelle qu'ils furent 423 a perdre la vie ici.


Il faut aussi noter la présence d'une plaque en mémoire des tziganes. Elle est présentée avec le texte suivant :

     Toi qui ne connais ni frontières ni chaines,

     Toi dont la liberté coule dans les veines,

     La folie des hommes... La folie hitlérienne

     Ici t'ont enfermé aux portes de la haine.

     Toi qui passes, prie, que cela jamais ne revienne.

     Dis-le... Crie-le au monde, afin qu'il s'en souvienne.

Ce texte est suivi de 2 larmes découpées dans le métal suivies de ces mots : "Ces larmes d'acier sont des larmes de sang. Souffrance des Tsiganes, Roms et Gitans." (14 janvier 2009)

Situation et accès

Le camp Joffre est un vaste ensemble militaire de plus de 600 hectares, situé à cheval sur les communes de Rivesaltes et de Salses. Il fut construit en 1938 dans le but d'en faire un camp d'instruction. L'emplacement fut choisi avec soin. La plaine du Roussillon est proche des Corbières, une ligne de chemin de fer passe à proximité, il se trouve à côté d'une voie de communication (la nationale), puis plus tard de l'autoroute, et il est près de la mer.

De nos jours, pour s'y rendre, il suffit de se rendre au mémorial du camp et de suivre, à partir du rond-point de l'entrée de l'autoroute Perpignan-Nord, les panneaux routiers, qui y amènent directement. Sinon, vous pouvez aller de Rivesaltes à Opoul, la route passe devant.



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