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Abbaye Ste Marie d'Arles




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Situation et accès

Arles-sur-Tech. Une fois dans la ville, suivez les panneaux piétonniers, la ville n'est pas très grande et vous trouverez facilement l'abbaye. Arles-sur-Tech, c'est dans le Vallespir, la vallée qui part de Céret vers la montagne, juste après Amélie-les-Bains.


Coordonnées GPS : 42.4567636100 N, 2.6343877160 E.


De quoi s'agit-il ?

L'abbaye Sainte-Marie d'Arles-sur-Tech est l'une des quelques grandes abbayes des Pyrénées-orientales, de celles qui ont forgé le territoire aux alentours de l'an mil et permis l'arrivée de pionniers francs dans la région, source de première migration locale. cette abbaye est de nos jours au centre-ville d'Arles-sur-Tech, en Vallespir. Cette abbaye a une curiosité importante qui en fait sa spécificité : Elle est la seule abbaye de la région avec le chevet l'Ouest. Ceci n'est pas anodin, à l'époque où toutes les églises et donc à fortiori celles des abbayes, devaient être orientées vers le tombeau du Christ.

Cette abbaye se compose d'une église à trois nefs et d'un cloître de toutes beautés. Le parvis de l'église contient un étrange sarcophage qui se remplit peu à peu d'eau claire, sans que l'on ai d'explications précises à ce phénomène. L'ensemble possède aussi un jardin d'agrément, au milieu du cloître.

Le mobilier de l'église se compose de nombreux éléments : une cuve baptismale romane, des inscriptions funéraires datées de 1317 et 1355, une inscription concernant une fondation de messe au XIVe siècle, une grille d'autel du XVIIIe, un orgue du même siècle, une chaire également du XVIIIe, une console en bois doré toujours du XVIIIe siècle, un retable faite par Lazare Tremullas datant de 1646, deux retables du XVIIIe, six panneaux du retable du Rosaire (1670), des bustes-reliquaires de 1425 et 1440, un lustre en fer forgé du XVIIIe, un chemin de Croix également du XVIIIe. Le cloître possède les restes de la salle capitulaire, une table d'autel du XIe siècle en marbre (classé aux Monuments Historiques), ainsi qu'une croix de fer du XVIe (également classé).

Plan de l'abbaye d'Arles

1 Le Cloître : Rien ne subsiste du cloître roman. Le cloître actuel, construit sur les anciennes fortifications de l'abbaye, est l'œuvre de l'abbé Ramon Desbac (1261-1303). C'est le premier cloître gothique bâti en Catalogne Nord. Les matériaux marient le marbre blanc de Céret et la pierre de Gérone. C'est un exemple unique de l'art gothique languedocien en Catalogne.

2. La Creu del Gra : A l'origine, cette croix serait celle d'un calvaire à l'entrée du village. Elle est l'œuvre de forgerons catalans du XVIe siècle. Elle a été récemment déplacée dans le cloître pour la protéger.

3. La nef : Charpentée à l'origine, la nef reçoit une voûte en arc brisé au XIIe siècle. Les piliers de support doublent le premier mur du XIe siècle. Comme dans toutes les églises de type basilical, des fenêtres hautes éclairent la nef centrale. A remarquer, la chaire du XVIIIe siècle et les panneaux sculptés du XVIIe, vestiges d'un retable du rosaire en partie détruit au XIXe témoignage de la maîtrise des sculpteurs et des doreurs catalans à l'époque baroque.

4. Les armoires à reliques : Creusées dans les piliers de la deuxième travée avec un décor peint à diverses époques (XIIe et probablement XIVe siècle)

5. L'absidiole Sud-Ouest : A l'origine dédiée à St Pierre, accueille aujourd'hui une partie du mobilier pieusement entretenu par la confrérie de la Sanch (du précieux sang du Christ). St Sépulcre, Vierge des douleurs, Croix de la passion (Creu dels impropris) et Christ aux outrages assis (Ecce Homo)

6. Le retable du Christ : A la fin du XVIIIe siècle, l'art baroque que caractérisent le mouvement et la surcharge décorative s'assagit fait place au vide entre les colonnes et met l'accent sur la gloire du couronnement. Le crucifix central est utilisé depuis le XVIIIe pour la procession nocturne du Vendredi Saint.

7. L'ancienne chapelle du rosaire : (Les panneaux du retable d'origine sont répartis dans la nef centrale). Cette chapelle abrite maintenant le retable de St Pierre (XVIIIe siècle), conçu à l'origine pour l'absidiole Sud-ouest. Cuve baptismale du XIIe siècle.

8. La chapelle des Sts Abdon et Sennen : Retable pré-baroque daté de 1647, œuvre de Lazare Trémullas, premier introducteur en Roussillon du grand retable à panneaux sculptés dorés et polychromés couvrant entièrement le mur du fond de chapelle. Les panneaux figurent la passion des deux martyrs (registre supérieur et prédelle) et la translation de leurs reliques à Arles (registre inférieur). Les titulaires occupent la niche centrale que surmonte un baldaquin avec galerie à balustres, tandis que les panneaux narratifs occupent la prédelle et les travées latérales. L'ascension de la Vierge et la crucifixion surmontent l'axe central. St Abdon et St Senne font l'objet d'une profonde vénération toujours vivante à Arles.

9. La Rodella : Disque de cire d'abeilles offert chaque 30 juillet, jour de la St Abdon et St Sennen, depuis 1465, à l'abbaye d'Arles par le village de Montbolo, afin d'abtenir la protection des Saintes Reliques.

10. La chapelle St Joseph : Retable du XVIIIe siècle, dans la niche centrale St Joseph entouré de St Côme et St Damien, les deux Saints guérisseurs souvent présents dans nos églises, à mettre en relation avec la fréquence des épidémies. St Georges terrassant le dragon occupe la niche du couronnement. La dévotion à St Georges est assez rare au XVIIIe siècle alors qu'à l'époque médiévales elle est plus fréquente, le St guerrier étant le protecteur des chevaliers. Il est aussi le Saint Patron de la Catalogne.

11. L'orgue : L'instrument actuel a remplacé au XVIIIe siècle un orgue de facture catalane. Jamais transformé malgré de nombreuses restaurations, il garde la sonorité des isntruments du XVIIIe. Rare témoin de son époque, il enthousiasme les organistes qui viennent du monde entier donner des concerts.

12. La contre abside : Intérieurement, le mur de façade reçoit trois absides. Il s'agit d'un mode architectural carolingien, plus fréquent en pays Mosan et Rhénan, miraculeusement parvenu intact jusqu'à nous. Un escalier à double volets menait à la chapelle haute (St Michel) lors des célébrations processionnelles. Décor à fresques datables du XIIe siècle, avec deux figures d'anges (séraphins aux ailes décorées d'yeux) et, au dessus, le Christ en majesté entouré des quatre évangélistes.

13. Le Parvis : Témoignage du premier art roman apparu en Europe. Le décor sculpté au-dessus du portail consacré en 1046 montre au tympan le Christ de gloire entouré des quatre évangélistes : un aigle (St Jean), un lion (St Marc), un taureau (St Luc), un ange (St Matthieu). Au-dessus, sur la façade, remarquer la série d'arcatures caractéristique de l'architecture lombarde. Le linteau de granit avec les inscriptions A et "Oméga" surmonte la porte d'origine de l'abbaye (IXe siècle)

14. La Sainte Tombe : Sarcophage paléochrétien, daté du IVe siècle, a protégé il y a mille ans, à leur arrivée, les reliques des Sts Abdon et Sennen. Depuis ce sarcophage se remplit d'eau. La permanence de l'eau est le signe de la présence toujours vivante des reliques des Saintes Patrons, auxquelles les arlésiens vouent une profonde dévotion. Au-dessus, encastrée dans le mur, la pierre tombale de Guillem Gaucelm, Seigneur de Tellet, enterré le 10 avril 1211. Cette sculpture est l'œuvre de Ramon de Bianya.

15. Tours de défense : Au XIe siècle, l'abbaye se dote de solides fortifications, encadrées par quatre tours.

La Sainte Tombe

La Sainte Tombe d'Arles sur Tech est un sarcophage datant du IIIe siècle placé dans l'abbaye. Il en existe une dizaine d'autres en France de ce type, mais celui-ci a la particularité de produire en continu une eau pure dont l'origine est inconnue. Et pas qu'un peu : 200 à 300 litres par an !

L'abbaye Sainte-Marie d'Arles, bien sûr à Arles-sur-Tech
L'abbaye Sainte-Marie d'Arles

De nombreux scientifiques sont venus à Arles sur Tech pour étudier le phénomène mais aucune explication logique n'a été donnée, autre que religieuse bien sûr. En effet pour le clergé il s'agit dune manifestation divine. Il faut dire que l'arrêt de la production d'eau durant les deux guerres mondiales a de quoi faire douter les plus septiques. Néanmoins les passions se déchainent régulièrement à son sujet. D'où peut bien venir cette eau ? Différentes explications, plus ou moins sérieuses, ont tenté de mettre fin à ce mystère. Un internaute m'a indiqué qu'une explication fut trouvé en 1961, explication résidant dans le fait que le fond du sarcophage est étanche alors que le couvercle est poreux, quoi que très peu. Suffisamment toutefois. L'hypothèse de la condensation fut également avancée, mais rejeté au cours d'essais de puits à eau, qui ont conclus que le volume du sarcophage est beaucoup trop petit pour produire une telle quantité.

En réalité la production d'eau vient à 90% de l'eau de pluie qui traverse lentement le couvercle et à 10% par la condensation (6 fois plus forte que l'évaporation) C'est du moins le résultat de l'étude scientifique la plus récente.

Le sarcophage lui-même est fait de marbre bleu de Céret, taillé et sculpté d'un X entouré d'un cercle signifiant Iesous Chrestos (Jésus Christ). Il mesure 1m 88 à la base et s'évase jusqu'à 1m92 sur 50 centimètres de large au plus mince à 65 au plus large. Il est posé sur deux cales de 40 centimètres de côté.


Sainte tombe d'Arles

Photos


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Histoire

Origine de l'abbaye

En 739 les sarrasins envahissent la Septimanie, qu'ils conserveront jusqu'en 811. Cette année là Charlemagne parvient à les repousser de l'autre côté des Pyrénées. Le Roussillon est pacifié, il reste à le repeupler. En effet, l'avancée des sarrasins avait fait fuir les wisigoths, derniers habitants de la région. Toute la vallée du Tech est alors déserte. Il ne reste que les vieux bâtiments romains et quelques constructions wisigothiques, essentiellement à usage défensif. Pour faire venir des pionniers francs, Charlemagne fait intervenir auparavant les religieux. En construisant des abbayes, ceux-ci amènent la chrétienté dans la région, point de départ à l'époque d'une colonisation.

C'est un certain Castellanus, moine venant d'Espagne qui s'installa temporairement aux bains d'Arles en tant qu'ermite. Ces bains étaient les constructions antiques complètement abandonnés. Il cherchait un terrain pour y implanter une abbaye. Il trouva le lieu parfait à une heure de marche, un peu plus haut dans la vallée, sur les restes d'antiques bains romains, mais de moindres importances (Arles). Ce fut sur ces ruines que le moine, accompagné de quelques compagnons susceptibles de militer sous la règle de St Benoit, édifia un monastère bénédictin.

Malheureusement un document de 778, le premier indiquant cette abbaye nous apprend qu'elle a été détruite. En 820 une deuxième abbaye fut fondée, dédiée à Sainte-Marie, celle là même qui est toujours visible aujourd'hui. Louis le débonnaire accorda à Castellanus et à sa communauté déjà importante la protection royale par une charte du 17 septembre 821. Ce fut le premier tournant de la vie de l'abbaye, à présent les moines pouvaient se consacrer à la vie monacale sans soucis.


L'expansion

Cette abbaye draina une importante population dans la vallée. En 832 le successeur de Castellanus, Babylas, vient à Elne pour faire reconnaître ce qui appartient à l'abbaye. Des arpenteurs sillonnent la vallée pour apposer des bornes, limitant ainsi le terrain foncier de l'abbaye. Durant le IXe siècle les normands débarquent sur la côte rocheuse et remonte la vallée du Tech. Ils pillent l'abbaye d'Arles et massacrent au passage quelques moines. Il faudra plus de dix ans pour faire oublier ce mauvais souvenir. Parmi les dégâts occasionnés, le clocher fut détruit.

Vers 850-870 l'abbé était Hilpéric, le cinquième. Nous n'avons aucune information sur ses deux prédécesseurs. Entre 967 et 963, l'abbé se nomme Arnulfe. Il rapportera de Rome des reliques authentifiées de St Abdon et St Sennen qui vaudront à Arles le surnom de "ville des Corps Saints". Il a peut être fait ce voyage en compagnie du comte de Cerdagne, qui s'est rendu à Rome à la même époque. Ces deux Saints sont toujours vénérés à Arles.

L'église abbatiale sera consacrée deux fois. Une première fois en 1046, l'autre en 1157, ce qui signifie que le bâtiment a été remanié. Déjà l'église initiale de Castellanus avait été détruite par les normands, puis reconstruite. Et par la suite elle sera modifiée à de nombreuses reprises. Durant les XIe et XIIe siècle l'abbaye prend vraiment son essor. Il est idéalement placé entre la haute vallée et la plaine. Un marché se créé sur la place aux pieds des murailles. Une ville se dessine peu à peu, dont le rythme est donné par l'abbaye. D'ailleurs cette ville dépend à 100% de l'abbaye ainsi que les multiples chapelles construites un peu partout dans le Vallespir.

Il faut noter que les abbés n'entretiennent pas de relation avec la famille des comtes de Cerdagne, du coup elle reste un peu isolée dans sa vallée, loin du rayonnement qu'aura St Michel de Cuxa par exemple. En 1078 l'abbaye passe sous l'obédience de celle de Cluny. Concrètement, elle devient sous les ordres de l'abbaye de Moissac. En 1151 l'abbé était Bernard. Celui-ci reçut de Bernard d'Oms et de son fils Guillaume leur seigneurie de St Jean d'Oms.


Séparation des Bains d'Arles de l'abbaye

En 1235 le premier conflit d'importance eu lieu entre les moines et les habitants de la ville. Ces derniers leurs reprochaient la lourdeur des servitudes, en particulier ceux portant sur l'utilisation du four et du moulin. Pour manifester leurs désaccords ils refusèrent de rendre hommage à Arnald Ier, l'abbé. L'évêque d'Elne, Bernard de Berga et Nunyo Sanche qui gouvernait le Roussillon à cet époque (Royaume de Majorque) durent intervenir pour faire rétablir la paix à l'issue d'une amnistie générale à l'exception de deux meneurs. Face à ces évènements, l'abbé décida de vendre à Nunyo Sanche le village qui s'était formé sur les lieux ou Castellanus était devenu ermite, c'est à dire "les Bains" (Amélie les bains). Nunyo Sanche prit l'engagement de faire édifier un château et d'y faire tenir une garnison.

Durant le XIIIe siècle le cloître fut construit. Il est gothique, sans aucune sculpture ni fioriture, en marbre blanc sauf les fines colonnes jumelles qui sont en pierres de Gérone. Ce cloître fut construit par l'abbé Raymond Desbach. La guerre entre la France et la Castille durant le XVe siècle ne trouble pas le Vallespir, apparemment trop loin des combats. Parmi les évènements marquants du siècle, citons toutefois la création de deux bustes en argent, exécutés par l'orfèvre perpignanais Miguel Almérigues en 1422 et 1440. Ils étaient destinés à accueillir une partie des reliques de St Abdon et St Sennen, le reste des reliques étant dans une chasse rectangulaire de bois doré. En 1515 l'administrateur perpétuel de l'abbaye était Honoré d'Oms. Et en 1564, il s'agissait de Michel d'Oms. Tout se passe sans histoire jusqu'à la Révolte des Angelets, entre 1667 et 1671.

Le monastère de Ste Marie d'Arles s'est officieusement placé du côté des révoltés, mais sa stratégie a toujours été de feindre la neutralité. Toujours est-il que lorsque les insurgés s'emparent de la ville d'Arles le 27 février 1670 ils ne causent aucun dégât à l'abbaye. Le 8 octobre 1712 l'abbaye concède aux consuls des Bains d'Arles "les eaux chaudes, bassins et bâtiments servant aux bains, à charge d'une censive de onze francs payable chaque année à la fête de Noël, à charge aussi de laisser les religieux et leurs domestiques se baigner gratuitement, de faire les réparations nécessaires... et d'y tenir une prison à la disposition de l'abbé."

Au XVIIIe siècle la vie monacale s'éteint peu à peu à Arles. Le 24 mars 1770 l'évêque d'Elne qui avait le titre d'abbé d'Arles démissionne de cette charge. Un abbé commendataire est nommé, il procèdera à la liquidation. A la révolution française l'abbaye fut menacée de vente en tant que bien national, ce qui a été le cas de bien des sanctuaires religieux. Mais la pression des arlésiens a fait que l'église abbatiale s'est transformée en église paroissiale. L'église s'est dotée d'un grand orgue, toujours sur place, au XVIIIe siècle.

Enfin, signalant que tous les 30 juillet a lieu la fête patronale, avec pour point d'orgue la procession de la Rodella (roue dans laquelle est entouré un long fil de cire). Cette tradition fut créé au XVe siècle et elle est toujours en vigueur aujourd'hui.


Possessions de Ste Marie d'Arles

L'abbaye ne fut jamais très riche. Construite dans la profonde vallée du Tech, elle dépendait du comté de Bésalu, lointain. Juste à côté, sur le Canigou, St Michel de Cuxa et St Martin du Canigou se voyaient dotées de grandes portions de terre par leurs seigneurs temporels, les comtes de Cerdagne. Toutefois Arles a pu se développer tout doucement, créant un réseau de sanctuaires suivant un but unique : l'accueil des pèlerins en route pour St Jacques de Compostelle.

Le premier de ces sanctuaires est le prieuré de St Martin de Fenouillar, en contrebas de la route qui va du Boulou au Perthus. Il était habité par les moines de Ste Marie d'Arles et fut construit avant 844 (Première mention, en même temps que les sources naturelles coulant à proximité). Ce prieuré a servi d'église paroissiale aux habitants des contreforts des Albères. Citons ensuite l'hospice du Col de la Perche, curieusement très éloigné mais habité lui aussi par ces mêmes moines. Cet hospice existait avant 965, année durant laquelle le comte Seniofred le donna à Ste Marie. L'église de Coustouges, merveille d'art roman était lui aussi une possession d'Arles. Une bulle de Sergius VI, en 1011, signale Coustouges comme appartenant à Arles. Un acte de consécration datant de 1142 concerne uniquement une partie de l'édifice actuel.

Parmi les autres possessions, il y avait également St Guillem de Combret, la plus élevée des chapelles de la vallée du Tech. Enfin la chapelle de St Pierre, à proximité d'Arles sur les bords du Riuferrer est de style pur roman. C'était également une église paroissiale dont le bénéfice était calculé en poussins et en denier dans un acte du XVIe siècle.




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