Ville de la plaine du Roussillon, à la fois proche et éloignée de Perpignan, Corneilla-del-Vercol bénéficie d’une situation géographique idéale, entre mer, ville et montagne. Et en plus, la commune possède une vie sociale dynamique !
Un village à l'extension galopante, dynamique et socialement intéressant
Ville de la plaine du Roussillon, à la fois proche et éloignée de Perpignan, Corneilla-del-Vercol bénéficie d’une situation géographique idéale, entre mer, ville et montagne. Et en plus, la commune possède une vie sociale dynamique !
Ville de la plaine du Roussillon, à la fois proche et éloignée de Perpignan, Corneilla-del-Vercol bénéficie d’une situation géographique idéale, entre mer, ville et montagne. Et en plus, la commune possède une vie sociale dynamique !
Corneilla-del-Vercol est une jolie ville de la plaine du Roussillon, vraiment charmante. Esthétiquement, ce n’est pas la plus agréable, mais elle dégage un charme qui en fait une ville sympathique à découvrir et à vivre. Ce n’est pas une ville imposante avec de longues rues menant à différents quartiers ; Corneilla est plutôt petite et centrée sur un cœur de ville constitué de quelques rues. L’organisation des rues, le soin apporté aux maisons et la propreté de l’ensemble dégagent une impression de sérénité.
Il y a bien sûr quelques inconvénients à y vivre, mais dans l’ensemble, le village est agréable. Il s’articule autour d’une place centrale rectangulaire joliment décorée, partiellement ombragée, bordée de la salle des fêtes et de la mairie. Cette dernière est un bâtiment massif et assez passe-partout, mais soigné, ce qui lui confère un air moderne. La salle des fêtes attenante partage ce même style. Les maisons sont soit dotées d’un crépi neuf ou fraîchement repeint, soit laissées avec leurs pierres apparentes, une tendance fréquente ces dernières années. Il y a bien quelques exceptions, surtout sur les maisons un peu à l’écart, mais globalement l’aspect du village est soigné. La municipalité le fleurit bien durant l’été. Par ailleurs, Corneilla dispose d’un peu de végétation, juste ce qu’il faut pour ne pas paraître triste ou écrasée par le soleil en été.
Dès qu’on quitte le centre-ville, on se retrouve sur deux grandes avenues menant aux deux entrées de la route de Perpignan. Les maisons qui les bordent datent plutôt du milieu du XXe siècle. Elles sont typiques de cette époque : adossées les unes aux autres, avec un petit jardin à l’arrière. Rien d’extraordinaire, mais ces avenues sont, ici, simples, propres et agréables, contrairement à d’autres villages du département où elles peuvent être plus tristes et sales. En se dirigeant vers l’est, on arrive dans des quartiers plus récents dont l’aspect général dénote de leur jeunesse. C’est là que se trouvent les écoles, les commerces et les terrains de sport. Plus on s’éloigne du centre, plus les maisons sont grandes avec de grandes parcelles, mais on s’éloigne aussi de la vie villageoise. À noter que l’agglomération de Corneilla-del-Vercol a désormais rattrapé la chapelle du Paradis, autrefois isolée à plus d’un kilomètre de la ville.
Juste derrière le cœur de ville se dresse le château de Corneilla, désormais propriété privée. Ce bâtiment massif, autrefois place forte, domine la plaine du Roussillon depuis la colline sur laquelle il est implanté. C’est là l’origine du village : une construction forte entourée de maisons sur un site en hauteur, permettant de surveiller les environs. On trouve aussi à Corneilla une très jolie église du XIXe siècle, élancée et en briques rouges, typique des villages voisins construits à la même époque. Le principal problème de Corneilla-del-Vercol ne vient pas de la ville elle-même, mais de son environnement : la route Perpignan-Argelès passe juste à ses pieds, au point qu’une barrière anti-bruit a été construite pour atténuer les nuisances. Le bruit est peu perceptible depuis le centre-ville et quasi nul dans les quartiers récents, mais certains habitants proches du château en sont directement impactés, leurs fenêtres donnant sur la route, ainsi que plusieurs maisons situées derrière la barrière. Toutefois, si on s’éloigne un peu de la route, cet inconvénient devient un avantage, puisque les deux entrées principales de la ville donnent accès rapidement à Perpignan.
Du point de vue des équipements, la ville est bien dotée par rapport à sa petite population. Elle dispose d’une salle des fêtes, d’une bibliothèque, d’un relais d’assistantes maternelles, d’un groupe scolaire et d’un centre communal d’action sociale. Côté sport, on trouve un terrain de football/rugby, des terrains de tennis, un boulodrome et un gymnase.
La vie sociale est assez dynamique, malgré une certaine division entre la vieille ville et les nouveaux quartiers. Le nombre d’associations ne cesse d’augmenter. On y trouve des associations culturelles, comme les Amis de la Chapelle du Paradis, des clubs sportifs (arts martiaux, football, rugby, tennis, etc.), des associations patriotiques et des groupes de loisirs (informatique, patchwork, etc.).
Le patrimoine de Corneilla del Vercol se compose essentiellement de l'église paroissiale et de la chapelle du Paradis, un ancien ermitage à quelques encablures de la ville. Mais il y a aussi différents petits éléments intéressants, quoique modestes : un oratoire sur le dessus du portail d'entrée de l'église, évidemment dédié à saint Christophe, et un calvaire, situé à l'arrière de l'église.
Château de Corneilla-del-Vercol
Le village a toutefois été protégé très tôt par un château construit au XIe siècle. Ce château a d'ailleurs traversé les âges pour nous parvenir, certes largement modifié au XIXe siècle, mais toujours debout. Il est classé monument historique.
Église Saint Christophe
L'église paroissiale actuelle, dédiée à saint Christophe, est récente : elle date du XIXe siècle. Elle contient quelques statues intéressantes (saint Jacques et saint Pierre, XIXe siècle ; saint Christophe, XVIIIe siècle), ainsi qu'une croix processionnelle en argent du XVIIe siècle.
La chapelle du Paradis
La chapelle du Paradis est une petite chapelle assez simple, avec un bâtiment accolé tout aussi modeste. C'était le logement de l'ermitage à l'époque où la pratique de l'érémitisme s'est développée, entre les XVIIIe et XXe siècles. L'ermite d'un village était un peu le sage, celui qui parvenait à résoudre les conflits ou pouvait apporter un conseil, car il était « en retrait » de la vie sociale du village dans lequel il s'était établi.
En savoir plus sur la chapelle du Paradis.
Corneilla del Vercol, situé en plaine, n'a pas conservé de vestiges de la lointaine époque préhistorique. Il faut dire que son emplacement, sur un sol trop acide, dans une zone restée marécageuse longtemps, n'a pas permis la conservation d'ossements ni même d'outils. Par ailleurs, l’érection de dolmens ou de menhirs ne s’est faite que dans des zones de moyenne montagne (Aspres, Conflent).
Les premiers habitants de la région furent envahis durant les millénaires précédant notre ère par les Ibéro-Ligures, puis vers -500 par les Celtes, et enfin par les Romains (conquête en -121). Ceux-ci, particulièrement bien organisés, structurèrent les terres sur la base de domaines agricoles, et c’est là que se trouve l’origine de Corneilla del Vercol. D’ailleurs, un vestige de cette époque, découvert en 1870, nous apporte la preuve de l’habitat romain sur ce territoire : il s’agit d’une inscription qui semble se rapporter à un monument votif romain. Cette inscription est désormais conservée à Perpignan.
À la chute de l’Empire romain, ni les Wisigoths (412), ni les Sarrasins (735) n’ont laissé de traces sur le site. Il faut dire que ces deux peuples n’ont quasiment pas bâti et leurs restes sont très rares. Il faudra donc attendre l’arrivée des Carolingiens en 811 pour que naisse le système féodal. Les soldats de Charlemagne ayant conquis le territoire, ils firent venir des moines, la plupart du temps de l’Empire sarrasin au Sud, pour bâtir de grandes abbayes qui, au fil du temps, essaimèrent des chapelles un peu partout dans la région. La première trace écrite de Corneilla apparaît dans ce contexte, dans un document écrit datant du IXe siècle, faisant mention d’une forêt située au Nord d’Elne que l’on appelait "Berchale", transformée ensuite en "Bercol" ou "Vercol". Mais c’est en 1087 que nous pouvons être sûrs de l’existence d’une église.
En 1205, le seigneur de Corneilla, Raymond, n’eut pas de descendance ; il légua donc son fief à l’hôpital des pauvres.
Le 5 avril 1889, le village fut atteint d’une terrible épidémie de variole pestilentielle. Elle fut enrayée grâce à Saint Christophe, saint patron de la ville, à qui les villageois avaient promis de remplir le devoir pascal chaque année. Jusqu’aux années 60, le 5 avril était férié à Corneilla, et une procession se formait à 10h précise. De nos jours, seul un office religieux rappelle cet événement.
Nom | Corneilla-del-Vercol | Nom catalan | Cornellà del Bercol | Code commune | 66059 |
Canton | La Plaine d'Illibéris | Arrondissement | Céret | EPCI | CC Sud Roussillon |
Région | Ribéral | Altitude | 480 m | Coord. GPS | 42.697383 Est / 2.729280 Nord |
Superficie | 5 km2 | Population | 2561 h. | Code postal | 66200 |
Gentillé | Corneillanais, Corneillanaises |
Corneilla vient du nom latin Cornéliani. Exactement, le lieu s'appelait "Villa Cornéliani". Il s'agissait du domaine rural du Romain Cornéliani, qu'il a obtenu de l'Empire romain pour faire fructifier les terres nouvellement conquises. C'était courant, d'autres villages comme Pézilla-la-Rivière, Pia ou Saint-Hippolyte ont la même origine.
Quant au mot étrange de "Vercol", c'est un dérivé du nom d'une forêt locale nommée "Berchale", qui donna "Bercol", puis "Vercol".
Expression héraldique
D'azur aux trois cornets droits d'or, posés en fasce et rangés en pal.
Description
La description héraldique de ce blason est simple. Il est "d'azur", c'est-à-dire "bleu". Les cornets d'or sont disposés "en fasce", c’est-à-dire en ligne horizontale, tout en étant rangés "en pal", ou alignés verticalement. Une organisation claire et élégante.
Explications
Le blason de Corneilla-del-Vercol représente trois cornets d'or sur fond bleu. Ce blason est une "arme parlante" : l'image évoque directement le nom de "Corneilla", même si l'étymologie de la ville ne fait pas référence à cet instrument. L’armoirie permet ainsi d'identifier la localité par association visuelle, même si l’image ne correspond pas à l’origine du nom.
Corneilla-del-Vercol est au sud de Perpignan, un peu avant Elne. C'est la ville que l'on voit sur la côté gauche, en allant vers Elne au départ de Perpignan. On la reconnaît à la forme caractéristique du clocher de son église, en pointe.
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