Céret

Haut-lieu de la culture catalane, la vieille-ville est particulièrement agréable à parcourir



Sous-préfecture et charmante petite ville parsemée de végétation, Céret se distingue comme un centre économique et administratif dynamique. Elle attire aussi bien les habitants des environs que les touristes, séduits par l'atmosphère paisible de ses rues et l'ombre rafraîchissante offerte par ses majestueux platanes.

Céret, c'est également un haut lieu de la culture catalane, un véritable carrefour où traditions et modernité se rencontrent dans une harmonie unique.

Sous-préfecture et charmante petite ville parsemée de végétation, Céret se distingue comme un centre économique et administratif dynamique. Elle attire aussi bien les habitants des environs que les touristes, séduits par l'atmosphère paisible de ses rues et l'ombre rafraîchissante offerte par ses majestueux platanes.

Céret, c'est également un haut lieu de la culture catalane, un véritable carrefour où traditions et modernité se rencontrent dans une harmonie unique.

En tant que sous-préfecture des Pyrénées-Orientales, Céret bénéficie d'une activité économique et culturelle importante pour la région. Bien qu'elle ne soit pas la ville la plus grande, son centre est particulièrement dynamique, avec une densité de commerces et d'entreprises supérieure à celle des localités voisines. Par exemple, une ville comme Le Boulou, bien qu'avantageusement située près des grands axes de communication, semble moins animée en comparaison. Céret, en tant que sous-préfecture, abrite également des administrations absentes ailleurs, ce qui attire naturellement de nombreux visiteurs et habitants. La ville s'enorgueillit par ailleurs d'un grand musée d'art moderne, reconnu au niveau national, ainsi que de plusieurs salles d'exposition plus petites et de galeries d'art.

La vieille ville constitue le cœur de Céret et accueille la majorité des visiteurs. L'entrée traditionnelle se fait par le château, un héritage historique qui, bien qu'il n'ait plus aucun rôle urbanistique, demeure une pièce maîtresse de la ville. Le château, majestueusement installé entre les platanes, impressionne par son allure. Derrière lui, le centre-ville, relativement dense, est constitué de petites rues étroites. Heureusement, les avenues principales offrent une respiration bienvenue, évitant toute sensation d'étouffement. Les platanes bordant les trottoirs ajoutent une touche de verdure et participent au charme de Céret. La ville dégage une atmosphère paisible, à taille humaine, tout en offrant toutes les commodités nécessaires.

En périphérie, on trouve de grandes zones résidentielles qui diffèrent des lotissements récents des villes de la plaine. À Céret, ces quartiers sont généralement plus anciens, ajoutant au caractère authentique de la ville.

Au final, Céret laisse une impression générale très positive : une ville agréable à vivre, équilibrant harmonieusement dynamisme et sérénité.


Patrimoine, curiosités à voir sur place


Céret possède de nombreux vestiges de son histoire, à commencer par les fortifications dont on peut voir une grande partie, ainsi que les portes de France et d'Espagne (XIVe siècle).

Au point de vue religieux, le patrimoine de Céret se caractérise par l'éparpillement des chapelles. Ainsi trouve t-on les couvents et chapelles suivantes dans la ville ou dans les mas alentours : Couvent des capucins (il contient un retable du XVIIIe), ancien hôpital St Pierre (Statues de St Pierre et St Paul en marbre du XIVe), chapelle St Roch, chapelle St Augustin (aujourd'hui une habitation privée), chapelle St Augustin au mas Ribes, Sainte-Anne au mas Compagnyo, Ste Isabelle au mas Carol, St Joachim au mas Parer, St Louis-Roi au mas des Capellans, St Jordi (romane), et la chapelle Ste Marguerite (au château d'Aubiry). Il faut aussi signaler la présence d'une ancienne chapelle dite Chapelle St Sébastien, également appelée Notre Dame du pont. C'est une maison particulière aujourd'hui, il reste dans le garage des vestiges de l'entrée. Elle date du XVe siècle et se trouve face au pont du Diable. Elle a été en grande partie détruite suite à des travaux d'agrandissement de la maison. Elle contient une inscription en catalan médiéval disant "L'an du seigneur 1483 fut édifié la présente chapelle dudit pont neuf"

Citons enfin la fontaine dite "Font dels nou raigts", du XVe siècle, et le monument aux morts, une œuvre de l'artiste Aristide Maillol.


Le château d'Aubiry

Le château d'Aubiry

Le château d'Aubiry

Le château d'Aubiry est un magnifique édifice du début du XXe siècle construit par Pierre Bardou, fils de Joseph Bardou, créateur des papiers à cigarettes JOB qui avait succédé à son père. Commencé en 1894, il ne fut achevé que six ans plus tard, en 1900. L'architecte était Vigo Dorph Petersen, un danois très en vogue dans le Roussillon qui construisit également le château de l'Esparrou, par exemple.

En savoir plus sur le château d'Aubiry.


L'église paroissiale St Pierre

L'église Saint-Pierre

L'église Saint-Pierre

L'église paroissiale St Pierre fut construite entre 1723 et 1779 sur l'emplacement d'une église romane, elle en conserve son clocher et le portail en marbre du XIVe siècle. Dans cette église, il y a plusieurs styles architecturaux : Pré-roman, roman (clocher et cuve baptismale), gothique (6 chapelles) et baroque (chœur et coupole). Son mobilier est plutôt intéressant : Deux orgues, dont un de 1880, les retables du maître-autel (1809), de St Joseph et St Antoine (XVIIIe), de l'Immaculée-Conception (1656 et XVIIIe) et du Rosaire (XVIIIe). Elle contient aussi deux inscriptions funéraires datées de 1284 et 1304 ainsi qu'une inscription sur la porte (1398). Les peintures de la coupole sont du XIXe, elles sont classées et viennent d'être restaurées. La coupole a été faite par Viguier en 1863, elle représente "L'exaltation de St Pierre". Elle a été complété en 1880 par les 4 archanges qui occupent les trompes de la coupole.


Le pont du Diable

Le pont du Diable

Le pont du Diable

Pour accéder à la ville, Céret s'était doté d'un superbe ouvrage d'art à présent complètement défiguré par un édifice bétonné moderne. L'histoire de ce pont est bâti à partir d'une légende dont seuls les anciens catalans se souviennent parfaitement, les autres ayant déformés peu à peu le récit.

Le pont du Diable de Céret

Voici ce que l'on en disait à la fin du XIXe siècle. La suite de ce chapitre est une copie du texte de Pierre Vidal datant de 1899 dans son livre "Guide historique et pittoresque dans le département des Pyrénées Orientales."

Ce pont est une des curiosités du pays et il est classé, avec juste raison, parmi les monuments historiques. Il n'a qu'une seule arche, d'une hardiesse inouïe. Avec le pont de Brioude, lequel n'existe plus, le pont de Céret est le plus grand et le plus curieux de l'ancienne France. L'ouverture de l'arche à 45m45e; sa largeur est de 4m; la distance de sa clef de voûte au niveau des eaux ordinaires est de 22m30. (...) Plusieurs archéologues on prétendu que notre pont remonte à l'époque romaine, à raison de sa forme en plein cintre; mais l'architecture gothique ne méconnut point ce genre d'arceau (...)

Notre savant ami Salsas a d'ailleurs péremptoirement démontré que le pont fut construit en 1321. Le travail avait été entreprit aux frais de la ville de Céret, mais diverses communes du haut-Vallespir contribuèrent pécuniairement à l'achèvement de cette oeuvre magistrale. Anciennement, dit la légende, Céret ne communiquait avec la rive gauche du Tech qu'au moyen d'une simple passerelle de planches posées sur de gros cailloux. Au moindre orage, les eaux emportaient ce pont rudimentaire.

Un nouveau pont de pierre fut construit à cette époque là. C'est cette construction qui fut la base de la légende du diable à qui le pont doit son nom.

Lire la légende du pont du diable.


Ermitage Saint-Georges del Pla del Carner

Ermitage Saint-Georges del Pla del Carner

Ermitage Saint-Georges del Pla del Carner

Il s'agit d'un ancien ermitage situé entre la route allant de Céret à Maureillas et le Tech. Oublié de tous, il est aujourd'hui en mauvais état.

Son histoire commence le 6 février 1387, date de la fondation d'une chapelle érémitique sur la plaine del Carner. Une fois construite, elle accueille son premier ermite, mentionné dans un document daté du 7 septembre 1401. Six ans plus tard, un autre document atteste de l'existence de "Sent Jordi del Plan del Carner", avant qu'elle ne disparaisse des archives.

Saint-Georges réapparaît en 1688 dans la liste des ermitages du diocèse d'Elne ("Hermita de Sant Jordi"). Il subit les conséquences de la Révolution française, marquées par le départ de l'ermite et l'arrêt des pratiques religieuses associées. Depuis lors, l'édifice est abandonné.

En savoir plus sur Saint-Georges.


L'ermitage Saint-Ferréol

L'ermitage Saint-Ferréol

L'ermitage Saint-Ferréol

Saint-Ferréol est un ermitage situé au nord de Céret, dans les collines des Aspres. Installé au sommet d'une colline, il est parfaitement visible de loin. C'est un lieu de culte important pour les habitants de Céret, qui sert également de lieu de villégiature de nos jours.

En savoir plus sur l'ermitage Saint-Ferréol.


La fontaine des neuf jets

La fontaine des neuf jets

La fontaine des neuf jets

La place centrale de Céret est ornée depuis 1313 par la fontaine des neuf jets. Très connue localement, elle est la plus ancienne de la ville. Cette fontaine faisait partie du réseau d'alimentation en eau claire, indispensable à l'époque.

Elle est surmontée d'un lion, symbole de l'union entre l'Aragon, région à laquelle appartenait Céret, et la Castille. Cette sculpture a été ajoutée au XVe siècle, lors de l'unification des deux royaumes, préfigurant la création de l'Espagne moderne. À l'origine, l'eau jaillissait de la bouche du lion, orientée vers le Sud. Cependant, après le traité des Pyrénées, qui rattacha le Roussillon à la France, le lion fut tourné vers le Nord, accompagné de la phrase : "Venez Cérétans, le lion s'est transformé en coq".


Le musée d'art moderne

Le musée d'art moderne

Le musée d'art moderne

Le musée d'art moderne de Céret est une institution emblématique de la ville. Très connu, mais pas toujours très fréquenté, ce musée est bien plus vaste qu'on ne l'imagine. Il présente de nombreuses œuvres couvrant plusieurs styles et époques. La section consacrée au début du XXe siècle est particulièrement intéressante. Quant à celle dédiée à l'art abstrait, elle peut sembler plus difficile d'accès, mais des guides passionnés sont souvent disponibles pour éclairer les visiteurs au fil de leur parcours.

Situé en plein centre-ville, le musée est une étape incontournable pour les amateurs d'art. Profitez-en pour explorer la ville et ses environs !



Quelques photos du musée...




Les mines de marbre

Carrières de marbre de Céret

Carrières de marbre de Céret

Si la production de cerises est une activité relativement récente à Céret, l'extraction du marbre est, quant à elle, une tradition très ancienne. Le marbre blanc de Céret est réputé dans toute la région, et de nombreux bâtiments en ont utilisé pour leurs décorations : le couvent des dominicains, les portails des églises d'Elne et de Perpignan, ainsi que des chapelles à Sorède, Saint-Génis, Le Boulou, Millas, Arles-sur-Tech, et bien d'autres.

L'extraction du marbre a débuté dès le IVe siècle, à la fin de l'époque romaine. Les carrières sont toutes situées le long de la "route de la forêt", un chemin spécialement aménagé pour les marbriers. Cette route nécessita la construction de nombreux ouvrages d'art (aqueducs, murs de soutènement en pierres sèches, empierrements, etc.). Depuis les carrières, le marbre descendait vers la plaine, mais un chemin secondaire menait également à l'Empordà, en Espagne, facilitant les livraisons pour les commanditaires espagnols. Les dernières carrières en activité sont indiquées sur cette carte. Du Nord au Sud, on trouve :

  • La carrière du Mas Carol,
  • La carrière Armangué,
  • La carrière neuve sous le Mas d'En Fils,
  • La carrière ancienne sous le Mas d'En Fils.

Et tout au bout de la piste, les deux carrières du Bois de la Ville :

  • La carrière ancienne du Bois de la Ville,
  • La carrière neuve du Bois de la Ville.

Il existait également une carrière de talc le long de cette piste. Ce n'était pas la seule dans le département, d'autres se trouvent notamment à Escaro.


Palol

Situé au Sud de Céret, Palol est un ancien village indépendant rattaché à Céret en 1823. Il est depuis devenu un hameau de cette commune. La première mention de Palol remonte à 1277, sous le nom de "Palatiolo superiori et inferiori", attestant de sa division en deux parties distinctes : l'une au Nord et l'autre au Sud du Tech. La partie située au Sud, sur les hauteurs, était désignée comme "Palatiolo superiori".

Les limites de Palol au moment de sa fusion avec Céret sont bien documentées. Elles furent établies le 23 mai 1819 par le géomètre Bernard Charbatié : au Nord, par le territoire de Céret ; à l'Est, par celui de Maureillas ; au Sud, par celui de La Selva ; et à l'Ouest, à nouveau par celui de Céret.


Histoire

Le territoire de Céret ne nous a pas légué de vestiges de la période préhistorique. Il faut dire que la ville est située au pied des Albères et non à flanc de collines, lieux d'habitat classiques de nos lointains ancêtres.

Par la suite, ni les Ibéro-ligures, ni les Celtes, ni même les Romains ne nous ont laissé de traces significatives. En 408, les Wisigoths occupent la région, avant d'en être chassés trois siècles plus tard par les Sarrasins. Là non plus, nous n'avons pas d'éléments historiques concrets, mais il faut dire que les vestiges de ces époques lointaines sont rares dans la région. En réalité, il faut attendre la conquête du Roussillon par Charlemagne pour voir débuter l'histoire documentée de Céret.

La première mention de Céret date du IXe siècle. En 1282, le seigneur de la ville était Guillaume IV, vicomte de Castelnou, qui détenait la seigneurie par l'intermédiaire de sa femme Ava, elle-même l'ayant reçue de son père, Pons Vernet, vassal des comtes d'Ampurias.

Guillaume décida d'accorder une relative indépendance à la ville. Il convoqua la population et institua la nomination de quatre consuls, élus annuellement parmi les habitants. Cependant, afin de conserver un certain contrôle, Guillaume exigea que ces consuls lui prêtent serment avant d'exercer leurs fonctions. Ce type de charte, redonnant une partie du pouvoir aux habitants, était courant à l'époque. Cela pouvait refléter une volonté d'améliorer la vie des citoyens ou une stratégie politique destinée à renforcer la loyauté envers le seigneur. Pour un exemple similaire, consultez la charte de la ville de Perpignan.

Quarante ans plus tard, vers 1321, le pont du Diable fut construit. Son financement fut assuré par la ville et d'autres villages qui en tiraient également bénéfice. La seigneurie passa ensuite, en 1312, à Françoise, la fille de Guillaume IV de Castelnou, qui la transmit à son mari Pierre de Quéralt. En 1348, Pierre la légua à son fils Gérard, mais en 1360, le seigneur de Céret apparaît sous le nom de Pierre Blan, qui confirma les privilèges de la ville. Au XVe siècle, Céret appartenait aux vicomtes de Périllos.

L'histoire de Céret est riche en événements. En 1641, la ville obtint, avec Ille-sur-Têt, des droits spéciaux qui durèrent jusqu'en 1660. En 1581, les Cérétans accueillirent un couvent de Capucins. Puis, en 1648, un couvent de Carmes s'y établit, provoquant une rivalité croissante entre les deux communautés religieuses. La Révolution française mit un terme à cette situation en détruisant les deux couvents, pour le soulagement des habitants.

En 1660, Céret eut l'honneur d'accueillir une conférence entre Marca, commissaire pour la France, et Seroni, représentant de l'Espagne, afin de fixer définitivement la frontière entre les deux pays. Cet accord venait compléter le traité des Pyrénées, signé en 1659 sur l'île aux Faisans.

Après la Révolution française, un événement marquant fut la prise de la ville par les troupes du général Ricardos pendant la guerre franco-espagnole de 1793. Cette guerre, qui dura jusqu'en 1795, opposa les Espagnols, occupant le sud du Roussillon, à l'armée française, qui finit par repousser les envahisseurs. Céret, occupée dès 1793, fut libérée l'année suivante.

Sous la Restauration, la ville poursuivit son expansion. Sous le règne de Napoléon III, un nouveau canal fut construit pour alimenter un moulin fraîchement édifié.


Céret dans les années 60

Au cours du XXe siècle, Céret devint un village agricole prospère, spécialisé dans la production de cerises, activité pour laquelle la ville est encore réputée aujourd'hui. Dans les années 1960, un marché spécial fut organisé pour cette production, comme le montre cette photo. À cette époque, la ville comptait déjà 5 000 habitants, alors que les autres communes avoisinantes n'en avaient qu'un millier. La production atteignait son apogée avec 3 000 tonnes de cerises primeurs par an, contre 250 à 300 tonnes aujourd'hui. Cette activité faisait vivre une grande partie des habitants, tandis que d'autres travaillaient dans les deux usines d'espadrilles et de souliers (Seilles, Maler) ou exerçaient des métiers d'artisanat : bouchonniers, tonneliers, fabricants de chaises, de pipes, de lacets, etc.


Médaille de la Reconnaissance française

La ville de Céret a reçu la médaille d'argent de la Reconnaissance française, une distinction instituée par Raymond Poincaré en 1917. Cette médaille récompensait "des services exceptionnels ou des actes de dévouement répétés accomplis au péril de la vie pour la France, soit à titre civil, soit au titre de la résistance". Céret fait partie des six villes ayant reçu cette distinction, aux côtés de Cerbère.


Héraldique

Blason Ceret

Expression héraldique

d'azur aux deux clefs de Saint Pierre passées en sautoir et reliées d'une chaîne, le tout d'argent, au chef d'or chargé de quatre pals de gueules.

Description

Ce blason est intéressant sans être trop compliqué. Comme pour tous les blasons non scindés en plusieurs parties, l'expression héraldique commence par la couleur de fond, ici "d'azur", ce qui signifie "bleu". Le motif principal est constitué de deux clefs de Saint Pierre, passées en sautoir (croisées en diagonale) et reliées par une chaîne, le tout "d'argent", c'est-à-dire de couleur blanche en héraldisme. "Le chef" fait référence à la partie supérieure du blason, qui est ici "d'or" (jaune) et "chargée" de quatre "pals" (bandes verticales) "de gueules" (rouges).

Explications

Le blason de Céret représente les clefs de Saint Pierre sur fond bleu, surmontées des armes d'Aragon, soit les quatre "pals" de gueules (rouges sur fond jaune), symbolisant la Catalogne. Saint Pierre, le saint patron de la ville, est bien sûr l'élément central de ce blason.


Cartes postales anciennes

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Situation et accès

Céret est une sous-préfecture du département des Pyrénées-Orientales, il s'agit d'une ville de moyenne importance qui se trouve à l'entrée du Vallespir, au Sud de Perpignan. Pour s'y rendre il suffit de suivre la route du Perthus, en direction de l'Espagne, et de bifurquer au Boulou. Les panneaux indicateurs vous y mèneront tout droit.

Il faut compter une bonne demi-heure au départ de Perpignan. Si vous arrivez dans la région par l'autoroute, il faut sortir à la sortie "Le Boulou". C'est la dernière avant l'Espagne (ou la première française, en fonction de votre direction...) Dans ce cas, vous vous retrouvez directement à la bifurcation et Céret n'est plus très loin.



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Drapeau catalan Les Pyrénées-Orientales

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