Latour-de-Carol est une ville plus grande qu’il n’y paraît, mais cette taille relative ne doit pas masquer le fait qu’elle est plus étendue que dense, c’est-à-dire qu’elle n’est pas équipée comme sa superficie pourrait le faire croire, mais plutôt selon les besoins de sa population. Et cela fait toute la différence : peu de commerces, peu de services publics, peu d’animations, mais un village très aéré à la population soudée.
La ville est construite le long de la Nationale 116, qui monte vers l’Andorre. Le cœur est au Sud, sur la droite. Au Nord se trouvent plutôt des résidences, des maisons individuelles construites lors des périodes précédentes. On le remarque à la forme et au style des habitations qui y sont implantées. Par contre, dans le cœur du village, les maisons sont typiquement cerdanes. Elles sont massives, en granit, proches les unes des autres. Mais, comme dit précédemment, l’urbanisme n’y est pas aussi dense qu’ailleurs. La place principale, par exemple, est large et vaste, de même que les rues. La ville possède très peu d’arbres dans ses rues, mais ce n’est pas un problème car, étant petite, la vue porte directement sur les paysages alentours, faits de montagnes couvertes de végétation. Les jardins des particuliers y sont également bien aménagés.
En termes de services publics, Latour-de-Carol dispose du strict minimum. La mairie et la poste ne sont ouvertes que le matin, par exemple, et il n’y a pas d’équipement public particulier. Côté commerces, la ville compte essentiellement des artisans travaillant dans le domaine de la construction. Par contre, on y trouve beaucoup de professionnels de santé, peut-être en conséquence du vieillissement de la population.
La vie sur place semble très agréable durant la belle saison. Peut-être que l’hiver, et surtout durant les automnes humides, c’est moins le cas.
Les Pyrénées-Orientales