Petit village typique de la plaine, Montescot ne se démarque pas vraiment de ses voisins. Toutefois, il possède un petit quelque chose d’original que l’on perçoit lorsqu’on s’y promène, le nez en l’air.
Un village de la plaine à la vie sociale agréable
Petit village typique de la plaine, Montescot ne se démarque pas vraiment de ses voisins. Toutefois, il possède un petit quelque chose d’original que l’on perçoit lorsqu’on s’y promène, le nez en l’air.
Petit village typique de la plaine, Montescot ne se démarque pas vraiment de ses voisins. Toutefois, il possède un petit quelque chose d’original que l’on perçoit lorsqu’on s’y promène, le nez en l’air.
Montescot est un petit village de la plaine du Roussillon, parmi les plus petits que l'on puisse y trouver, ce qui constitue l'une de ses caractéristiques principales. Il se compose d'un centre-ville constitué de plusieurs petites rues, d'une périphérie datant des années 1950, ainsi que de quelques grands lotissements qui s'étendent sur la partie Est du village.
Cependant, ce qui surprend le plus quand on observe une carte de son territoire, c’est sa petite taille et sa forme atypique. Le territoire de Montescot est très réduit, ne s'étendant que sur quelques centaines de mètres autour de l'agglomération, à l'exception de l'Est où les dernières maisons touchent le territoire de Corneilla-de-Conflent, et de l'Ouest où il s’étire curieusement jusqu’aux abords du lac de Villeneuve-de-la-Raho.
Au cœur du village se trouve avant tout l’église Sainte-Marie, une église de style roman, ce qui est assez rare pour un village de la plaine du Roussillon. La mairie toute proche est un bâtiment massif, mais très élégant. En dehors de cela, il n’y a pas grand-chose de remarquable à Montescot. Les rues du centre sont relativement larges comparées à celles d’autres villages, mais l’ensemble reste très petit. Les nouveaux lotissements, bien que soignés et bien entretenus, restent simples et sans particularités notables.
La commune dispose d’une crèche, d’un groupe scolaire, d’une bibliothèque et d’un stade. On y trouve également plusieurs aires de jeux pour les enfants, un boulodrome et quelques terrains de tennis. Côté commerces, l’offre est limitée : plusieurs restaurants, une esthéticienne, une boucherie, ainsi que les services publics essentiels. Plusieurs professionnels de santé y exercent également.
Montescot n’a rien de particulièrement remarquable qui le fasse sortir du lot parmi les villages de la plaine du Roussillon. Il semble un peu coincé entre les très jolis villages d’Alénya, Théza, Corneilla-del-Vercol et les villages plus connus de Villeneuve-de-la-Raho, Elne et Palau-del-Vidre.
Le patrimoine de Montescot n'est pas très important. Cela n'est pas surprenant compte tenu de la taille relativement modeste du village et de son emplacement, en plein cœur de la plaine du Roussillon. En effet, cette plaine n'a été habitable que très tardivement : auparavant, les habitants vivaient plutôt dans les moyennes montagnes des Aspres, des Corbières ou des Albères, voire dans le Conflent ou la Cerdagne. Néanmoins, Montescot était habité dès l'époque romane, quoique faiblement.
L'élément le plus remarquable est l'église paroissiale Notre-Dame. Il s'agit d'une ancienne église romane, agrandie en 1671. Elle possède un mobilier riche, avec notamment son retable de Saint-Sébastien du XVIIIe siècle, celui du maître-autel du XVIIe siècle (classé monument historique), le retable de la Passion de la fin du XVIIe siècle, un Christ et une statue de Saint Joseph du XVIIIe siècle, ainsi qu'un plat du XVIIe siècle. Toutefois, c'est son architecture extérieure qui surprend le plus. Malgré les travaux du XVIIe siècle, l'église conserve la forme d'une église romane. Généralement, lors d'agrandissements, on ajoutait une nef, on surélevait le toit et on rallongeait la nef existante. Ici, seule la nef a été allongée, donnant à l'église l'apparence d'une petite église de campagne mais relativement longue. Son clocher est unique : il est soutenu par quatre piliers de brique et ouvert par cinq larges arcades. L'église possède également un portail en marbre blanc intéressant.
En dehors de l'église, Montescot compte une jolie fontaine en pierre devant la mairie, un monument aux morts classique, ainsi qu'une fresque en mosaïque sur la façade de l'école. Il faut également mentionner le Mas d'Avalrich, situé sur le territoire de Montescot, un peu à l'écart du village. Il s'agit d'un ensemble de bâtiments d'un ancien domaine viticole important, aujourd'hui toujours privé, qui produisait autrefois une grande quantité de vin.
L’histoire de Montescot, aujourd’hui un petit village aux portes de Perpignan, est étroitement liée à une grande famille roussillonnaise qui a rayonné dans toute la région — et bien au-delà au fil des générations : la famille d’Oms.
Mais commençons par le commencement. Les origines les plus anciennes de Montescot nous sont inconnues. Comme souvent dans la plaine du Roussillon, les sols trop acides n’ont pas permis la conservation de vestiges préhistoriques. Aucun des peuples ayant occupé le Roussillon avant l’ère chrétienne n’a laissé de traces sur ce site : ni les Celtes, ni les Romains (qui, pourtant, ont beaucoup construit ailleurs), ni les Wisigoths (leurs traces sont en général rares), ni les Sarrasins, qui se sont surtout contentés de chasser les Wisigoths sans véritablement occuper la région.
Au VIIe siècle, la plaine du Roussillon est donc sous contrôle sarrasin. Mais leur progression vers le nord, menaçant toute l’Europe, provoque la réaction des Francs. Charlemagne, patriarche de la dynastie carolingienne, engage alors une série de campagnes militaires pour reconquérir le Sud de l’actuelle France après la victoire de Poitiers. C’est dans ce contexte qu’intervient un chevalier particulièrement tenace : Arnald d’Oms. Grâce à sa bravoure au combat, il reçoit vers 811, après la reconquête des terres sur les infidèles, le titre de vavasseur de Montescot — c’est-à-dire vassal d’un autre vassal.
Ce titre restera dans la famille d’Oms pendant plusieurs générations. On le retrouve porté par différents descendants, comme on peut le voir sur l’arbre généalogique de la famille d’Oms.
Montescot apparaît ainsi très tôt dans les textes. Son église, elle, n’est mentionnée qu’en 1073, sous le vocable de Sainte Marie. De style roman, elle possédait à l’origine une nef unique et un chevet semi-circulaire. Au XIXe siècle, ce chevet a été percé pour servir d’entrée, tandis qu’un nouveau chevet a été construit à l’ouest.
Nom | Montescot | Nom catalan | Montescot | Code commune | 66114 |
Canton | La Plaine d'Illibéris | Arrondissement | Céret | EPCI | CC Sud Roussillon |
Région | Plaine du Roussillon | Altitude | 40 m | Coord. GPS | 42.607607 Est / 2.931436 Nord |
Superficie | 6 km2 | Population | 1612 h. | Code postal | 66200 |
Gentillé | Montescotois, Montescotoises |
Expression héraldique
Description
Voici l'un des blasons les plus simples de la région. Sa description est la suivante : "Fascé" signifie que le blason est rayé horizontalement. Les termes "or" et "sable" désignent les couleurs alternées, à savoir le jaune et le noir.
Explications
Le blason de Montescot appartient à la famille d'Oms, une famille roussillonnaise importante au cours de l'histoire. On retrouve ces mêmes couleurs sur les blasons d'Ortaffa et de Villelongue del Mont.
Montescot est une commune située dans la plaine du Roussillon, au sud de Perpignan. Facile d’accès, il suffit, au départ de Perpignan, de suivre la route en direction d’Argelès-sur-Mer. Montescot se trouve sur la droite, à quelques kilomètres seulement après la sortie de Perpignan.
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