Prats-de-Mollo

Un village catalan du haut-Vallespir au caractère bien trempé

Plus grande ville du haut Vallespir, Prats-de-Mollo est un exemple de catalanité, de traditions respectés, et de patrimoine mis en valeur. Et non seulement c'est une ville historique intéressante, mais en plus elle bénéficie d'un fort tourisme qui fait vivre sa population, engendrant un bel essor économique.

Et l'arrivée du tourisme vert, depuis de nombreuses années, est un facteur multiplicateur !

Plus grande ville du haut Vallespir, Prats-de-Mollo est un exemple de catalanité, de traditions respectés, et de patrimoine mis en valeur. Et non seulement c'est une ville historique intéressante, mais en plus elle bénéficie d'un fort tourisme qui fait vivre sa population, engendrant un bel essor économique.

Et l'arrivée du tourisme vert, depuis de nombreuses années, est un facteur multiplicateur !

Prats-de-Mollo est une ville de moyenne importance située au fond de la vallée du Vallespir, proche du col d'Ares. Son environnement particulièrement agréable, avec de nombreuses forêts toutes proches, constitue un écrin pour ce bijou qu'est la ville elle-même. En clair, vivre ici est un vrai petit paradis, sur le plan environnemental. Mais cette image de carte postale ne masque pas quelques défauts, bien sûr.

Tout d'abord, ce qui frappe lorsqu’on arrive à Prats-de-Mollo, ce sont les remparts dominés par le Fort Lagarde. Lourds, épais, encore très solides, ils enserrent encore aujourd’hui la ville. Cette situation s’est présentée dans la plupart des grandes villes de France — Perpignan en témoigne — avec ce besoin de détruire les remparts pour améliorer l’urbanisme. Mais Prats-de-Mollo ne les a jamais détruits, peut-être par manque de moyens, peut-être par manque d’envie. On pourrait dire heureusement, car ils font désormais partie de l’identité de la ville. Bien sûr, ces remparts ont été ouverts, notamment au niveau de la porte d’Espagne, mais dans l’ensemble, ils sont encore quasiment intacts.

Il y a donc deux parties dans la ville : l’intra-muros, avec un cœur de ville dynamique et particulièrement agréable, et l’extra-muros, composé de quartiers construits essentiellement entre les années 1950 et 1970, faits de bâtiments sans saveur ni originalité, pour la plupart. Il faut bien dire que les quartiers situés hors des remparts sont plutôt tristes, à l’exception de quelques maisons anciennes.

La grande place se trouve juste devant l’entrée des remparts, une entrée massive et étroite. Cette place rectangulaire accueille, en son fond, l’office de tourisme et le monument aux morts. Plusieurs restaurants et hôtels en bordent les abords. Si l’on s’en éloigne, on arrive rapidement sur de longues rues larges, sans grand intérêt, avec quelques commerces et services publics.

Mais c’est surtout la vieille ville qui retient l’attention. Deux longues rues mènent à une place centrale dotée de quelques commerces, que l’on retrouve également le long des rues. Et ce ne sont pas des commerces fantômes, qui apparaissent et disparaissent aussitôt faute de clientèle, non. Ici, les commerces sont certes souvent en difficulté, comme partout, mais ils subsistent, preuve du dynamisme économique de la région. Ce dynamisme est en grande partie dû au tourisme, puisque la haute vallée du Vallespir est une destination prisée. L’été est fortement marqué par cette activité : la ville accueille quotidiennement des centaines de visiteurs, qui apportent animation et revenus aux familles commerçantes. Le printemps est également favorable, l’automne un peu moins. En revanche, l’hiver, le village est plutôt désert de ce point de vue, faute d’infrastructures hivernales. Il n’y a pas suffisamment de neige pour ouvrir une station de ski, même si une tentative a été faite il y a de nombreuses années. L’hiver, Prats-de-Mollo est donc plutôt en sommeil.

Heureusement, le tourisme n’est pas le seul axe de développement économique. La ville possède de nombreux services et commerces destinés non seulement à sa population, mais aussi aux villages alentours. C’est toute la vallée du Vallespir qui vient sur place. On note la présence de nombreux bars, restaurants, hôtels bien sûr, mais aussi une ferme, des caves à vin, et de nombreux commerces de bouche. On trouve aussi un petit supermarché, une coutellerie et de nombreux petits commerces de proximité : opticien, banque, boulangerie, pharmacie… Le domaine de la santé est également bien représenté. D’ailleurs, dans les environs de Prats-de-Mollo se trouve un hameau, La Preste, connu essentiellement pour sa station thermale. Celle-ci attire une autre clientèle, plus spécifique. À Prats-de-Mollo, on trouve aussi deux galeries d’art.

De nombreux emplois sont également liés au patrimoine. Et à ce sujet, Prats-de-Mollo est plutôt bien lotie. Rares sont les villes des Pyrénées-Orientales qui peuvent se targuer de posséder autant d’éléments patrimoniaux, et d’une telle valeur. Bien que les remparts soient évidemment l’élément principal, le fort Lagarde, situé juste au-dessus, en est le complément naturel. Toujours dans le domaine militaire, plusieurs tours de surveillance, datées des XIIIe et XIVe siècles, entourent la ville depuis les sommets environnants. On y trouve également une église intéressante, dont le porche abrite une côte de baleine — elle provient d’un cétacé échoué sur une plage de Saint-Cyprien à la fin du XIXe siècle. La ville héberge aussi une chapelle dédiée à sainte Juste et sainte Ruffine.

Parmi les grandes traditions locales, une se démarque : la fête de l’Ours. Il s’agit d’une fête que l’on retrouve dans tout le Vallespir, mais aussi dans d’autres régions de France. Elle a une origine commune, symbolisant la sortie de l’hiver. Elle consiste en une chasse (symbolique !) d’un ours par des chasseurs. La fête dure toute une journée et rencontre un franc succès.


Patrimoine, curiosités à voir sur place


Prats-de-Mollo est probablement l'une des villes les plus riches du département sur le plan patrimonial. Que ce soit d'un point de vue militaire, religieux ou civil, la ville regorge d'éléments importants à découvrir.


Les remparts

Les remparts

Les remparts

Ce qui frappe en premier, ce sont bien sûr les lourds remparts de la ville, encore debout aujourd'hui. Ils comportent quatre portes principales :

  • à l'Est, côté Vallespir, la Porte de France,
  • au Sud, la Porte d'Espagne, avec un magnifique bastion très bien conservé,
  • et au Nord, l'entrée du Fort Lagarde et la porte de la Fabrique.

L'accès aux remparts est libre. Un chemin de ronde en fait une partie du tour et, côté Nord, il traverse même certaines maisons avant de ressortir dans de petites cours, pour remonter ensuite sur les remparts et suivre une ruelle. Ce parcours n'est pas difficile, mais il implique de nombreuses montées et descentes. Sur les autres côtés, il est possible soit de marcher le long des remparts, soit d'y grimper directement. À noter que les remparts sont classés Monuments Historiques.


Le fort Lagarde

Le fort Lagarde

Le fort Lagarde

Face à la porte Nord se trouve le Fort Lagarde, un remarquable ouvrage militaire destiné à défendre la ville. Il date de l'époque de Vauban et sa construction en étoile est typique de ses forteresses, comme le fort Libéria à Villefranche ou la citadelle de Mont-Louis. Le fort Lagarde est imposant et a servi lors de plusieurs campagnes, notamment lors de l'attaque espagnole de 1793. Il défendait le col d'Arès et, plus largement, la vallée du Vallespir.

Pour y accéder, deux options s'offrent aux visiteurs : un sentier piétonnier agréable serpentant dans la forêt, ou un tunnel semi-enterré montant jusqu'au fort. Ce dernier semble plus long et comporte de nombreuses marches, mais il est particulièrement amusant, surtout pour les enfants.

En savoir plus sur le Fort Lagarde.


La tour de Mir

La tour de Mir

La tour de Mir

Toujours dans le domaine militaire, on trouve à Prats-de-Mollo la tour de Mir. Il s'agit d'une tour de surveillance cylindrique située au sommet d'une montagne, offrant une vue panoramique sur les massifs environnants. Visible depuis la ville, elle permettait d'avertir la population en cas de danger. La tour a été restaurée en 2009.

En savoir plus sur la Tour de Mir.


L'église paroissiale Sainte-Juste et Sainte-Ruffine

L'église paroissiale

L'église paroissiale

L'église paroissiale Sainte-Juste et Sainte-Ruffine est un magnifique édifice situé au cœur de la vieille ville. Sur sa façade, sous le porche, on remarque une côte de baleine : vestige d'une baleine échouée à la fin du XIXe siècle à Saint-Cyprien, dont les os furent utilisés pour susciter la légende d'une bête mythique.

L'église elle-même date du XIIIe siècle, mais a été entièrement refaite au XVIIe. Elle conserve toutefois le clocher et certains murs de l'époque. Les chapelles des bas-côtés datent du XVIe siècle et la façade a été achevée en 1650. La partie haute des murs est postérieure, construite à la fin du XVIIe siècle. Classée Monument Historique, elle abrite un orgue espagnol de 1724 également classé, un portail avec de magnifiques pentures du XIIIe siècle forgées avec le fer du Canigou, un caveau dit "du clergé", une chaire du XVIIIe siècle et plusieurs retables : maître-autel (1693, retravaillé en 1705), Rosaire (1706-1742), Saint-Michel (1705-1725), Saint-Éloi (1709), Saint-Sacrement (1717), Saint-Antoine (1756), Sainte-Catherine (1782), Saints Pierre et Paul (XVIIIe siècle).


La chapelle Stes Juste et Ruffine

La chapelle Stes Juste et Ruffine

La chapelle Stes Juste et Ruffine

La vieille ville abrite également la chapelle Stes Juste et Ruffine, située en contrebas dans un charmant petit jardin. Ses vitraux modernes, très colorés, apportent une lumière vive et chaleureuse à l'intérieur.

En savoir plus sur la chapelle des Saintes Juste et Ruffine.


L'ermitage Notre-Dame-du-Coral

L'ermitage Notre-Dame-du-Coral

L'ermitage Notre-Dame-du-Coral

Le territoire de Prats-de-Mollo abrite un ancien ermitage bien connu, l'ermitage Sainte-Marie du Coral. Datant de 1690, il renferme une Vierge de tradition romane, des angelots musiciens et des statuettes du XVIIIe siècle, un Christ habillé du XVIIe siècle, une cloche de 1714 ainsi que plusieurs ex-voto datés de 1704, 1803, 1835, 1837 et 1844.

En savoir plus sur l'ermitage Notre-Dame-du-Coral.


Le village abandonné de Miralles

Le village abandonné de Miralles

Le village abandonné de Miralles

Miralles était un village regroupant fermiers, agriculteurs et ouvriers agricoles dans la vallée de Prats-de-Mollo. Du début du millénaire jusqu'au XVe siècle, il s'est développé progressivement avant de disparaître assez rapidement. Sur ses ruines, l'ermitage Notre-Dame-du-Coral a été construit et en est considéré comme l'héritier.

En savoir plus sur Miralles.


Attenant à l'église paroissiale, au centre-ville, se trouve la chapelle de la Pietat, datant de 1427 et remaniée au XVIe siècle. Elle contient un retable du XVIIe siècle, un Christ de la même époque ainsi qu'une statue de saint François d'Assise. L'hôpital possède également une chapelle, dédiée à saint Antoine, qui renferme un Christ du XVIIe siècle et un retable du XVIIIe siècle.


Le territoire de Prats-de-Mollo compte également plusieurs autres chapelles ou ermitages. L'église Saint-Martin de Vilaplana, de style roman, est assez isolée. L'église Saint-Sauveur se situe dans le petit hameau des Planes. Elle date de 1693 et contient une cuve baptismale de 1758 ainsi qu'un retable de 1856. Au col d'Ares, au-dessus de Prats, se trouve la jolie chapelle Sainte-Marguerite, plutôt isolée. La chapelle du Rosaire possède un retable du XIXe siècle, une balustrade de tribune des XVIIe et XIXe siècles, une Vierge du XVIIIe siècle et une commode du XVIIIe siècle. La chapelle Sainte-Lucie date de 1767.


Le patrimoine religieux de Prats-de-Mollo comprend aussi plusieurs croix et calvaires, dont celui dit "du Sendreu", ainsi qu'une croix des Impropères du XIXe siècle (dite "Creu de missiò"). On y trouve également plusieurs oratoires : un consacré à la Vierge à l'Enfant, celui de Sainte-Juste et Sainte-Ruffine, celui de Saint-Eloi, monolithique, et celui dit de "Sant Pancracio".


Parmi les autres éléments remarquables du patrimoine local, on peut citer le dolmen Les Corts, probablement un monument mégalithique du IVe millénaire avant J.-C., plusieurs fontaines (Font de l'Arbre, fontaine de la Preste, fontaine Saint-Antoine, etc.), des vieux lavoirs (à la Preste, à la Llau, dans la vieille ville, etc.), une table d'orientation et le Pont Sainte-Lucie, qui enjambe le Tech et est classé aux Monuments Historiques. S'ajoutent enfin le sol, les cailloux, les marches et le calvaire de la rue des Costes, la mairie de 1614, le moulin de Graffouil et de nombreuses maisons anciennes.


Voilà bien une ville au patrimoine riche et très complet !


Histoire

La création de Prats-de-Mollo s'est déroulée autour de son ancienne église, commencée en 982, mais la première mention écrite date de 1036 sous l'appellation de « Villa Pratis ». Cette église fut détruite en 1245, aussitôt remplacée. Au XIIIe siècle, la ville avait un curieux urbanisme. Elle était séparée en deux par le Tech (rivière locale), chacune des deux parties remontant les flancs de la vallée (côté nord et sud). Sur la partie nord s'étendait la ville proprement dite avec sa population laborieuse, tandis qu'en face se trouvait le château avec les quelques familles dirigeantes. Ce château servait de résidence aux comtes de Besalú.

Le premier « battle » apparaît en 1283, marquant le début de la soumission des habitants à leur seigneur. Par la suite, les habitants obtinrent certains privilèges en 1292, accordés par le roi lui-même. Durant le XIVe siècle, les habitants construisirent une enceinte fortifiée pour se protéger des attaques, mais les remparts furent en partie détruits par un tremblement de terre en 1429.

En 1661, Louis XIV eut le courage de rétablir la gabelle, impôt supprimé depuis 1292. Les habitants se révoltèrent et s'ensuivirent deux vagues d'attaques des troupes royales pour rétablir l'ordre. Cet épisode est resté marqué dans l'histoire du Roussillon sous le nom de « Révolte des Angelets ». Pour contrôler le Vallespir, Louis XIV décida en 1674 la construction du Fort Lagarde, qui se déroula de 1680 à 1682.

Trois tours gardaient le fond de la vallée. Elles s'appelaient :

  • Tour de la Guardia (cette tour fut entourée au XVIIe siècle par le fort Lagarde)
  • Tour de Mir
  • Tour de Cos (tour se trouvant entre Le Tech et Montferrer)

Tout au fond de la vallée, le système défensif était renforcé par un château nommé Saint-Jean de Pérella, qui datait du IXe siècle. C'est le propriétaire du fief qui lui a donné son nom. Les habitants de Prats vivaient peu en autarcie, à l'inverse des populations d'autres villages. Ils s'étaient fait une spécialité de la confection de draps, un peu comme à Perpignan.


La Retirada

« Retirada » signifie « Retraite » en espagnol. Ce terme désigne la fuite des républicains espagnols devant l'avancée des troupes du dictateur Franco. Durant l'hiver 1939, c'est une foule immense qui traversa la frontière, cherchant un accueil que la France n'était guère disposée à donner tel quel. Les autorités françaises furent prises de court et très vite débordées par l'ampleur du phénomène. Les petites villes frontalières virent passer des flots continus de réfugiés sans savoir vraiment que faire.

La gestion de l'afflux s'est plutôt mal passée dans la région. Les autorités françaises ouvrirent en urgence des camps de regroupement où ils furent parqués. Ces camps furent montés rapidement, dotés d'un encadrement militaire, mais les conditions d'hygiène y étaient déplorables. Nombreux furent ceux qui moururent, et pour notre région cet épisode de l'histoire locale reste une plaie béante. Les principaux camps se trouvaient à Prats-de-Mollo, sur la plage d'Argelès-sur-Mer et au Camp Joffre. Voyez le dossier sur la Retirada pour plus de détails.



Informations techniques

Nom Prats-de-Mollo-la-Preste Nom catalan Prats de Molló Code commune 66150
Canton Le Canigou Arrondissement Céret EPCI CC du Haut Vallespir
Région Vallespir Altitude 2693 m Coord. GPS 42.403988 Est / 2.478842 Nord
Superficie 145 km2 Population 1134 h. Code postal 66230
Gentillé Pratéens, Pratéennes

Etymologie

Il faut tout d'abord savoir que de l'autre côté du col d'Ares se trouve la ville espagnole de Mollo. Mais à l'époque où s'est monté Prats-de-Mollo, au début du IIe millénaire, il n'y avait pas de notion d'État ni de nation. Les paysans de Mollo faisaient paître leurs bêtes dans différentes estives, et l'une d'elles était de l'autre côté du col, sur le territoire actuel de Prats-de-Mollo. Ce lieu a donc tout naturellement été baptisé "Les prés de Mollo", en catalan "Prats de Mollo".


Héraldique

Blason PratsDeMollo

Expression héraldique

d'or aux quatre pals de gueules, aux Saintes Juste et Rufine de carnation, nimbées d'or, vêtues d'argent et de gueules, chacune dans sa niche d'azur, tenant de leur main externe une palme d'or et de l'autre un même chevalet aussi d'or, et soutenues d'un pré de sinople mouvant de la pointe, chargé de deux brebis affrontées et paissantes d'argent.

Description

Le blason de Prats-de-Mollo est complexe et riche en éléments héraldiques. Voyons ensemble cette description pour mieux la comprendre.

Tout d'abord, un blason qui n'est pas divisé en plusieurs parties commence toujours par sa couleur principale. Ici, il est décrit comme "d'or", ce qui désigne la couleur jaune en héraldique. Les "quatre pals de gueules" représentent quatre "bandes verticales" de couleur rouge. Le terme "carnation" indique que les Saintes Juste et Rufine sont représentées dans leur statut de saintes, avec des attributs spécifiques, et non comme des personnages ordinaires. Elles sont "nimbées d'or", c'est-à-dire qu'elles portent une auréole jaune sur la tête, et elles sont vêtues "d'argent" et de "gueules" (blanc et rouge). Leurs niches sont "d'azur", ce qui signifie qu'elles sont de couleur bleue.

Le mot "soutenues" suggère que les Saintes sont placées au-dessus de ce qui suit. Le "pré de sinople" (vert) est "mouvant de la pointe", ce qui signifie qu'il semble émerger du bas du blason (bien que cela ne soit pas illustré dans l'exemple ci-dessus). Ce pré est "chargé" de deux brebis "affrontées", c'est-à-dire qui se font face. Enfin, l'expression "paissantes d'argent" indique que les brebis sont de couleur blanche.

Explications

Le blason de Prats-de-Mollo représente les Saintes patronnes de la ville, Juste et Rufine, dans une composition qui reflète également l'importance de l'élevage local. Les brebis symbolisent une activité économique essentielle pour la région. Le drapeau catalan, avec ses couleurs caractéristiques, est aussi évoqué, soulignant l'attachement profond de la ville à sa culture catalane.


Cartes postales anciennes

1

1

Une seule carte postale disponible



Situation et accès

Prats-de-Mollo est situé tout au bout de la vallée du Tech, en plein Haut-Vallespir. À vol d'oiseau, on est à 50 kilomètres de Perpignan, mais la route est plutôt sinueuse. Il faut un bon moment pour y monter. Au départ de Perpignan, il faut prendre la départementale 900 en direction du Perthus. Au Boulou, bifurquez vers "Arles-sur-Tech" ou "Prats-de-Mollo". La route serpente dans la vallée, traverse quelques villes et villages, et arrive finalement à Prats, le bout de la vallée. À noter que la route continue, elle monte au col d'Ares et passe en Espagne vers la ville de Mollo.

Une fois sur place, il n'y a guère de choix, c'est la seule route, sauf si l'on considère la possibilité de poursuivre un peu plus loin vers La Preste, un hameau de Prats.



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