Un petit village charmant, à la limite de nos voisins audois
C’est tout au bout du Fenouillèdes, à la limite de nos voisins audois, que l’on découvre ce petit village un peu isolé, de taille modeste, agréable mais peu peuplé. On y profite d’un bon air et d’une ambiance sympathique, même si l’hiver, le lieu peut parfois sembler un peu triste.
En revanche, l’été, sa proximité avec les forêts locales en fait un excellent lieu de villégiature pour les amateurs de campagne.
C’est tout au bout du Fenouillèdes, à la limite de nos voisins audois, que l’on découvre ce petit village un peu isolé, de taille modeste, agréable mais peu peuplé. On y profite d’un bon air et d’une ambiance sympathique, même si l’hiver, le lieu peut parfois sembler un peu triste.
En revanche, l’été, sa proximité avec les forêts locales en fait un excellent lieu de villégiature pour les amateurs de campagne.
Le village de Vira est assez petit, mais surtout isolé. Il donne l'impression d'être en autarcie, tant il faut s'enfoncer dans la végétation pour l'atteindre.
Sur place, on découvre un village à l'urbanisme très dense : les maisons sont accolées et les rues peu nombreuses. Le centre possède une église romane assez jolie, mais peu originale. On a du mal à la contempler, car elle est partiellement enserrée par les habitations. La mairie est tout à fait correcte : c'est un bâtiment assez moderne qui s'intègre bien dans le village. Les abords de Vira sont agréables, avec assez rapidement des aires de pique-nique pour profiter du bon air. Car c'est un des atouts de Vira : la qualité de son air et l'art de vivre de ses habitants, qui invitent à profiter de la vie.
À noter aussi les chemins de randonnée qui sillonnent le vaste territoire de Vira, offrant ainsi aux visiteurs un autre avantage.
On ne peut pas dire que le patrimoine de Vira soit particulièrement impressionnant. Le village présente un profil assez similaire à celui de ses voisins sur ce plan. On y trouve l’église, qui en constitue l’élément principal, ainsi que quelques fontaines disséminées çà et là. Mais c’est à peu près tout : rien ne vient vraiment enrichir cette liste déjà courte. Il faut dire que Vira est un village plutôt petit.
Bien que l'on n'en ait pas la preuve, le site de Vira a très probablement été habité par les différents peuples qui se sont succédé dans la région jusqu'au Moyen Âge : les dolmens et menhirs érigés en Fenouillèdes nous prouvent qu'elle était habitée par nos lointains ancêtres (vers -2500 ans), puis les Romains (-121 à 408) ont structuré la région et construit quelques édifices qui existent toujours, comme le pont-aqueduc d'Ansignan par exemple.
Mais c'est durant le haut Moyen Âge que Vira apparaît en tant que village. Son église est attestée au XIe siècle, avec un style roman à l'origine. Cette église sera remaniée au XIVe siècle. En 1011, Vira apparaît comme possédant un alleu appartenant à l'abbaye Saint Michel de Cuxa, une puissante abbaye qui rayonnait sur toute la région à cette époque. Durant le XIIIe siècle, le Fenouillèdes sera détaché du Roussillon, la frontière passant alors à Salses et Bélesta. Vira devient non seulement français, mais surtout se trouve positionné à la frontière du royaume, ce qui ne lui permit pas de se développer. En effet, toute la fin du XIIIe siècle, deux formidables lignes de défense se dressent. Côté français : Peyrepertuse, Saint Barthélémy de Jonquerolle, Sequerre, Roquevert, etc. Côté aragonais : Força Réal, Castel Vieil, la Salveterra, etc.
La situation de Vira ne s'améliora que bien plus tard.
| Nom | Vira | Code commune | 66232 | ||
| Canton | La Vallée de l'Agly | Arrondissement | Perpignan | EPCI | CC Agly-Fenouillèdes |
| Région | Fenouillèdes | Altitude | 1288 m | Coord. GPS | 42.770538 Est / 2.414731 Nord |
| Superficie | 13 km2 | Population | 27 h. | Code postal | 66220 |
| Gentillé | Virains, Viraines | ||||
Vira est un village du Fenouillèdes assez isolé, situé en bordure de la forêt de Boucheville. Il se trouve au bout d'une route qui se termine en cul-de-sac, ou presque, puisqu'elle se poursuit uniquement à travers la forêt. Cette route débute au milieu de celle reliant Le Vivier à Fenouillet. Donc, pour se rendre sur place, au départ de Perpignan, il faut prendre la route de Foix, celle qui part de l'aéroport, et la suivre jusqu'à Caudiès-de-Fenouillèdes. Vous passerez par Cases-de-Pène, Estagel, Maury et St-Paul-de-Fenouillet. Arrivé à Caudiès, il faut bifurquer à gauche vers Fenouillet, puis poursuivre vers Le Vivier, la route de Vira partira sur la gauche.
On est là parmi les villages les plus reculés du département des Pyrénées-Orientales, il vous faudra une bonne heure à une heure et quart pour vous y rendre.
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